[17/02/2007] Sacré Chameau !, Imperial, Canardage

Deuxième journée auvergnate et trois parties au programme, fort différentes comme en attestent les comptes-rendus ci-dessous …
En effet, pour commencer, ce sera une partie à même la table du repas de midi de Sacré chameau, un sorte de jeu de chifoumi d’Alex Randolph, puis ce sera un dantesque Imperial, entre 22h15 et 2h45 du matin, avant que nous terminions par un tir aux canards, via le tout-nouveau Canardage. Y’en a de la bonne journée là messieurs dames…

SACRE CHAMEAU :

Sacré Chameau est un jeu qui peut se jouer partout, puisque son requiert qu’une vague zone
plane sur laquelle étaler 2 palmiers (ligne de départ) et 2 pyramides (ligne d’arrivée), entre lesquels 4 caravanes de 4 chameaux vont se déplacer.
Le premier tour de jeu a eu lieu et j’ai commencé par faire progresser ma caravane blanche de
4 chameaux suivi de celle de Sylvain avec une progression de 6. La valeur de déplacement est obtenue par une mise (choix sur un dé) à la condition d’être le seul à l’avoir choisie
(et en plus, la plus petite valeur commence)…
Et là, y’a rien ? Julie, qui est passée par l’extérieur réussit un bien joli coup en faisant
progresser sa caravane de 6 alors que nous n’avons pas joué plus de 3 ou 4 tours…
La partie s’achève sur le franchissement jaune de la ligne d’arrivée, ligne d’arrivée qui s’est
légèrement déplacée en raison du jeu de la croix sur le dé…
Bilan synthétique :

On a aimé
– La portabilité extrême du jeu : dans le sable, sur la plage, ce doit être le top !
– La possibilité d’y jouer avec tout public, jeune et moins jeune

On a moins aimé
– Le hasard évidemment, même si on peut débattre de la différence entre bluff et hasard…

Scores de la partie :

 

 

Julie (jaune) : victoire
Lucarty (rouge) : défaite
Thibault (orange) : défaite
Ludo le gars (blanc) : défaite

Note du jeu (sur cette partie) : 12 / 20

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IMPERIAL :

The partie of the week-end : un Imperial à 4 joueurs, entre grands motivés. Les achats
initiaux donnent :

vert violet jaune rouge bleu noir $ nations
Julie 4 6 6 0 2 2 2 1
Thibault 0 0 9 2 6 0 5 2
Sylvain 0 9 4 0 4 4 1 1
Ludo le gars 2 4 2 4 0 9 1 2
Imperial, cela doit être impérial, et, dans ce registre, cette soirée s’annonce sous les
meilleurs auspices, en s’entourant de tout ce qui va bien : bière, armagnac et… cigares. Si avec ça on ne passe pas une bonne soirée, je ne sais pas ce qu’il faudra faire la
prochaine fois… Au niveau du jeu, je décide de but en blanc de tenter un coup : faire monter jusqu’en haut une de mes nations (l’Allemagne) tout en utilisant l’autre (et celles
que je « volerai » à l’avenir) pour m’aider dans cette tâche. Un jeu sous contraintes volontaires en quelques sortes…
Une vue de la roue en fin de premier tour : 2 investissements, dont le premier que j’impose à
Sylvain avec ma Grande-Bretagne, lui qui n’a aucune action dans cette couleur et à qui il ne reste qu’un million de dollar. Ca couine sec dès l’entame…
La partie part sur de grosses bases (voir la photo précédente) et les nations changent de mains à
qui mieux mieux (sauf pour mon Allemagne que je réussis à conserver et vers qui mes efforts se portent (usines, investissement, protection via la Grande-Bretagne, puis la France)…
Et voilà que ça investit à mort : pas moins de 5 marqueurs sur cette case de la roue, alors que
l’on remarquera la position de l’Allemagne (reine de la production) d’ailleurs en avance sur la piste de prestige…
Thibault, l’impérial joueur qui ne chicane pas trop les allemands, lui aussi impliqué dans cette
couleur, mais seulement à hauteur de 5 en dividendes. A noter que Julie et Sylvain totalisent 2 en actions sur cette même nation, d’où mon formidable intérêt croissant pour la
faire monter…
Histoire de ne pas subir de déconvenues (vole de la part de Thibault), je blinde ma position sur
les actions allemandes. Deuxième raison : je ne veux pas que l’on soit trop proches sur cette couleur, afin d’éviter que je n’ai plus trop d’intérêts à la faire monter …
Une vue générale, à peu près à mi-partie, alors que l’Allemagne, bien que toujours en tête au
score, commence à se faire titiller sérieusement par les russes et que les austro-hongrois ne vont pas tarder à s’y mettre…
A ce moment-là de la partie je commets mon pronostic écrit sur mon carnet : je vois revenir très
très fort l’Italie, tant au niveau de son prestige que de ses positions militaires sur la carte. En plus, seules les actions à 2, 4 et 9 millions ont été vendues (Thibault mène avec
13 millions, ce qui est dérisoire)…
Sylvain fait travailler ses neurones afin de se décider sur son investissement à venir. Il optera
avec pertinence pour les actions vertes italiennes, couleur dans laquelle il n’avait rien et il prendra facilement le contrôle de cette nation en devenir. Je ne suis plus tout à
fait serein avec mon Allemagne attaquée de toutes parts (la Grande-Bretagne pourrait s’y mettre si Julie me la subtilisait)…
La nation italienne se vide de ses actions en un tournemain, avec notamment un sauvetage de
l’action à 16 milllions en ce qui me concerne (afin de ne pas trop me laisser distancer dans cette couleur et de profiter d’un probable arrêt sur Invest au prochain tour)…
La partie s’approche de son terme, en raison d’une véritable accélération du jeu de ma part : je
fais un tour de roue tous les 2 tours et je compte bien taxer sans vergogne afin de mener mon poulain noir sur la case 25 in-extremis (la photo présente ma belle taxation à 14,
laquelle me positionne sur la case 23)…
Les deux derniers tours auront été énormes, avec des taxations de toutes parts, pour récupérer un
maximum de points. Ici, on peut voir les actions amassées par Julie tout au long de cette partie. Notons que son grand déficit allemand la pénalisera…
Les actions collectées par Thibault : surtout du noir et du bleu, mais les quantités restent assez
en retrait par rapport aux investissements de Julie et de votre serviteur. La raison ? Le remplacement de cartes précédemment acquises…
La zone d’actions de Sylvain : du violet et du jaune, en majorité, des nations franchement bien
développées et, fait le plus notable, le contrôle de 3 nations sur, lesquelles auraient pu se liguer, lors du dernier tour, pour un dernier baroud (j’y reviens sous la
photo finale)…
Ma zone d’actions, enfin, avec des actions noires qui font rêver (20 de dividendes à chaque arrêt
sur Invest !) et de très grosses faiblesses dans les autres couleurs (particulièrement violet). On remarquera, en outre, la carte Investor devant moi, carte que je n’ai pas pu
utiliser lors du dernier tour puisque j’ai préféré clore la partie…
Une vue finale de la partie, avec un marqueur noir qui atteint précisément la case 25 de la piste,
avec la pression du marqueur violet échoué à 24 ! Lors du dernier tour, tout le monde voyait finir l’Allemagne à qui il ne manquait que 2 points et personne ne s’est sérieusement
posé la question de l’en empêcher… Or, en jouant avec finesse et coopération, les 3 nations de Sylvain auraient pu me contraindre à taxer seulement pour 1 point de
prestige et auraient, du même coup, relancée la partie pour un tour ou deux, avec une forte probabilité que ce soit une autre couleur (violet ?) qui arrache la place de
première nation à 25 points de prestige…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le côté épique, voire dantesque, de ce jeu au thème remarquablement mis en scène
– Les possibilités stratégiques : la preuve, je me suis fixé une nation au départ et j’ai réussi à la mener au bout
– Les couinements répétés que ce jeu génère

On a moins aimé
– La durée de la partie un tantinet longue, même si on a joué à un petit rythme, pour savourer chaque seconde au mieux

Scores de la partie :

 

vert violet jaune rouge bleu noir $ Total
Julie 21 32 27 7 30 5 0 122
Thibault 21 0 12 1 36 65 8 143
Lucarty
24 52 52 0 6 10 4 148
Ludo le gars 21 8 3 7 12 100 11 162

Note du jeu (sur cette partie) : 18 / 20

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CANARDAGE :

Une petite partie d’un jeu tout bête pour finir la soirée : le tout-nouveau Canardage, sorti
chez Gigamic ces derniers jours. Ce jeu, un clone de Service Compris, reprend le principe de la chasse aux canards : on doit être le dernier à posséder encore au moins un canard à
sa couleur vivant sur l’étang…
Bien que fun, le jeu ne prend pas vraiment ce soir, alors que les textes des cartes, ainsi que
les règles, ne sont pas d’une limpidité exemplaire : qu’est-ce que deux canards voisins ? une carte d’eau les séparant les rend-elle non-voisins ? Mais bon, comme toujours dans ce
genre de jeu, il faut jouer dans l’esprit et ne pas trop se prendre la tête alors on ne se formalise pas trop.
Les cibles indiquent les cases en joue, c’est-à-dire celles sur lesquelles une carte Pan ! peut
être réalisée pour tuer un canard. a noter que chaque canard avance de la droite vers la gauche (lorsqu’une carte de marche en avant est jouée)…
La partie s’achève lorsque le dernier canard bleu de Thibault est tué par son propre coup de fusil
! On remarquera la présence de mon dernier canard vert, planqué comme un gros malin derrière le bleu et survivant grâce à lui…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Les illustrations des cartes, totalement enfantines et dans style cartoon
– La simplicité du jeu et son aspect fun pour ne pas se prendre la tête

On a moins aimé
– Les ambiguïtés des cartes et de la règle
– La trop grande quantité de textes sur les cartes, empêchant un enfant ne sachant pas lire de jouer (les pictogrammes ne sont pas suffisants)
– La taille de la boîte pour un simple jeu de cartes

Scores de la partie :

 

 

Thibault (bleu) : 6 canards morts en deuxième
Lucarty (rose) : 6 canards morts en premier
Ludo le gars (vert) : 5 canards morts

Note du jeu (sur cette partie) : 11 / 20

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3 commentaires à propos de “[17/02/2007] Sacré Chameau !, Imperial, Canardage”

  1. Ca y est. Ludo m’a enfin fait découvrir Impérial. C’est un bon jeu, mais on m’avait dit que c’était un jeu qui ne durait pas plus de 3h00. Deux parties à mon compteur et on a toujours excédé. C’est normal?

  2. Les parties longues ne sont pas une règle absolue :  la partie d’aujourd’hui (2 joueurs) a duré 2heures.
    Quelques passages investor / taxation / investor ont sans doute accéléré la partie.
    Toujours aussi bon ce jeu…

  3. En toute fin de partie, quand tu es en tête sur les nations à fort multiplicateur c’est une tactique viable. Au cas particulier j’avais 2 nations où j’ai pratiqué ce petit jeu (Russie -majorité absolue 47 points- et Italie) et me servait de en alternance et au gré de leur domination de 2 autres (Autriche et un peu la France) pour maintenir un état de guerre qui forçait mon adversaire à la course à l’armement.
    Enfin, c’est viable à 2 joueurs, à 4 et au delà je doute un peu…

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