[13/12/2003] Medici

Participants
– Thierry Langlais, le sympathique auteur de Dame Souris,
– Alain, grand habitué de la Maison des Jeux de Saint-Fons,
– Philippe, joueur invétéré, adepte de Carolus Magnus comme du Backgammon,
– Pascal, président de l’association FONA, organisatrice de cette nuit du jeu contre le cancer,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Saint-Fons est l’un des rendez-vous incontournables où j’apprécie vraiment de me rendre pour assouvir mes plaisirs ludiques.
Comme, en plus, cette manifestation s’inscrit dans une logique de bonne action (participation à la lutte contre le cancer), je ne vois pas pourquoi je me priverais de m’y adonner… Surtout que, cette fois, la nuit du jeu ne se chevauche pas avec nos journées thématiques des Ludophiles.
Histoire de se faire un bon jeu de mise en route, pas trop long, je suggère un petit Medici à l’assistance de joueurs en quête de table. L’un de nous connaît également le jeu (Philippe), et Pascal a eu l’occasion d’y jouer une fois, voici assez longtemps.
Chacun prend les pions d’une couleur : blanc pour Thierry, violet pour Alain, rouge pour Philippe, jaune pour Pascal et vert pour Ludo le gars. Un court exposé des règles de la part de Philippe et votre serviteur, et hop, zou, en route pour l’Italie de la Renaissance !


De dos : Thierry, à sa gauche le nez dans son verre : Alain,
en haut : Philippe, à droite : Pascal. Tous en route pour de formidables
enchères colorées…


Une vue générale en fin de première phase. Seul
Pascal est en déficit par rapport à son capital de départ
(30), alors que Thierry et Philippe se tirent la bourre en tête
de classement…


Une vue générale en fin de seconde phase, avec une belle
progression de Philippe, qui vire seul en tête, et une remontée
importante de la part de votre serviteur (notamment en raison d’une première
place sur 2 pyramides)…


Une vue en fin de 3ème et dernière phase, avec une victoire
de Philippe (rouge) devant Pascal et Alain qui ont tous deux réussis
un sacré come-back dans le jeu. En ce qui me concerne, ayant préféré
assurer la première place grise au lieu d’atteindre l’étage
20 des verts, je constate que je n’ai pas toujours fait les meilleurs
choix (3 de mes marqueurs, correspondant à 5 étages, ne
me rapportent rien à la fin, soient un total de 5 cartes colorées
non exploitées sur 15 pour l’ultime phase)…


Pascal fait progresser ses marqueurs jaunes, en fonction de la couleur
des cartes qu’il a accumulée lors de la première phase
de la partie…


Alain semble fort hésitant au moment de
participer ou non à l’enchère. C’est souvent comme cela
dans Medici : une seule carte vous intéresse dans un lot plus
gros…


Pascal semble défier Thierry : « Alors
tu le veux ce lot ? ». Plus la fin de partie approche, plus les
lots choisis ont de l’importance et il ne faut jamais acheter quelque
chose à la légère, les défausses étant
prohibées…


Une autre vue finale, où les marqueurs
de scores verts et blancs ne sont pas très bien placés
;-))) Nous en discuterons post-partie avec Thierry, et je lui conseille
de ne pas renouveler l’erreur d’acheter trop de cartes trop tôt,
tout en jouant sur tous les tableaux : il vaut mieux se concentrer sur
2 pyramides, voire tenter le coup sur une troisième…

Décompte final
Philippe remporte cette partie avec un total de 108 points,
devant Pascal avec 96 points, Alain avec 94 points, Ludo le gars avec 83 points
et Thierry avec 72 points. Le détail, époque par époque,
est le suivant :

Epoque 1
Epoque 2
Epoque 3
Bonus final de denrées
Total
Thierry (blanc)
57
65
72
0
72
Alain (violet)
36
45
74
20
94
Philippe (rouge)
56
75
108
0
108
Pascal (jaune)
28
59
76
20
96
Ludo le gars (vert)
44
69
73
10
83

Débriefing
Quel beau jeu ! Très simple à mettre e oeuvre, il génère
une bonne ambiance autour de la table, tout en offrant de sympathiques dilemmes
(prendre, pas prendre ? à combien prendre ?) et en permettant d’enchaîner
les parties de par sa durée assez courte.
Tout le monde a été emballé par le jeu et nous décidons
de remettre le couvert, avec un 6ème joueur. Ca
se passe là
.

Au niveau des enseignements tactiques, il est clair que Thierry et moi avons
eu tendance à acheter trop tôt, trop cher e t trop diversifié,
pour espérer quoi que ce soit. En revanche, après une étude
des positions finales de Philippe, je suis sidéré de voir qu’il
n’a aucun bonus et qu’il a joué sur toutes les pyramides ! En fait, en
ce qui le concerne, il a construit sa victoire autour d’acquisitions à
très faible coût, ce qui peut être une stratégie gagnante,
la preuve !
Alain, quant à lui, a passé le plus clair de son temps à
acheter, cher souvent, la carte 10, même si celle-ci n’apporte aucune
amélioration dans les étages des pyramides. En revanche, elle
assure pratiquement la première place pour les gains liés aux
valeurs des cartes.

Un vrai bon jeu, allez on remet ça ;-).

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