Participants
– François H. avec sa poterie cassée, assez revanchard il faut bien le dire,
– Julie, un vrai lion mésopotamien,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Deuxième partie avec François Haffner. On remet le couvert en quelque sorte.
Chacun conserve le symbole de la première partie : François la poterie, Julie le lion et moi-même la vache sacrée.
La partie démarre avec une tension générale beaucoup plus marquée et une ambiance à la réflexion. François décide dès l’entame de se placer au centre du plateau, j’opte pour l’un des angles et Julie pour l’angle diagonalement opposé. Il semble que chacun ait décidé de travailler dans son coin.
Mais… c’était sans compter sur les attitudes belliqueuses de François et de moi-même qui décidons d’en découdre à tout bout de champ. Le jeu s’oriente donc vers de fréquents conflits entre François et moi, tandis que Julie construit un monument bleu et vert dans son angle, lui garantissant des revenus réguliers.
Je tente alors de briser la logique des monuments telle qu’on la pratique habituellement : placer une 4ème tuile différente dans un espace de 4 favorable à un monument freine les ardeurs haffneriennes, qu’elles soient vertes ou noires… Nous verrons plus tard que Julie engrange de précieux points pendant ce temps, mais, dommage pour elle, dans seulement 2 couleurs…
C’est alors que Julie remporte un mémorable conflit externe, en sortant 5 renforts verts de derrière son paravent ! Je gicle littéralement du bas du plateau avec les tuiles vertes de mon royaume et elle marque un nombre impressionnant de points verts. Chapeau bas…
La partie se poursuit avec un véritable équilibre, et il est bien difficile d’émettre des hypothèses sur le nom du vainqueur…
Me rendant compte que je ne parviendrai pas à récupérer des points via des monuments, je tente alors de glaner de ci de là des cubes par la pose de tuiles de la couleur en question, dans le seul but d’équilibrer mes récoltes. Je suis pleinement conscient que si François ou Julie rejoint les 2 royaumes centraux, c’en est fini pour moi, car il ne restera plus que 2 trésors en jeu et qu’avec les quelques cubes derrière mon paravent, je n’ai pas grand chose à espérer. Enfin, récoltons tant que l’on peut, même si c’est faible en rendement…
La partie s’achève par l’épuration du sac de tuiles.
Décompte final
Qui gagne ? Un… Deux… Trois… C’est moi !!! Ou plutôt, c’est François et Julie qui ont perdu, car je n’ai jamais eu le sentiment que je pouvais gagner. Résultat : 12 pour moi, 11 pour Julie et 9 pour François.
Détails de la répartition
:
Couleur
|
François H.
|
Julie
|
Ludo le gars
|
Total
|
Bleu
|
10
|
13
|
11
|
34
|
Vert
|
9
|
24
|
11
|
44
|
Rouge
|
8
|
11
|
13
|
32
|
Noir
|
11
|
9
|
12
|
32
|
Trésor
|
2
|
3
|
2
|
7
|
Total
|
40
|
60
|
49
|
149
|
Débriefing
Belle partie équilibrée, offrant un vainqueur par surprise. Qui plus est, je ne possède pas le plus grand nombre de cubes, mais mon équilibrage est meilleur. De nombreuses remarques post-jeu :
– Il est possible de remporter la partie sans bénéficier de la puissance des monuments.
– Les trésors sont vitaux pour espérer gagner une partie (si j’en avais eu un de moins et Julie un de plus, elle gagnait la partie).
– Engager un conflit externe ou même interne alors que l’on n’est pas en totale position de force est suicidaire et peu lucratif (n’est-ce pas François…).
– L’équilibre des cubes de couleurs est essentiel pour remporter la partie.
Enfin, vu que François est reparti avec deux grosses défaites dans les dents, et même si ce jeu est aussi agréable que l’on gagne ou perde (quoique…), cela nous garantit de prochaines parties endiablées.
J’ai hâte d’y être….