[15/01/2010] Alcazar

Un nouveau jeu d’Essen découvert ce soir en compagnie de mes voisines et de leurs amies : Alcazar, un jeu de Kramer au look évident de Torres, tant au niveau des composants que de l’impression laissée par une première lecture rapide de la règle. Mais en fait il n’en est rien…

ALCAZAR :


Une boîte énorme et des tonnes et des tonnes de blocs de châteaux, histoire de redevenir, le temps d’une partie, un p’tit gnenfant en train de jouer à empiler des cubes… Mais
attention, il y a un but du jeu : placer ses nobles et ses deux Grande le plus haut possible dans les châteaux qui vont voir le jour…

Odile, première joueuse, vient de jouer son premier coup : elle joue la carte 29 (une des 10 de sa main de départ) et elle a opté pour l’implantation d’un château de valeur 5 (3
blocs au sol + 1 au niveau 2). Elle a placé un étendard violet dessus, pour identifier le château, et a choisi de mettre un de ses nobles blancs au niveau 2…


Voici la vue après un tour de jeu plein : 4 châteaux créés (sans surprise) avec à chaque fois le noble d’un joueur dessus. a noter que Béatrice a choisi de mettre directement un de
ses deux Grande…

Un peu plus tard, Odile hésite entre encaisserles gains liés à l’expansion d’un château et placer un nouveau noble sur celui-ci, pour le même coût. Bon système que cette équivalence
entre gains et coûts à l’instant t …

Rien n’interdit d’être présent à plusieurs dans un même château, voire même cela peut ider à le faire croître plus rapidement et, donc, à faire grimper sa rentabilité…

Béatrice a très bien débuté la partie et elle a placé beaucoup de nobles sur le plateau. Le système de cartes numérotées, à la Acquire ou Big City, ne me convainc pas totalement…

Ce château devient décidément de plus en plus grand et je viens d’y placer un pont entre deux de ses tours. Avec un Grande ainsi haut placé, je suis assuré de marquer 2X3
points (niveau) en fin de partie, c’est-à-dire comme Odile avec ses 2 nobles blancs…


Une vue générale de la situation alors que les espaces non encore construits se réduisent et que certains châteaux ne vont pas tarder à n’être plus fusionnables. A noter que lors de
leur implantation, les châteaux doivent être espacés de 3 cases et d’une case des villas (blocs isolés)…

Clara et Blandine se sont un peu calmées, parce que, comment dire, jusque là elles s’étaient faites bien remarquer par leur excitation…

Odile joue clairement la gagne et elle place ici son dernier noble, alors que s’il reste des ponts, il reste bien peu de blocs (condition de fin de partie)…

Pour savoir où chacun en serait si la partie s’arrêtait, il faudrait compter les positions de chaque noble. Pas très envie… Sinon, à noter que la seule manière d’éjecter un noble
adverse est, soit de jouer la carte numérotée où il se trouve (ce qui voudrait dire qu’il l’avait placé là imprudemment), soit de placer un pont au-dessus de lui. Dans les deux cas,
le joueur est dédommagé financièrement à hauteur de la valeur du château…

C’est sur cet ultime coup qu’a la chance de bénéficier Odile (Béatrice n’a pas clos la partie à son tour) qu’elle va tout faire péter ! Observez la situation : deux de ses
nobles sont au niveau 4 et attendent clairement l’arrivée providentielle d’un pont. Ce dernier va relever leur niveau de 1 et le noble blanc sous le pont va également grimper de 2
niveaux. Sachant que, ce faisant, elle aura le droit d’intervertir deux de ses pions dans ce château, on voit bien où va aller son Grande…


Bilan du magnifique coup d’Odile : elle est passée de 17 points dans ce château (3X2 + 4 + 4 + 3) à 23 points (5X2 + 5 + 5 + 3), d’où un gain ultime de 6 points…

Première vue finale de la situation, orientée côté du grand château sus-cité…

Et la rituelle photo finale vue de dessus…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Les blocs et les ponts, donnant irrésistiblement envie de jouer à un jeu d’empilement,
– La simplicité générale de la règle et leur logique
,
– Les gros coups bien vicieux qu’on peut tenter de faire à ses adversaires…

 

On a moins aimé
– Le système de numérotation des cases pour implanter un château,
– La relative froideur du système de jeu, couplée à une prise de tête pas très agréable,
– La gestion de l’argent, bien moins tendue que ce qu’on n’avait espéré au départ,
– Le côté « sous-Torres » du jeu. Dommage.

Scores de la partie :

 

Béatrice (jaune) : 25 (reste de 164 réals)
Odile (blanc) : 41 (reste de 198 réals)
Clara (rouge) : 13 (reste de 172 réals)
Blandine (bleu) : 28 (reste de 219 réals)
Ludo le gars (vert) : 34 (reste de 239 réals)


Note du jeu (sur cette partie
) : 13 / 20

 

Durée de la partie : 2 heures

 

 

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