Participants
– Jérôme, qui rempile pour un jeu supplémentaire,
– Olivier, alias Lolive, qui se montre particulièrement intéressé pour essayer ce jeu,
– Vincent, qui choisit ce jeu dans la ludothèque, afin de le comparer à Basari qu’il connaît bien et qu’il apprécie,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Edel, Stein & Reich ne fait pas fantasmer par son titre. Son matériel, certes joli, n’est pas non plus transcendant. Mais ce qui attire devant ce jeu, c’est la réputation élogieuse de son aîné, Basari, et il est donc tentant de découvrir Edel, Stein & Reich.
Vincent, éminent pratiquant de Basari, se coltine la règle et nous l’expose dans la foulée, impressionné par ses similitudes très fortes avec le jeu original, si l’on excepte le jeu à 5 joueurs (mais là on est 4, alors tout va bien ;-).
La partie se déroule dans un climat Vincent, rompu aux techniques qui marchent
Le jeu est délicieux : les négociations
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La bonne ambiance est de rigueur autour de ce jeu… Lolive, qui s’inspire peut-être de
La dernière manche tourne effectivement |
Décompte final
Vincent remporte cette partie avec un total de 86 millions
d’euros, devant Lolive, dépassé in-extremis, avec 72 millions,
Ludo le gars avec 68 millions et Jérôme avec 67 millions.
Débriefing
Edel, Stein & Reich est un excellent jeu, offrant des parties tendues et
une ambiance du tonnerre, ce qui est souvent le cas dans les jeux où
il y a moins d’actions à réaliser que le nombre de joueurs. Personnellement,
j’adore ce mécanisme car il génère des négociations
fines, où il faut savoir s’arrêter sans s’emballer.
Il me semble qu’à l’exception de Jérôme qui est resté
dubitatif sur l’intérêt de ce jeu, les 2 autres joueurs ont également
adoré ce jeu et que Ravensburger va réaliser 2 ventes dans les
prochains jours 😉
Au niveau des enseignements de jeu, sur cette partie, je constate que l’argent
est fondamental pour l’emporter et que la stratégie utilisée par
Lolive était certainement la meilleure, même si elle ne lui a pas
suffi pour l’emporter. Tenter de placer sa carte d’acquisition d’argent 1 coup
sur 2, au moins, paraît être un très bonne stratégie,
car, au pire, on négociera quelques pierres et on pourra peut-être
obtenir une majorité ici ou là.
Les cartes d’événements sont appréciables car, sans dénaturer
ou renverser le jeu, elles contribuent à le pimenter en amenant, de temps
à autres, des déséquilibres et des conflits d’intérêt.
Très bon.
Edel, Stein & Reich est donc un jeu que j’ai vraiment aimé jouer
ce soir et je pense qu’il va ressortir souvent sur la table, voire chez des
amis, car le format « voyage » de la boîte est un réel
atout. Indispensable.