[17/05/2025] Cascadia Rolling – Prairies

Découverte d’un jeu tout mimi, très attrayant, jouable de 1 à 4 en une durée de 15 à 30 minutes (ça paraît très court pour 20 tours de jeu ), j’ai nommé Cascadia Rolling – Prairies !
Évidemment, si vous connaissez mon groupe de joueurs, vous devinez aisément que ça durera plus que le temps indiqué. Évidemment. Mais ce n’est pas grave, sachez qu’on aime prendre son temps, profiter des instants, tranquillement…
Bon compte-rendu !

CASCADIA ROLLING – PRAIRIES

Découverte de ce petit jeu, dérivé de son grand frère Cascadia, toujours édité par Lucky Duck Games.
Nous y jouerons à 4, c’est-à-dire Jacques, Fabrice, Leila et moi-même.
A gauche la structure du round, en mode normal, et, à droite, une portion des deux feuilles de marque de chaque joueur (en haut la map choisie donc A pour cette partie, en bas le stock de nos animaux de chaque espèce).
Une partie dure 20 tours, avec un lancer de 4 dés communs (les jaunes visibles ci-dessus) et un lancer de 2 dés individuels (non visibles ci-dessus), en sachant que chaque joueur va choisir une espèce et en noter le total (dés jaunes + les siens) sur sa feuille de stock.
Ensuite, il peut, s’il le souhaite, valider un des 4 objectifs en jeu (pour le moment, il n’y en a qu’un car on débute la partie) en rayant les animaux indiqués (2 wapitis et 2 renards sur cet exemple) pour empocher le bonus du bas de la carte (2 PV à noter dans un hexagone de cette couleur sur sa map) et celui en-dessous (donc ici 2 saumons supplémentaires).
Exemple de mon premier tour : j’ai relancé jusqu’à deux fois mes dés personnels (autorisé par le dé jaune spécial qui l’indiquait), puis dépensé 2 cônes de douglas pour surclasser mes saumons en buses, avant de noter, donc, la présence de 5 buses en tout sur ma feuille de stock.
Jacques semble hésiter mais, en fait, c’est Fabrice qui le taquine et ralentit sa réflexion… 🙂
A noter que, afin de ne pas jouer tout seul dans son coin, de suivre quand même ce que font les autres et éviter les erreurs, nous avons décidé, dès l’entame, de jouer chacun son tour et pas simultanément. Oui, ça ralentit considérablement le jeu (d’où le temps indiqué plus bas), oui c’est un poil long parfois d’attendre les petits copains, mais sinon autant jouer tout seul !!!
Fin de premier grand tour de table : chacun a lancé les dés une fois et commencé.
Il y a, comme vous pouvez le voir, 4 cartes d’objectif à présent, en sachant que la plus éloignée de la pioche « sortira » de l’étalage à chaque tour suivant. Ce système est très sympa car les bonus se trouvant en-dessous des cartes ne sont pas les mêmes à chaque tour : la carte du dessus se décale mais pas eux !
Leila cogite. Il y a de quoi faire parfois…
Jacques aussi…
On se rend compte, d’ailleurs, que l’on ne pourra pas, décemment, remplir les 20 hexagones colorés, à moins de réussir un objectif à chaque tour ! Et comme il y a des bonus de lignes et de colonnes sur la map, on doit savoir prioriser ses choix.
Bon jeu, vraiment ! Et très différent de son grand frère… 🙂
Ci-dessus, je ne suis pas mécontent de réussir la carte qui m’a permis de noter un 4 dans l’hexagone bleu (et de prendre les bonus liés à elle et à celle en-dessous : 2 cônes de douglas en tout).
Pourquoi ? Tout simplement parce que je valide en même temps un bonus de colonne ET un bonus de ligne ! Je m’explique :
– Ayant rempli le deuxième hexagone de cette colonne, j’ai droit à 1 PV et à un bonus de mon choix parmi ceux non encore choisis en bas de ma map (pas visible ici),
– Ayant rempli le cinquième hexagone de la ligne, j’ai droit à 3 PV et à 1 animal de mon choix à ajouter dans mon stock.
Comme vous pouvez le voir sur cet exemple, il y a pas mal à faire dans ce petit jeu ! Et encore ce n’est que la map A (il y en a 3 autres) et les cartes de bonus sont celles de base !!!
Voici le dernier lancer de la partie.
A croire que le hasard nous incite à noter des saumons à fond : +6 pour Jacques et Fabrice, +4 pour Leila et moi. En effet, aucun de nous ne parvient à finaliser un dernier objectif au dernier tour, donc autant scorer 1 PV toutes les 5 ressources stockées (arrondis au supérieur)…
Le domaine de notre grand vainqueur, Jacques, avec un total de 14 hexagones complétés.
Le domaine de Fabrice, avec 11 hexagones complétés.
Celui de Leila, avec 12 hexagones complétés.
Et le mien, avec 14 hexagones complétés.
Il y a quand même comme un lien entre le nombre d’hexagones complétés et le classement final… 😉

Durée de cette partie : 2 heures 20 minutes – Note de cette partie : 15 / 20

Scores de cette partie :

Détails des PV Total
Jacques voir feuille individuelle 55
Fabrice voir feuille individuelle 41
Leila voir feuille individuelle 45
Ludo le gars voir feuille individuelle 50

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– Les très nombreuses variations envisageables sur ce jeu : 4 feuilles d’environnement (1 jouée), 30 cartes Habitat (20 jouées), 12 cartes Avantage (4 jouées)
! Ça donne envie d’y rejouer…
– La super envie d’y jouer en solo, au pire à 2, car ça ira plus vite et ça ne changera strictement rien,
– La bonne idée de faire se décaler les cartes à l’étalage, sans toucher aux bonus associés,
– La tension et les choix difficiles, en sachant qu’il semble falloir trouver le bon timing… les dés nous empêchant de tout calculer !
– Le grand écart avec le jeu Cascadia habituel : ça fait du bien un stand-alone qui se renouvelle autant.

On a moins aimé
– Aucun intérêt d’y jouer à 3 ou 4 car, soit on joue trop longtemps (comme nous aujourd’hui), soit on joue dans son coin, simultanément (quel intérêt ?),
– Le thème ultra-plaqué, malgré quelques tentatives pour décrire les écosystèmes sur les cartes…

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