En fin du premier round d’actions des joueurs du premier tour (sur 3 maximum) de la partie. En
commençant par Vincent (bleu), nous avons tous pris le contrôle d’une cité byzantine de puissance 3 (d’où un gain de 3 PV sur la piste violette pour chaque joueur)… |
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La partie a déjà pas mal progressé et on peut voir, au premier plan, l’état de mon plateau
individuel : pas de changement dans l’organisation de mes forces bizantine et l’apparition d’un renfort précieux chez les arabes : le calife blanc en tant que leader militaire… |
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L’ambiance en début de partie est très sympa, le jeu semble prometteur (malgré la lourdeur de
l’explication, le système est à présent très fluide) et nous testons diverses choses, pour voir… |
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Vincent, l’un des mieux placés à priori sur le plateau avec Franck (jaune), se montre assez
sceptique, d’emblée, sur cette fin de partie possible sur une prise de Constantinople par les bulgares… |
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Ma stratagie de jeu lors du 1er tour : prendre le contrôle d’un maximum de cités violettes, les
faire grandir le cas échéant, tout en marquant ainsi des PV sur la piste violette et prêt à encaisser plein de revenus violets en fin de ce tour… |
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Et hop ! Les bulgares commencent à s’y mettre avec la prise de Thessalonica par Sylvain, une
prise qui va générer pas mal de tensions environnantes puisque les 3 autres cités sont occupées par 3 joueurs différents (sauf moi !)… |
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Logique : à force d’attendre que je buge mon pion d’armée arabe pour attaquer la cité bizantine
bleue du haut, Vincent prend les devants et vient attaquer ma cité arabe avec son pion d’armée byzantin afin de m’affaiblir. Je gagne cette bataille mais je n’aurai plus assez de
force pour gagner, par la suite, le combat avec la cité byzantine visée initialement… |
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Fin de premier tour de jeu après 1 heure 30 d’intense réflexion. La situation est favorable à
Franck et à Vincent, même si pour l’instant rien n’est joué. Je me dis que je ne suis pas trop mal avec mes gros revenus violets, à condition bien sûr de les rentabiliser et de
résister aux inévitables attaques ennemies qui pourraient survenir sur mes grosses cités byzantines… |
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Nous entamons le deuxième tour et les bagarres vont se multiplier, après que nous ayons renforcé
nos armées (très très appauvries après le premier tour de jeu). Ici, Franck améliore une de ses cités arabes grâce à l’action spéciale requise… |
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Voilà, voilà, là je couine bien comme il faut car je me suis fais sabrer deux de mes trois
grandes cités violettes, d’abord par Sylvain (grâce à l’intrusion soudaine de son pion d’armée byzantin qu’il avait récupéré devant lui) avec une guerre civile, puis par Franck,
légitimement puisqu’il arrivait avec ses forces arabes… |
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Les jets de dés sont très nombreux et, du coup, leur incidence sur le jeu n’est pas si décisive
que ça. Ne parlons pas de hasard pour la résolution des conflits, car le fait qu’une chance sur deux que le jet soit réussi a tendance à lisser les probabilités autour de 1 sur 2
sur pas mal de lancers… |
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Vue générale de la situation en fin de deuxième tour de jeu, après 1 heure 45 de jeu. La donne a
changé concernant Sylvain et moi : nous sommes plus distancé au score et disposons d’assez peu de revenus pour le dernier tour. Quant à Franck et Vincent, ils caracolent toujours en
tête… |
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Explication détaillée de l’entame du dernier tour car cela en vaut la peine… Je suis premier
joueur et prends l’empereur. Vincent, second joueur, jubile alors et choisit l’action spéciale de faire attaquer les bulgares. En effet, il nous montre que n’importe lequel de nous
4, en remportant le siège de Constantinople à présent, peut gagner la partie (moi le premier, malgré mon retard au score arabe)… Je couine, évidemment, mais cela est très décevant
pour tous : comment un jeu aussi riche et dense peut-il ainsi se jouer sur un jet de dés ? |
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La résolution du siège (ma milice est à 0, donc pas de lutte auparavant) est très simple : si je
ne jette pas 3 dés ou plus avec des valeurs de 4 ou plus, Vincent a gagné la partie instantanément ! Ouf pour la logique de la partie ! J’en réussis 3 et la partie se poursuit avec
6 pertes bulgares (2 fois 3) sur les 11 cubes. Comme il ne leur reste que 5 cubes il n’en ont pas plus que la valeur de la cité (5 aussi) et ils perdent. Pour combien de temps ?
Sylvain va à son tour pouvoir essayer mais ses chances à lui seront beaucoup plus minces… |
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Pour gagner Constantinople et donc la partie, Sylvain aurait dû n’encaisser aucune perte avec
les bulgares, mais il a subi une lourde défaite et on va donc vivre un dernier tour normal… |
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Lors de ce dernier tour, Franck râtisse les dernières et précieuses cités perses sur la gauche
avec ses arabes, zone où aucun autre joueur ne peut se rendre avec ses pions d’armée. Nous grimaçons tous devant cette avancée qui va mener Franck vers une victoire
inconstestable… |
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La partie vient de s’achever, après un troisième tour de 1 heure 15 et voici la configuration
finale. Ce dernier tour aura été assez mécanique, avec une extension à l’ouest de Franck, un jeu central de Sylvain et des constructions d’églises et de mosquées par Vincent et
moi-même. Pas de surprise sur le nom du vainqueur, mais une bizarre impression de partie pas si fun et variée que cela, avec des moments pas très sympathiques (les bulgares et
Constantinople, les rounds d’actions trop nombreux lorsque les joueurs tardent à passer, la répétitivité des actions réalisées, …). Bon, on est un peu déçu, mais comme c’est un
Wallace, on ne dira pas que le jeu sera remisé à tout jamais… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– Le matériel proposé, très agréable à manipuler (quoique un poil risqué avec des chutes possibles de disques),
– Le thème du jeu, bien présent, et qui donne encie de jouer,
– Les choix souvent cornéliens qui s’imposent aux joueurs.
On a moins aimé
– La longueur de la partie et la répétitivité de ses tours,
– Le côté frustrant lié aux bulgares même si je veux bien entendre qu’entre bons joueurs il suffit de s’en méfier comme de la peste (d’où un aspect négatif qui doit devenir
positif),
– Les scores trop équilibrés, ce qui empêche de savoir vraiment sur qui cogner (qui est vraiment en tête ? qui le restera ?). |
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Scores de la partie :
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Tour 1
Arabes
Byzantins |
Tour 2
Arabes
Byzantins
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Tour 3
Arabes
Byzantins
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Cités
Arabes
Byzantins |
Total |
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Vincent (bleu)
|
18
22 |
22
26 |
28
30 |
8
3 |
69 |
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Lucarty (rouge)
|
19
17 |
20
23 |
24
24 |
10
2 |
60 |
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Franck (jaune)
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15
26 |
23
28 |
29
30 |
11
3 |
73 |
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Ludo le gars (vert) |
16
21 |
20
23 |
22
33 |
4
4 |
63 |
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Note du jeu (sur cette partie) : 13 / 20
Durée de la partie : 4 heures 30 minutes |
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Concernant le « problème » des Bulgares à Constantinople : pour éviter que la partie ne se joue « sur un jet de dés », il « suffit » de ne pas attaquer Adrianople (la ville adjacente à Constantinople) à moins d’être sûr de son fait (6 points d’avance sur les Arabes), sinon c’est effectivement donner l’opportunité à un adversaire de gagner la partie sur un jet de dés (une chance sur deux au mieux si les Bulgares sont au complet et que l’Empereur n’intervient pas).
Deux heures pour expliquer les règles, ça me paraît bien excessif, surtout qu’il me semble que c’est toi qui avait commis la traduction française des règles… Je mets en général 30 minutes pour tout expliquer. On passe rarement tant que les trésors et les cubes ne sont pas épuisés, et le jeu est à mon sens bien assez riche pour ne pas paraître répétitif.
30 minutes! Whaou! On est un peu dure de la comprenette alors après une journée de travail! ou faut qu’on arrête les bières 🙂
Sur une 2ème partie, on ne jouerai probablement pas de la même manière. Même s’il y a des joueurs très joueurs avec les Bulgares.
Franck, le joueur jaune