Grande soirée ludique aujourd’hui, avec plein de monde aux Ludophiles pour cette journée de reprise d’activités à Saint Just d’Avray. Pour ma part, alors que nous avons eu jusqu’à 4 tables en simultané, j’ai joué à deux « vrais » jeux : Amerigo , parce que je veux continuer à l’approfondir en ce moment, et puis la découverte de Praetor , un jeu que j’ai obtenu à l’échange récemment et qui a plutôt bonne presse…
AMERIGO
Pas de problème, c’est bel et bien ma boîte ! L’autographe, en haut à droite, le prouve…
On voit le père Lucarty qui se creuse la tête… Pas bon ça 😉
Sur le plateau général, on peut voir que Lucarty a placé pas moins de 4 comptoirs, contre 2 à Yannick et moi et 1 seul pour Yohel…
Franchement, le jeu séduit tous les joueurs à qui je le présente. Et ça ne fait pas exception ce jour…
En cette fin de deuxième manche, le 1/2 joueur s’apprête à remplacer notre cher Lucarty, ce dernier s’étant engagé sur deux moments ludiques et comme il n’a pas le don d’ubiquité… Du coup, Tristan suit plusieurs tours de cette manche et de la suivante pour être fin prêt à prolonger le travail de son aîné…
Sur cet axe de la piste marron, au moins, je ne suis pas à la traîne… Et je suis assez content des deux nouvelles tuiles prises : la première pour faire une remontée fantastique quand je le sentirai sur la piste blanche, la deuxième pour essayer une stratégie de conversion des cubes en or (division par 2 au lieu de 3).
Forcément Yannick couine un peu… 😉
Fin de la troisième manche…
Fin de la quatrième manche avec une piste marron terminée pour moi. Yes ! Mes 12 canons collectés ne sont par contre pas représentatifs puisque j’en dépense beaucoup pour contrer les pirates ce tour, ceux-ci étant renforcé de deux unités par la tuile Pirates + 2 que Yannick s’est fait une joie de prendre.
Comme souvent, les fins de parties se jouent debout !
Le tableau individuel de Yannick une fois la partie achevée…
Les éléments de Yohel…
Belle soirée ludique, avec 4 tables en simultané, dont la nôtre sur Amerigo. A noter que c’est la première fois que j’y joue à 4 (ou plutôt 4 et 1/2 comme vous le comprendrez plus tard)… Yannick joue les éléments blancs, Lucarty les rouges, Yohel les jaunes et moi-même les bleus.
Fin de première manche sur les cinq que comporte la partie, avec une grosse avancée sur la piste marron pour moi et une tuile de progression qui me plaît bien. A noter que c’est un peu la course sur cet axe à 4 joueurs ! Le choix se restreint vite…
Pas violents les pirates aujourd’hui…
Lucarty termine une magnifique île avec 3 comptoirs, ce qui va lui permettre de marquer 6 fois le n° du sablier en cours, soit 24PV, en plus du bonus de 3PV pour avoir terminé l’île et des 7PV liés aux bâtiments posés ! Total : 34PV…
Fin de la deuxième manche, avec de grosses stratégies comptoirs / bâtiments pour Lucarty / Tristan et Yohel (il va affirmer celle-ci dans pas longtemps). En revanche, pour Yannick et moi, on est plutôt dans le panachage et on a pris comme du retard…
Je fais mon opportuniste face au joueur blanc : je place un comptoir sur cette grande île puis j’y place plein de bâtiments lucratifs !!! Du coup, j’empoche pas moins de 18PV sans compter les denrées qui se trouvaient sur les cases…
Ca y est : Tristan a remplacé Lucarty…
Oulha ! Yohel a voulu me jouer un coup analogue à celui que j’avais fait à Yannick en venant placer un comptoir sur MON île… En ayant réussi à prendre la place de premier joueur (grâce à la tuile marron), je parviens à construire heureusement avant lui. Du coup, alors que j’avais tout prévu pour remplir toute l’île d’un coup, je suis contraint, à cause de la place prise par son satané comptoir, de laisser une pauvre case vide ! Arghh…
Il ne reste plus qu’une dernière manche et la victoire semble quand même se jouer entre Tristan et Yohel…
Fin de la cinquième manche…
Celui de Lucarty / Tristan…
Et les miens…
Durée de la partie : 2 heures 15 minutes – Note de cette partie : 17 / 20
Scores :
Piste
Or
Biens
Progression
Actions spéciales
Total
Yannick (blanc)
73
12
1+0+18+5+2
15+12
15
153
Lucarty / Tristan (rouge)
96
0
21+20+2+20+1
1+6
1
168
Yohel (jaune)
107
6
4+0+4+2+20
10+6
15
174
Ludo le gars (bleu)
86
10
6+21+2+1+1
15
15
157
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
-Un côté épique assez jouissif,
– L’excellente tenue de ce jeu à 4 joueurs, une configuration parfaite à mes yeux,
– Les scores très proches malgré des stratégies fondamentalement différentes…
On a moins aimé
– La durée qui augmente sensiblement avec le nombre de joueurs.
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PRAETOR
Proposé par les éditions Sans-Détour, plutôt jeux de rôles habituellement, et Play Win, ce Praetor n’aurait jamais rejoint ma ludothèque si je n’en avais lu un bien fou sur le site de François Haffner (ici : http://jeuxsoc.fr/?principal=/jeu/praet? ). Par contre, au-delà du système de vieillissement des ouvriers et de leur mise en retraite, je n’étais pas fan du tout des illustrations du jeu… Restait à y jouer, donc !
Chacun dispose d’un petit plateau individuel sur lequel sont placés les ouvriers (les dés) et le jeton de positionnement sur la piste de moral. Les ouvriers, dont l’expérience est indiquée par la valeur du dessus du dé, sont soit placés tout à gauche (en réserve : prêts à être formés), soit dans les deux cases bleutées suivantes (en formation), soit sur la piste des ouvriers actifs (fond bleuté), soit sur la piste des ouvriers à la retraite (cases oranges).
Autant le dire tout de suite : cette partie est déjà mythique car avec un Laurent Chtivival à la table, on ne peut pas jouer sereinement 😉 N’est-ce pas Yohel qui se fait arracher les poils du bras…
Fin de première manche, avec 4 nouvelles tuiles placées en tout : une carrière de pierre par Laurent et une autre par Yohel, alors que j’ai ajouté un camp de travail (pour faire bosser les retraités plus tard dans le jeu) et un forum (pour gagner de l’argent en fonction des ouvriers actifs possédés). Bien sûr, personne ne sera tenu de n’activer que ses propres tuiles : on pourra activer celles des autres moyennant une petite rétribution financière…
Nous n’allons pas tarder à nous rendre compte que nous ne construirons pas autant de tuiles de cité à chaque manche…
Voici donc mon petit plateau alors que débute la quatrième manche…
Ca y est la chtidéliromania redémarre…
Je construis cette tuile oracle car je pense, subitement, qu’il est possible et très rentable de faire monter mon jeton sur la piste de moral. En effet, une autre tuile convertit la valeur atteinte en PV immédiats et, en fin de partie, la valeur atteinte est encore comptabilisée. Donc, wait and see…
J’ai pris une petite avance sur la piste de score.
Bien, bien, bien : mon jeton sur la piste de moral est au bout ! Mais nous nous sommes trompés, à mon désavantage : j’aurais dû l’atteindre un tour plus tôt (deux masques sur le disque d’action et pas un)…
Yohel ne va pas s’en laisser compter par la suite, m’empêchant à chaque fois de renouveler ce placement hyper lucratif sur le temple de Venus, s’y mettant lui-même pour empocher 0 PV, mais m’en privant du même coup… 🙁 Bien joué Yohel…
On découvre un jeu bien malin au final, assez exigeant et plutôt surprenant avec cette fausse impression de jeu rapide qui se transforme en jeu costaud. En revanche, je n’adhère toujours pas mieux aux illustrations des tuiles, lesquelles rendent la lecture du jeu assez indigeste pour moi. Yohel et Laurent pensent la même chose…
Oui, je sais, je réfléchis ! En même temps, si je ne fais pas d’erreur, je devrais gagner, mais avec Yohel on ne sait jamais et il faut rester concentré jusqu’au bout…
Le petit plateau final de Laurent, avec 5 ouvriers actifs et 3 retraités, ainsi qu’une piste de moral au bout.
Mon plateau, avec 2 ouvriers actifs et 4 retraités (population vieillissante). Toujours aussi content de ma piste de moral…
Le jeu se joue de 2 à 5 joueurs, avec une configuration initiale qui change en fonction du nombre. Ici, comme nous sommes 3, vous pouvez voir qu’on a placé trois mines d’or (une par joueur, marquée d’un jeton violet pour Laurent, d’un jaune pour Yohel et d’un noir pour moi) et trois tuiles neutres (un campement des ouvriers à gauche, un avant-poste impérial au centre et un marché à droite). L’illustration en bas de chaque tuile indique un pouvoir spécial associé à la tuile et qui sera activé, pendant la partie, lorsqu’on y placera un ouvrier.
Enfin, une piste de scores est placée sur la table, avec une zone pour l’ordre du tour à droite (ordre inverse des scores actuels), ainsi qu’un étalage de tuiles de cités (une de plus que de joueurs) et une tuile de mur. Evidemment, c’est à partir de cet étalage qu’on pourra agrandir la cité de départ (les 6 tuiles initiales) grâce à un système de jeu hyper simple et logique : à son tour, soit on construit une tuile de cité (en payant les ressources indiquées en haut à gauche), soit on active une tuile de la cité (en plaçant un ouvrier sur le disque d’action du bas), soit on active une tuile de cité spéciale (sans placer d’ouvrier). Et on poursuit ainsi jusqu’à ce que chaque joueur n’ait plus d’ouvriers actifs. Débute alors une nouvelle manche, sauf si la pile des tuiles de cité ou de murs est épuisée. Et c’est tout…
Ah oui, quand même !!! 🙂 Inquiétant ce garçon…
Fin de la deuxième manche à présent, avec 3 nouvelles tuiles ajoutées, ce qui donne l’impression que le jeu va se dérouler super vite !!! A ce moment précis, aucun de nous trois n’apprécie vraiment le jeu, persuadé qu’il sera terminé avant d’avoir vraiment commencé, ce qui est très frustrant et n’incite pas à miser sur le long terme. Mais, en fait, on sera surpris, vous verrez… 😉
Fin de troisième manche, avec l’ajout de 3 nouvelles tuiles de cité… Mais ce sont les activations de tuiles qui commencent à devenir tendues, surtout qu’on élargit petit à petit notre nombre d’ouvriers actifs (via le campement des ouvriers), et ce même si ceux partant à la retraite ne vont pas tarder à y aller…
Fin de la quatrième manche.
Aïe ! Mais ça fait mal !!!
Fin de manche, à nouveau, et la partie s’allonge, s’allonge, s’allonge… En même temps, tant mieux ! 🙂
Nouvelle fin de manche. Avec tous ces dés de valeur 5, il va y avoir de la mise en retraite… A noter la présence de dés de valeur 6 puisque ce sont des retraités remis au travail grâce au camp de travail que j’avais construit au tout début de la partie…
Et là, ça fait mal, très mal même, à mes adversaires, puisque je vais marquer pas moins de 16 PV d’un coup grâce au temple de Venus construit par Laurent et activé par votre serviteur…
Fin de manche, encore, et toujours une partie qui ne termine pas, voire elle commence à trop durer : on prend mal à la tête avec ce foisonnement de possibilités, ces comptes permanents pour bien transformer telle ou telle denrée au bon moment, s’emparer de telle autre, et j’en passe…
Ca va se finir, ça va se finir… On est à nouveau en fin de manche et chaque tour devient de plus en plus crucial, les combos se multipliant…
Encore une fin de manche : l’avant-dernière ! Ouf… 😉
Le plateau de Yohel, avec 3 ouvriers actifs et 3 retraités, mais une piste de moral qui lui coûte cher : 0 PV… Tiens, je n’en ai pas parlé : au-dessus de son plateau, vous pouvez voir les tuiles de mur qu’il a construites pour des gains cumulatifs (là, il s’est gavé !!!)…
Et voici, donc, la vue finale du plateau une fois cette énorme partie achevée…
Durée de la partie : 4 heures !!! – Note de cette partie : 14 / 20
Scores :
Piste
Ouvriers
Moral
Ressources + or
Total
Laurent (violet)
124
15
16
5
160
Yohel (jaune)
180
10
0
1
191
Ludo le gars (noir)
189
7
16
2
214
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
– Le système de vieillissement des ouvriers, jusqu’à leur mise en retraite (avec possibilité de les faire bosser quand même !),
– Le renouvellement obligatoire des parties, grâce aux tuiles qui sortent aléatoirement,
– Les possibilités stratégiques variées : investir dans des tuiles cité, miser sur les murs, faire progresser son moral, …
– La partie qui monte en puissance, jusqu’à atteindre moult possibilités (un peu à la Agricola avec le nombre d’ouvriers qui croît, le nombre d’actions disponibles aussi),
– L’envie de revoir le jeu pour tenter d’autres choses maintenant qu’on mesure mieux les tenants et aboutissants des actions réalisées,
– La simplicité du système de jeu, pour des possibilités maximales !
On a moins aimé
– Le livret de règles, rédigé avec les pieds -sic- et comportant des erreurs (ah, cette couleur jaune qui est en fait verte !),
– Le look des composants, rendant la lecture du jeu pénible,
– La durée de la partie ce soir, mais ce n’est pas que de la faute du jeu 😉
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encore merci de nous permettre de « vivre » une partie pour mieux en comprendre le sel 🙂
j’ai enfin bien compris Praetor 😉
Mais de rien 😉 Et au plaisir de te voir à Essen…