Participants
– Drax, le président de Joc-Ere et qui est très heureux que je lui propose une partie de ce jeu,
– Julie, qui ne sait pas, avant de commencer la partie, ce à quoi elle a dit oui (un jeu de 2 heures selon la boîte…),
– Cédric, que je suis content de revoir après de longs mois (les Rencontres du Web Ludique en septembre),
– Ivan, le très sympa webmaster du site Ludism que je croise finalement assez régulièrement,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
C’est toujours comme ça que l’on crée les souvenirs : un phénomène imprévu, à la suite duquel les événements s’enchaînent pour aboutir à d’immenses moments. C’est exactement comme cela que c’est produit la découverte de Funkenschlag. En effet, nous devions, Julie et moi, partir pour Toulouse en fin d’après-midi ce mercredi 14 avril et quelques heures avant l’horaire fatidique, un colis m’est livré émanant de 2F Spiele. Je l’ouvre précipitamment et tombe en extase devant la splendide boîte de Funkenschlag, tout beau tout chaud. Ni une, ni deux, je la rajoute dans le carton des jeux que j’emporte à Toulouse, des fois que… non sans rechercher une règle anglaise de ce jeu (sur le BGG). Je lis la règle en diagonale le mercredi à un horaire très tardif, puis plus en détails le lendemain dans la journée, pour finalement proposer une partie du jeu le soir-même à la soirée JJJ de la célèbre association toulousaine Joc-Ere.
Ce sera le point de départ d’une grande carrière pour ce jeu lors du week-end toulousain. Sans me tromper, je peux dire que Funkenschlag aura été le jeu du week-end pour le staff organisateur du salon du jeu, un peu comme Rumis aura été le jeu du week-end pour les visiteurs du salon.
Bref, toute cette introduction littéraire pour souligner la qualité de la partie que je vais vous conter ci-après, non sans omettre de vous préciser que Drax, alias Alain, jouera avec les maisons bleues, Julie les rouges, Cédric les beiges, Ivan les violettes et Ludo le gars les vertes (comment, évidemment ? …). Ajoutons également que nous ne jouerons pas avec la grande région violette du bas de la carte (autant de régions que de joueurs).
Décompte final
Durée de la partie : 4 heures – Mise en place du
jeu : 30 minutes – Explication des règles : 30 minutes
Ivan remporte cette partie avec un total de 17 villes alimentables (sur 18)
et un capital avant paiement du dernier tour de 38 élektros, devant Ludo
le gars avec un total de 17 villes alimentables (sur 17) et un capital de 13,
puis Julie avec 15 villes alimentables (sur 15) et un capital de 11, Cédric
avec 15 villes alimentables (sur 15) et un capital de 4, et enfin Alain avec
13 villes alimentables (sur 13) et un capital de 18.
Débriefing
Vertigineux ! Ce jeu nous a conduit dans des univers ludiques de folie ! Tous
les joueurs présents, et même les autres participants de la soirée,
ont été fascinés par ce jeu, tant il se déroule
de manière fluide et varié, ne laissant jamais personne indifférent
ou de côté.
Les tactiques à développer semblent très nombreuses et,
sur la partie de ce soir, nous avons pu constater de nombreux fonctionnements
intéressants :
– Alain a misé sur l’écologie, mais de faible envergure, ce qui
l’a empêché de croître au bout d’un certain temps. Il devait
sans cesse acheter de nouvelles cartes de centrales ce qui a eu tendance à
lui pomper son argent sans qu’il bénéficie d’effets immédiats
sur la carte (plus assez d’argent pour étendre son réseau convenablement
et l’alimenter).
– Julie, qui a été admirée par Alain, a su tout au long
de la partie faire évoluer son réseau à la mesure de la
taille de ses centrales, et vice-versa. Cependant, sur la fin, elle n’a pas
réussi à emballer la partie, autrement dit elle n’a pas maîtrisé
le changement d’échelle qu’imposait l’approche des scores finaux.
– Ivan, maître d’un réseau de folie et payé peu cher, a
eu très chaud sur la fin car il ne parvenait pas à acheter de
cartes suffisamment intéressantes sans plomber ses finances (toutes les
cartes achetées au dernier tour ont avoisinées ou dépassées
les 50 élektros !). Résultat : il n’a pu alimenter que le minimum
nécessaire (17 villes).
– Cédric, en retrait assez longtemps dans la partie, n’a jamais réussi
à choisir un axe de développement et il a subi un peu le jeu plutôt
qu’il n’a fait de vrais choix.
– Enfin, en ce qui me concerne, j’ai tenté dès l’entame d’acheter
des cartes de centrales sur-dimensionnées, conscient que ce faisant j’évitais
des défausses de cartes trop régulières (perte sèche
à mon avis). En revanche, cela m’a affaibli au niveau de mon réseau
et j’ai passé les 3/4 du jeu à la traîne. Le bon côté
des choses aura été qu’ainsi j’ai joué très souvent
premier joueur pour l’achat des ressources et le placement des marqueurs sur
les villes (avantage incontestable).
A l’issue de la partie, il ressort que ce jeu a un formidable potentiel et
que tous les joueurs présents (même Julie ? je ne sais pas trop…)
sont d’accord pour une ressortie du jeu avant la fin du week-end toulousain.
Et vous savez quoi ? il y aura bien une seconde partie (compte-rendu imminent).