Container. L’un des jeux les plus appréciés au salon d’Essen, et pas uniquement parce que Miss
Canada présentait la chose (quoique…). Je l’ai acheté par la suite et il me tardait de le découvrir. Sur l’une des tables du Festival, hop nous nous lançons sur celui-ci à 5
joueurs… |
|
Une vue de mon plateau individuel après un tour de jeu : implantation d’une seconde usine
(orange) et production. Ce jeu, au look de zone portuaire insalubre, détonne bien niveau matériel, avec ses bateaux en résine et ses nombreux marqueurs de bois… |
|
Plongé dans la règle, le père Romain a déjà bien compris l’importance de faire grossir ses
infrastructures en vue de la suite du jeu : déjà 3 usines pour lui… |
|
Chacun de nous dispose d’une valorisation différente des marchandises acheminées sur son île
centrale. Mais attention : la marchandise la plus représentée sera écartée donc gare, gare… |
|
Après que j’ai vendu deux marchandises oranges à Sylvain (rouge), à partir de mon bateau qui
s’était approvisionné dans son magasin, lequel se l’était procuré dans mes usines (vous avez suivi ? 😉 , un autre bateau vient d’accoster pour vendre ses 2 marchandises marrons… |
|
Et un troisième entrepôt pour votre serviteur, histoire de pouvoir stocker 3 marchandises dans
mon magasin. Toute la finesse du jeu consiste à faire fructifier son argent en achetant et revendant des marchandises, jusqu’à mieux alimenter son île que ses camarades attablés… |
|
Une vue générale du jeu… |
|
Sylvain réfléchit à la meilleure action à entreprendre sous les yeux de Romain… |
|
Une nouvelle vue du plateau central des îles et on constate que deux joueurs ont pris une
certaine avance au niveau des marchandises : rouge (Sylvain) et turquoise (moi-même). A voir si cela se maintient sur la partie car il en faut des sous pour tout ça. A noter que je
viens de réussir le pari d’avoir une marchandise de chaque type, ce qui valorisera la deuxième couleur de ma carte (le blanc) à 10 au lieu de 5 par marchandise… |
|
Encore une vue du plateau des îles et les choses ont bien changé : j’ai creusé mon avance (avec
11 marchandises). A présent, je dépasse Franck (jaune) et rouge (Sylvain). Attention, n’oubliez pas que la marchandise la plus représentée sera écartée et sachez que si on s’achète
à soi on paie à la banque, alors que si on accepte de vendre à un autre, on encaisse son paiement + la même somme de la banque … |
|
Le jeu devient bien prise de tête mais surtout longuet, longuet, longuet. Il est clair que les
tours sont extrêmement répétitifs et que le temps que s’épuisent deux marchandises sur 5 est encore loin d’arriver. A noter que je sens le vent tourner car avec déjà le maximum
d’emprunts possibles (2 de 10), je suis condamné à vivre trouver le moyen de remonter la pente pour ne pa me voir pénaliser par des retraits de marchandises sur mon île.. |
|
Sylvain vient de rallier l’île avec un coquet bateau de 4 marchandises. Va-t-il vouloir se faire
de l’argent ou souhaite-t-il payer le prix fort pour placer ses marchandises sur son île ? En tout cas, ce ne sera pas moi l’acheteur, déprimé que je suis par la tournure des
événements : avec un stupide achat d’une cargaison noire blanche blanche, payée au prix fort (13 $), je suis à sec de chez à sec et très proche de la banqueroute ! Quel idiot !!! |
|
Voici une vue des îles avant que je commence ma lente descente vers les enfers de la faillite.
Et pourtant, elle était belle ma croissance turquoise… |
|
Les plateaux de Romain (noir), de Thibault (blanc) et de moi-même (turquoise), avec chacun ses
spécificités… |
|
La lente dégénérescence a débuté avec la perte de 2 marchandises : une noire et une blanche,
choix de mon voisin de droite (Thibault)… |
|
Deuxième tour de perte sèche avec Thibault qui me prive de deux nouvelles marchandises… |
|
A la limite de la totale asphyxie, je dois un minime sursaut à Franck lequel a acheté mes
maigres productions (1 et 2 $), puis mes ventes au magasin (1 + 2 + 3 $) le tour suivant, lesquelles me permettent d’ambitionner l’achat puis la vente sur l’île de cette magnifique
marchandise noire, bien mise en valeur sur mon bateau. J’en tirerai 9 $ quand même… |
|
Très discret ce tour-ci, Franck surprend tout son monde en déclarant que lui non-plus ne peut
plus payer ses intérêts d’emprunts et que je vais devoir ponctionner son stock sur son île !!! Coup de théâtre, car nous étions lui et moi les deux les mieux placés au
score…Le bon samaritain se retrouve dans la mouise 😉 |
|
« Allô, Houston, nous avons un problème ». Et oui, le gros souci c’est que le salon va fermer ses
portes et que les gars commencent déjà à déambuler avec palettes et tout le toutim ! De plus, on commence à trouver le jeu franchement, mais alors franchement, long. Du coup, d’un
commun accord on stoppe la partie au stade où elle en était et tant pis si on ne peut pas désigner un « véritable » vainqueur… |
|
Le plateau de Franck en fin de partie. |
|
Le plateau de Sylvain en fin de partie… |
|
Le plateau de Romain en fin de partie… |
|
Le plateau de Thibault en fin de partie… |
|
Le plateau de votre serviteur en fin de partie… |
|
L’île centrale avant que ne soient retirées les marchandises les plus représentées… |
|
L’île centrale avec les cartes de valorisation de chacun (attention, celle de Sylvain est à
l’envers)… |
|
Bilan synthétique :
On a aimé
– Le matériel de jeu superbement réaliste par sa froideur finalement agréable,
– La simulation économique très bien rendue (trop ?),
– La très grande fluidité des tours de jeu,
– Le système d’acquisition sur l’île : soit on encaisse le double de la plus forte enchère, soit on paie soi-même la plus forte enchère.
On a moins aimé
– L’extrême répétitivité du jeu : le très gros point noir du jeu,
– La longueur démesurée de la partie,
– Les erreurs dans la règle : il est écrit que 3 marchandises doivent être épuisées pour mettre fin au jeu alors que c’est 2 (règle
anglaise),
– L’impression pas si plaisante de travailler et non pas de jouer. |
|
Scores de la partie :
Franck (jaune) : 78 (6 en poche – 22 de prêts + 88 de barils + 6 de reste)
Lucarty (rouge) : 99 (45 – 0 + 48 + 6)
Romain (noir) :
104 (56 – 0 + 44 + 4)
Thibault (blanc) : 68 (26 – 11 + 50 +
3)
Ludo le gars (turquoise) : 60 (21 – 11 + 48 +2)
Note du jeu (sur cette partie) : 12 / 20
Durée de la partie : 3 heures (et non terminée)
|
|
Bonjour,
Merci aux testeurs qui ont consacré du temps à Jet Set Casino!
En tant qu’auteur de ce jeu j’ai beaucoup apprécié la qualité de l’analyse et des commentaires faits par Ludo le gars. C’est un « travail » de grande qualité!
J’attends avec impatience l’ajustement de l’aspect négatif du bilan synthétique dès que vous aurez pu jouer une ou deux autres parties.
En effet, comme il est évoqué par Ludo le gars, il faut une partie pour se rendre compte que:
- le choix de la première implantation est primordial pour la partie; il faut choisir une ville avec au moins un aéroport ou un port, sinon s’est l’enfermement décrit….Sur 4 cartes initiales le mécanisme du jeu permet ce choix (à 99% car ça reste un jeu avec des cartes!), mais il ne faut pas se tromper!
– on ne va pas loin quand on cherche à garder les bonnes cartes pour soi; Jet Set Casino est un jeu avec une grosse partie deal, et dealer beaucoup permet de prétendre à la victoire. Donc il ne faut pas hésiter à sacrifier les bonnes cartes pour améliorer sa position peu à peu.
Je n’ai pas bien compris le commentaire concernant la puissance du paquebot. De mon point de vue le paquebot n’est pas plus puissant que le Jumbo Jet. D’autre part, le mécanisme est tel que si on a bénéficié d’un Paquebot on est forcé de le céder aux autres joueurs. Sur ce point je crois que Ludo le gars n’a pas tout de suite saisi l’intérêt de dealer la carte transport. A confirmer…
Je peux dire aussi que la voiture, même si elle semble moins puissante, est souvent une carte maitresse car elle permet d’aller dans toutes les villes; j’en ai eu l’exemple dans bien des parties gagnées grâce à la bonne utilisation de cette carte.
En tout cas ça fait plaisir de lire une analyse approfondie qui de plus ne se veut pas définitive mais laisse un champ à la compréhension/pratique future du jeu en évaluattion. Bravo!
A suivre donc.
Merci encore et à bientôt
Laurent
Salut Ludo le gars
Sympa ce commentaire de parties
Bon,vous avez choisi l’option » souffler » (qui n’a plus cours depuis ….euh …. 1911) mais bon, vous n’êtes pas les seuls à le faire encore.
» souffler n’est pas jouer » voulait dire »on ne joue pas aux dames en soufflant des pions » mais a été ( et est encore ) interprété souvent par un » on peut souffler et ensuite on n’ a pas fini son tour de jeu et on doit jouer »
D’ailleurs dans les 2 premières photos, si c’est à lui de jouer, Franck a une combinaison ;
Noir sacrifie son pion situé au centre, en l’avançant : le pion blanc le plus avancé est obligé de prendre en arrière et Noir ramasse 3 pions blancs et fait une dame.
Si c’est à Blanc de jouer, il ne faut surtout pas qu’il avance son pion pour aller faire une dame car il y a des pièges terribles derriere qui lui ferait probablement perdre son avantage. Blanc doit préalablement s’occuper de son gruyère de pions blancs défensifs où il y a un peu trop de trous.
Sur la photo 5 , Franck a raison de réfléchir avant de jouer, il doit parer une combinaison de Blanc qui en avançant le pion blanc le plus à gauche perd 3 pions , en gagne 2 mais déborde imparablement.
A mon avis Franck a ses chances dans le cas d’une revanche 😉