[17/04/2004] Atlas & Zeus

Participants
– Ivan, très intéressé pour profiter du Salon de Toulouse pour tester ce nouveau jeu de Bruno Cathala,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Voici un certain temps que la gamme Games for 2 de Descartes ne s’était pas étoffée. C’est chose faite depuis la sortie d’Atlas & Zeus, le nouveau jeu de Bruno Cathala, le spécialiste du genre… Ivan, comme moi, souhaitant mettre à profit notre présence au salon du jeu de Toulouse pour découvrir des nouveautés, nous nous installons tranquillement autour d’une table et nous attaquons une première partie.
Ivan prend les pions bleus et moi les pions rouges. C’est parti.


La configuration initiale du jeu : 16 îles placées en
cercle, un pion par joueur sur chacune et un set de carts individuelles
constituant 2 pioches personnelles…


La perte de se pion fera du mal à Ivan, puisqu’à compter
de maintenant il n’en aura plus qu’un. Il faut dire que l’ayant obligé
à jouer face visible le tour précédent, alors qu’il
était premier joueur, j’ai pu programmer une suite de pertes massives
dans ses rangs .La traque peut alors commencer pour sur ultime pion :
je place un volcan immédiatement en position 1, convaincu qu’il
ne peut plus m’empêcher de gagner la partie. Erreur de débutant
: son pion ne se trouve pas sur un volcan et c’est l’un des miens qui
disparaît lamentablement ! Il en rigole encore le bougre…


3 îles ont déjà coulées et Ivan est assez
bien placé. Mais attention, cela n’est pas si facile à maintenir
sur la durée car des cartes come le Volcan ou le Crabe peuvent
provoquer de très gros dégats dans les rangs adverses…


Enfin ! Voici comment j’ai réussi, après plusieurs tentatives
infructueuses, à éliminer le dernier pion d’Ivan : bien
qu’il est réussi à se protéger d’une carapace de
Tortue (bien senti, ma précédente tentative était
le harponnage), je déplace le marqueur d’engloutissement sur son
île puis l’empêche de réaliser sa dernière action
(Brouillard). Résultat : il meurt englouti par les flots…

Décompte final
Durée de la partie : 30 minutes – Mise en place du
jeu : 10 minutes – Explication des règles : 15 minutes
Je remporte cette partie avec reste de 3 pions (deux de 20 et un de 30).

Débriefing
Tactique mais chaotique, ce jeu nous laisse un goût bizarre une fois la
partie achevée. Nous pensons que le système d’engloutissement
est réussi, mais notre scepticisme concerne la puissance des cartes action
(la suppression pure et simple d’un pion adverse à l’aide de la carte
Harponnage en est un bon exemple). Aussi, même si le jeu est agréable
à jouer, avec la réduction de l’espace disponible, il n’en demeure
pas moins que nous n’avons pas été complètement emballé
par le jeu.
En ce qui me concerne, j’ai surtout apprécié deux moments précis
:
– La disparition des îles de manière régulière (fin
de tour) et spontanée (volcans) fournit au jeu une tension palpable,
– La chasse à l’homme contre le dernier pion adverse est un régal
: on essaie de combiner ses cartes pour aller le traquer et le surprendre. Il
m’aura fallu 3 tentatives pour y parvenir, même si mon premier essai (volcan
mal choisi) est une grossière erreur. La seconde tentative, celle du
harponnage, a bien failli marcher mais Ivan a bien senti le coup avec sa transformation
en Tortue et cela a dû être savoureux pour lui. Enfin, le troisième
essai aura été le bon, avec un engloutissement de son île.

Atlas & Zeus est donc un bon p’tit jeu, dans la lignée des autres
jeux de la gamme, mais peut-être un ton au-dessus. Pour moi, le meilleur
jeu de l’auteur, en solo, est toujours Sans
foi ni Loi
.

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