[15/05/2010] Fresco

Ayant, pour ainsi dire, adoré ma première partie de ce jeu, il me tardait d’en faire partager le plaisir ressenti, à Julie d’une part, et aux amis motivés d’autre part. Du coup, en ce samedi de printemps, profitant de la gentille invitation d’Yvan et Coline à venir déjeuner chez eux, nous nous lançons dans une partie de ce magnifique Fresco, en ajoutant la première extension du jeu : l’extension n°1 des portraits. Cette extension modifie le jeu comme suit : l’action de réaliser des portraits ne rapporte plus forcément 3 thalers mais, si on le souhaite, peut permettre de prendre une carte et une seule sur les deux proposées. Ces cartes, plus rentables que les dits 3 thalers, offrent pas mal de possibilités soit à court terme (éclair : gain immédiat) soit à long terme (signe infini : gain à chaque tour). Le mieux, pour voir ce qu’on en a pensé, est de lire la suite…

 

FRESCO :


Le matériel est clairement somptueux et offert en abondance dans la boîte. Chaque joueur dispose même de deux paravents ! Un pour planifier ses actions et un pour cacher son butin
(cubes et thalers)…

Les tuiles de contrat de réstauration du dôme peint de la cathédrale sont étalées de manière aléatoire sur un carré de 5 par 5, avec l’une des deux tuiles 11 au centre, requérant
1 cube vert, 1 orange et 1 violet…

L’extension que nous ajoutons aujourd’hui à notre partie est celle des portraits. Elle se présente sous la forme d’un set de cartes, classées selon une lettre (A, B ou C) indiquée
au dos, lesquelles des bonus. Ici, au premier tour, on pourrait s’adjuger l’abbé afin de marquer 1 PV de plus à chaque fois que l’on en marque avec l’évèque, ou un noble afin
d’empocher tout de suite 4 thalers + 1 cube rouge…

Contrairement à ma dernière partie jouée (et la seule d’ailleurs…), j’opte pour essayer d’accumuler plus de cubes derrière mon paravent, histoire de ne pas être trop en manque. Ma
première programmation se traduit par deux assistants au marché, un à la cathédrale, un autre aux portraits et un dernier au théâtre. M’étant levé le premier, je devrais pouvoir
réaliser un petit contrat, empocher la carte de portrait de mon choix et relever un peu mon humeur…

Yvan et Coline réfléchissent bien, le jeu nécessitant de planifier au mieux ses actions, mais la fluidité et la logique de la règle, ainsi qu’une certaine forme d’ooportunisme,
aident vraiment à ne pas trop se prendre la tête quand même …

Vue générale en fin de premier tour de jeu, alors que nous avons préparé le second. Il semble que le jeu ne soit pas plus complexe avec l’extension ajoutée et que celle-ci apporte
encore un peu plus de diversité et de possibilités stratégiques …

Avec sa muse, Yvan grimpe au sommet de la bonne humeur. Malin le père Gandol ;-)…

Nous apprécicions tous les quatre ce très bon moment ludique, avec un thème original…

Mon deuxième contrat réalisé est le plus ambitieux de la cathédrale : le fameux 11 PV. Ceci dit, je pense que je l’ai fait trop tôt, car il ne me rapportera qu’un thaler par tour
alors que j’aurais pu, avec les mêmes cubes dépensés, acquérir probablement deux contrats et donc deux thalers. Sans compter que mon abbé est ainsi sous utilisé…

La programmation à venir que je me susi concoctée me plaît bien : un seul assistant au marché mais deux à la cathédrale, histoire de rattraper mon retard sur le nombre de thalers de
revenus. Je mise sur deux contrats intégrant les cubes orange et rouge pour le premier, et les cubes violet et jaune pour le second, avec en outre les PV liés à mon rentable abbé…

Avec les deux contrats ci-dessus, j’ai empoché 5+3+1+6+3+1 = 19 PV ! Je suis donc à cet instant assez largement en tête avec 39 PV. Par contre, je risque de manquer de cubes pour la
fin…

Coline et Julie préparent le tour suivant, peu de temps après que j’ai encore accrû mon avance en prenant la carte de portarit rapportant 4PV et un plus que précieux cube
violet…

Nous attaquons très probablement l’avant-dernier tour (il reste 9 tuiles de contrat) et je mise sur une grosse acquisition au marché, couplée à une humeur améliorée (lever à 8
heures pour stabiliser et soirée au théâtre avec montée de 3 cases au lieu de 2 grace à une carte de portrait bienvenue)…


L’avant-dernier tour s’est bel et bien déroulé et nous allons donc aborder le dernier tour de cette partie, en retournant notre plateau d’actions. Au niveau des scores, je sais que
je vais devoir tout faire pour tenir mon avance (11 points) mais que ce ne sera pas facile avec mon immense faiblesse de cubes…

Je suis évidemment mis dans la position de celui qui se lève le plus tard (à 9 heures), mais je vais donc profiter de ce que j’escomptais bien : disposer d’un 6ème assistant pour la
planification de mes actions. Je suis confronté à un vrai choix cornélien : comment imaginer marquer des PV alors que je manque de cubes, que les contrats sont réduits à peau de
chagrin et que je joue dernier ?

Mes actions programmées peuvent paraître étonnantes (un seul contrat, en deuxième passage d’ailleurs) et pas moins de 3 assistants sur les portraits ! Après réflexion, l’idée est de
tenter de glaner des PV sur l’argent, sachant que j’ai un capital misérable de 5 thalers au moment d’aborder cet ultime tour de jeu. Avec un seul assistant au marché, mes dépenses
vont être minimales et ma capitalisation maximale…

Histoire de grapiller quelques PV ridicules, je restaure l’autel pour un gain de 3 PV, sans faire d’autre contrat que celui-ci au dernier tour. En revanche, j’empoche 9 thalers sur
les portraist, portant ainsi mon total à 13 thalers, soit 6 PV, sachant que je progresserai sur la piste en dernier, espérant doubler peut-être un marqueur adverse en « tombant » sur
lui…

Voici le plateau de jeu une fois la partie totalement achevée. Coline a profité d’un incroyable concours de circonstances heureuses pour réussir un très gros contrat et venir me
chicaner la première place. En raison de ma dernière position au lever, j’encaisse mes 6PV liés à l’argent après elle, je tombe sur sa case (la 64) et la dépasse donc finalement
d’une case… Yes !
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le matériel de jeu, fantastique,
– Les apports stratégiques de l’extension des portraits, sans complexifier le jeu pour autant : du tout bon !
– Les scores qui se distendent un peu à l’aube du dernier tour : 17 points entre le premier et le dernier
.

 

On a moins aimé
– Le fait de gagner en tombant sur la case du joueur placé devant et de le doubler de la sorte, même si on peut voir ça comme une facette stratégique du jeu (lever tard au dernier
tour),
– L’impression de ne pas pouvoir anticiper vraiment quand on est 3ème ou 4 ème du tour (remarque formulée par Yvan et Coline, à laquelle je n’adhère pas complètement).

Scores de la partie :

 

Yvan (jaune) : 61 (53 et 16 thalers)
Coline (bleu) : 64 (61 et 7 thalers)
Julie (rouge) : 57 (56 et 2 thalers)

Ludo le gars (vert) : 65 (58 et 13 thalers)

 

Note du jeu (sur cette partie) : 17 / 20

 

Durée de la partie : 2 heures

 

 

 

 

 

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5 commentaires à propos de “[15/05/2010] Fresco”

  1. Le jeu se bonifie vraiment avec les modules. Concernant celui-ci, tu peux télécharger sur Ludigaume l’aide que j’ai faite, listant les personnages par « période ».

  2. Rétroliens : [Incontournables] Les jeux de l’année 2010 |

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