Participants
– Jérôme, qui va pouvoir découvrir ce qu’est un VRAI jeu d’enchères,
– Vincent, amateur de jeux intermédiaires et fun, un tantinet tendu, de Medici peut-être…
– Sébastien, qui n’avait pas trop aimé Râ, mais qui accepte de laisser une chance à Medici,
– Sandie, un peu dans la même situation que son pote,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Aussi incroyable que cela pourra paraître à certains, personne autour de la table ne connaissait Medici ! Alors que ce jeu est sorti voici 8 ans, qu’il a été signé par l’un des tous meilleurs auteurs de jeux contemporains, aucun de nous n’y avait jamais joué. Alors, je me colle à la règle, heureusement rapide à lire et à comprendre, et nous attaquons la partie en quelques minutes.
Jérôme prend les pions rouges, Vincent les jaunes, Sébastien les bleus, Sandie les violets et Ludo le gars les éternels verts. Et hop, en route pour l’Italie de la Renaissance, version Knizia, c’est à dire version abstraite 😉
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Décompte final
Sandie remporte cette partie avec un total de 95 points,
devant Vincent avec 94 points, Ludo le gars avec 89 points, Jérôme
avec 79 points et Sébastien avec 69 points. Le détail, époque
par époque, est le suivant :
Epoque 1
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Epoque 2
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Epoque 3
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Bonus denrées
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Total
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Jérôme |
41
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44
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59
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20
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79
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Vincent |
51
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61
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84
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10
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94
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Sébastien |
33
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43
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49
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20
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69
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Sandie |
50
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73
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95
|
0
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95
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Ludo le gars |
32
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48
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69
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20
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89
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Débriefing
Excellent. Ce jeu nous a paru excellent. Simple, fluide, agréable, tendu,
malin, précis, … excelllent dis-je ! Tout le monde a adoré,
à l’exception peut-être de Sébastien qui lui a préféré
Râ finalement, ce que j’interprète comme étant un aveu de
non-appréciation, pour l’instant, des jeux d’enchères (puisqu’il
n’avait pas vraiment accroché à Râ auparavant… 😉
En quoi Medici est-il si bon ? Certainement dans la simplicité logique
de ses mécanismes. Aucune méthode complexe, aucune voie détournée
pour acquérir des points de victoire, on voit tout tout le temps, et
c’est (presque) reposant. Ensuite, le jeu est rapide sans être de courte
durée, et on ne s’ennuie jamais. C’est un vrai régal de se freiner
pour ne pas acheter trop tôt des lots qui se révéleraient
peu lucratifs. Souvent on se laisse aller à acheter un lot qui nous plaît
parce que 2 cartes sur 3 nous intéressent mais on oublie que la carte
qui nous gêne, et bien on la garde ! Et elle peut nous encombrer lorsque
d’autres lots vont se présenter et sur lesquels on n’aura plus le droit
d’enchérir…
Medici est fluide et tendu, on doit tout le temps jauger ce qui est le plus
judicieux, en prenant des risques, en étant jamais sûr que la carte
convoitée sortira vraiment (certaines sont écartées face
cachée avant l’entame), bref on joue pour de vrai…
La partie nous a emballé et nous avons un peu débattu apfrès
celle-ci, en convenant qu’il est intéressant de calculer, après
coup, le rendement de nos investissements, époque par époque.
Jérôme a d’ailleurs rapproché ce calcul de celui de Dicke
Kartoffeln…
Ainsi, par exemple, on voit que le plus grand rendement est l’oeuvre de Sandie
(époque 2) et Vincent (époque 3) avec une augmentation de leur
capital respectif de 23 points. A l’inverse, le plus faible rendement incombe
à Ludo le gars (époque 1) avec la misère de 2 points d’augmentation…
Ces deux valeurs ne tiennent pas compte des investissements à long terme
basés sur les denrées (bonus de 10 ou même 20 en cas d’atteinte
des 2 plus hautes cases), sur lesquels Sandie n’avait absolument pas misé.
En tout état de cause, le meilleur rendement moyen par époque
est l’oeuvre de Sandie avec une augmentation moyenne de 21,67 points. Pas mal…
Medici va sortir souvent. Enfin, je l’espère vraiment, tant il a plu
ce soir aux joueurs présents.