[15/07/2013] Die Burgen von Burgund, Hanabi

Même si nous n’avons pas joué à de jeux de Stefan Feld hier et avant-hier, nous reprenons le cours de notre défi ludique ce soir, en ressortant le moins joué chez nous Die Burgen von Burgund, un très bon jeu mais un poil trop alambiqué par rapport aux autres jeux de ce génial auteur…
Et puis, après le repas, Tristan et moi nous lançons dans la découverte du Spiel des Jahres 2013, à savoir Hanabi d’Antoine Bauza, un jeu deu feux d’artifice bien d’actualité..

 

DIE BURGEN VON BURGUND :


Les Châteaux de Bourgogne, en français dans le texte, est un jeu de gestion du hasard lié aux dés que l’on lance à chaque tour, avec des modificateurs à utiliser, des actions
associées aux valeurs des dés et des PV à engranger en fonction des cases remplies sur un plateau personnel…

Le plateau général en début de première manche, sur les 5 que comportera la partie. Maitena, en tant que première joueuse avec son marqueur bleu, est au sommet de la pile
sur la piste des bateaux, suivie de votre serviteur (vert) et Tristan (noir)…

Pour cette partie, qui n’est pas notre première partie, je suggère à Tristan et à Maitena de prendre la face qu’il souhaite parmi les deux proposées sur leur plateau
individuel. De mon côté, j’opte pour la face non standard, histoire de voir le jeu se dérouler de manière un peu différente peut-être. A noter que mon château de départ est
forcément excentré (je l’ai mis en bas à gauche, pensant compléter rapidement les districts de deux cases environnants)…

Au premier tour de la première manche, j’ai utilisé les deux actions associées à mes dés pour prendre une mine et un bâtiment. La seule mine disponible me garantira un revenu
d’une pépite par tour une fois placée, ça c’est cool. Le bâtiment, quant à lui, me permettra de valider une autre tuile de mon étalage lorsque je l’ajouterai à mon plateau. C’est
fort également…

Ca y est la partie a vraiment démarré et, comme toujours avec ce jeu, on a la fausse impression que ça va vite, puisque nous en sommes déjà au 3ème tour de la première
manche. En fait, plus ça va, plus on cogite, puisqu’il faut faire ses actions dans l’ordre pour en réaliser un maximum grâce aux pouvoirs de certaines tuiles…

Fin de première manche. Voici à quoi ressemble mon plateau individuel : 5 tuiles placées et 1 en attente dans ma réserve. Je n’ai complété qu’un district (celui des deux
bâtiments) et je n’ai pas encore essayé de remplir l’incroyable district de 8 bâtiments (un de chaque type !) qui s’offre à moi sur mon plateau…

La deuxième manche vient d’être mise en place…

Fin de deuxième manche, avec 11 cases remplies au total et déjà 2 bâtiments dans la fameuse zone de 8 cases si lucrative si je la complète (36PV de bonus pour les 8
cases)…

La troisième manche vient d’être installée et Maitena est bien ancrée dans sa position de première joueuse (deux cases d’avance sur moi sur la piste des bateaux et trois sur
Tristan)…

Tristan se tâte sur ses choix d’actions. Il faut dire que le jeu renferme des dizaines de possibilités de combinaisons et d’ajustements, ce qui laisse à peu près tout de
possible à chaque fois, pour peu d’être attentif…

Fin de troisième manche, avec à présent 17 cases remplies dont 4 dans la zone de 8 bâtiments. Vais-je réussir lors de mes 10 derniers tours, à collecter puis valider les 4
bâtiments qui me manquent ?

Nous venons d’installer les éléments pour la quatrième manche et je commence à fortement douter de réussir mon grand district : c’est quand même presque impossible de
collecter un bâtiment de chaque type, surtout si tard dans la partie…

Fin de la quatrième manche, avec 25 cases remplies dont 6 sur 8 dans la fameuse grande zone. Il me manque la Tour de guet et le Marché. Si les deux arrivent à l’étalage, je
pourrai peut-être les prendre, mais enore faudrait-il que mes gones me laissent faire… Au niveau des scores, c’est hyper serré : 131 pour Maitena, 125 pour moi et 124 pour
Tristan…

Malheureusement, la pioche de tuiles ne m’est pas favorable : seul le Marché sort, pas de Tour de guet ! Tous ces efforts pour rien, ça déprime… Mais, regarde mieux mon
Ludo, que vois-tu ? Oui, une miraculeuse tuile de connaissance jaune qui autorise son propriétaire à placer des bâtiments identiques dans ses districts !!! Maitena va-t-elle me la
laisser (je suis deuxième joueur) ?

Yes, yes, yes, je parviens à prendre cette tuile de connaissance si importante pour moi et je devrais donc parvenir à remplir ma grande zone. Quant à Tristan, et surtout
Maitena, cette cinquième manche est un peu blasante puisqu’ils ne parviennent pas à enregistrer beaucoup de PV, sans savoir trop quelles actions effectuer…

The score de la partie : je pose mes deux derniers bâtiments dans ma zone de 8, ainsi qu’un château en haut à droite. Bilan, avec les districts complétés et les tuiles bonus
empochées, je marque 50 PV sur ce tour !

La partie est terminée, voici la configuration finale du plateau, juste avant nos ultimes décomptes de points…

Le plateau de Tristan, avec 27 cases de remplies sur les 36 de son plateau. Pas mal du tout…

Maitena, de son côté, en a complété 25 sur les 36, mais elle aura joué de manière trop ciblée (bateaux et bâtiments) pour réussir à engendrer un maximum de points aux moments
opportuns…

Mon plateau renferme 30 cases remplies sur les 36 en tout, dont les fameuses 8 cases visées. Certes, j’ai eu pas mal de chance d’y parvenir, et j’ai négligé les pâturages ce
soir. On ne peut pas tout faire dans ce jeu et il faut prendre des risques…
Bilan synthétique :On a aimé
– La fluidité du jeu, avec seulement deux actions par tour plus une optionnelle,
– L’élégance de l’utilisation des dés et les mille manières de s’en sortir quel que soit le tirage,
– Le côté challenge d’essayer de remplir au maximum son plateau individuel…
 

On a moins aimé
– L’aspect un peu prise de tête du jeu si on veut optimiser : l’ordre de ses actions et, parfois, le fait de prendre un château par exemple, ou un bâtiment, permet d’arriver à la
même chose en gagnant une action ! Trop alambiqué quand même pour un Feld…

Scores de la partie :   

Piste Marchandises Pépites Ouvriers Tuiles jaunes Total
Tristan (noir) 158 1 6 0 20 187
Maitena (bleu) 155 0 1 1 8 165
Ludo le gars (vert) 191 3 5 0 20 219

 

 

Note du jeu (sur cette partie) : 17 / 20


Durée de la partie : 2 heures 30 minutes

 

 

 

 

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HANABI :


Bien qu’étant à la maison depuis sa sortie, Hanabi, sorti chez les XII Singes à l’époque, n’avait pas encore été joué. Il aura fallu que le Spiel des Jahres lui tombe dessus,
et sur celles réjouies de l’auteur et des éditeurs (j’imagine la joie de Franck Plasse par exemple…), pour que je le découvre ce soir…

C’est un jeu coopératif très original, une sorte de jeu de déduction et de mémoire, où la logique de recoupement des informations sera fondamentale. Chaque joueur dispose
d’une main de 5 cartes, celles-ci étant de 5 couleurs différentes, de valeur 1 à 5 (trois de 1, deux de 2, 3 et 4, une de 5). Ce qui est fort, c’est qu’on voit la main des autres
mais jamais la sienne…

Le but du jeu est de réussir des feux d’artifices, c’est-à-dire de jouer des séries de cartes, couleur par couleur, en démarrant au 1 et en allant le plus haut possible (donc
le 5). A son tour, on doit choisir une action parmi 3 : donner une information à un autre joueur (perte d’un jeton bleu), jouer une de ses cartes sur la table ou défausser une de
ses cartes (gain d’un jeton bleu)… Ici, on voit que nous avons entamé un feu d’artifice rouge, un bleu et un noir, chacun de valeur 1…

Donner une information à un joueur est l’action la plus intéressante à mettre en oeuvre car elle nécessite de bien réfléchir à ce qui est le plus pertinent, sachant qu’on ne
donne qu’une seule information soit sur la couleur soit sur la valeur, et cette information doit être totale. Exemple : on peut dire « tu as deux cartes vertes, là et là » ou bien « tu
as trois cartes 2 là, là et là ». Et il faut toujours avoir en tête que ce qu’on va dire aux autres va induire leurs coups prochains de pose de cartes. Et mieux vaut ne pas faire
d’erreur, car sinon on prend un jeton rouge et, au bout de trois jetons rouges, on a perdu !

Alors que nous avons beaucoup craint de perdre la partie, puisque nous avions récupéré très rapidement deux jetons rouges, nous réussissons finalement à nous en sortir, avec
le score de 17 (total des valeurs des cartes jouées), ce qui correspond, d’après la règle, à une « prestation excellente ravissant la foule ». Sur la photo ci-dessus, on voit que nos
deux mains de cartes étalées auraient pu nous permettre d’aller plus haut, enfin un peu…
Bilan synthétique :On a aimé
– La très grande originalité du jeu, avec la main de cartes visible par les autres joueurs et l’information unique à donner,
– Le système de prise et défausse des jetons, générant un jeu dynamique et où il faut trouver un bon compromis,
– Les cartes excédentaires, sauf les 5, permettant de nous en sortir même en défaussant au hasard ou presque,
– Le jeu qui devient de plus en plus facile au fur et à mesure que la partie progresse,
– L’impression, effectivement, que le jury du Spiel des Jahres ne s’est pas trompé en primant ce jeu : original, très interactif et addictif. Bravo !!!
 

On a moins aimé
– La prise de tête du jeu, qui ne se joue pas en dillettante, au contraire de ce que le thème et le matériel auraient pu laisser penser…

 

Scores de la partie :   

Rouge Bleu Noir Jaune Vert Total
Tristan + Ludo le gars 5 5 1 5 1 17

 

 

Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20


Durée de la partie : 45 minutes

 

 

 

 

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