Participants
– Krazey, le célèbre ayatollah ludique, que certains voyaient plus vieux et rongé par l’alcool 😉
– Laurent Escoffier, l’un des auteurs de Tyrus, qui avait du mal regarder l’avatar de Krazey 😉
– Agartha, autre internaute régulier, dont le vrai prénom dans la vraie vie est Sébastien,
– Julie, qui d’elle-même accepte une partie de Funkenschlag alors qu’à la sortie de celle de jeudi, elle estimait qu’elle y avait joué pour 1 mois !,
– Alain, le président de Joc-Ere, alias Drax, qui ne pourra pas faire pire que lors de sa précédente partie (ouhh… pas bien 😉
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
On ne pouvait pas rester sur la seule partie de Funkenschlag, au demeurant superbe, de jeudi soir à Cugnaux (soirée JJJ). Il fallait, pour calmer notre appétit ludique, que nous ressortions le jeu au moins une fois durant le week-end toulousain.
Bien qu’Arthemix eut été ravi de tester cette nouvelle version du jeu, lui qui possède la première mouture, le succès fut tel que nous atteignîmes les 6 joueurs en l’espace de quelques minutes…
Ce sera pour la prochaine fois Stéphane, surtout que tu avais une partie de Santiago en cours, alors…
Pour cette seconde partie, la moitié des participants découvraient le jeu : Fabien (alias
Krazey), Laurent Escoffier et Sébastien (alias Agartha). Je leur explique alors les règles en prenant soin de tenir compte des spécificités de la configuration 6 joueurs. A ce sujet d’ailleurs, nous débattrons longuement de ces ajustements, pour finalement aboutir à l’utilisation de 5 régions sur les 6 disponibles (comme l’autre jour, on ne jouera pas avec la grande région violette du bas), et un passage en seconde période sonnée par la liaison de la 7ème ville et une fin de partie déclenchée par la liaison de la 15ème ville.
Que les lecteurs germanophones ne nous en tiennent pas rigueur, mais il se trouve qu’une erreur de traduction se trouvait dans la règle anglaise récupérée sur le web, et qu’en fait on aurait dû passer en seconde période à compter de la 6ème ville et terminer la partie à la 14ème ville reliée. Bon, cela ne change pas grand chose, mais c’est un peu frustrant après coup 🙁
Chacun prend un set de maisons comme suit : Krazey les rouges (au grand dam de Julie, mais ce gars-là n’est pas très galant ;-), Laurent les jaunes, Agartha les violets, Julie les beiges, Alain les bleus et votre serviteur les verts. On peut y aller : c’est parti pour plus de 3 heures de bonheur !
Décompte final
Durée de la partie : 3 heures 15 minutes – Mise en
place du jeu : 15 minutes – Explication des règles : 15 minutes
Alain remporte cette partie avec un total de 14 villes alimentables (sur 15)
et un capital avant paiement du dernier tour de 27 élektros, devant Ludo
le gars avec un total de 14 villes alimentables (sur 14) et un capital de 14,
puis Krazey avec 12 villes alimentables (sur 12) et un capital de 8, Laurent
avec 11 villes alimentables (sur 11) et un capital de 60, Agartha avec 11 villes
alimentables (sur 11) et un capital de 23 et enfin Julie avec 11 villes alimentables
(sur 11) et un capital de 1 élekro.
Débriefing
Le constat est là : Alain remporte cette partie à l’argent et
je la perds de la même manière que jeudi soir 🙁 Et pourtant,
ce n’est pas faute d’avoir eu en tête l’importance de ce départage…
Je ne sais pas si cette situation est aussi fréquente que cela, mais
sur les 2 parties jouées jusqu’à présent, il est clair
qu’il ne faut pas être à cours d’argent lors du dernier tour.
Alain dira, après la partie, que la configuration à 6 joueurs
est vraiment différente de celle à 5, et il a raison au moins
sur les points suivants :
– Les possibilités de blocage sont plus grandes : l’espace utilisé
est toujours de 5 régions, mais on est 6 au lieu de 5,
– Se trouver en première position est très difficile à
vivre, puisque les coûts des ressources sont nettement plus distincts
entre le dernier et le premier joueur (je l’ai vu à mes dépens
notamment dans le dernier tour où j’étais second joueur).
En revanche, à 6 comme à 5, il y a des éléments
qui se confirment :
– Le passage de la période 2 à 3 est quasi-instantané :
un tour, un tour et demi, ce qui peut troubler le joueur qui ne s’y est pas
préparé (pas assez de centrales puissantes, pas assez d’argent
pour la suite, …),
– Il faut essayer d’acheter des grosses centrales assez vite pour ne pas se
défausser sans arrêt de ses centrales les plus faibles et pour
avoir l’argent qu’il faut pour la seconde partie du jeu,
– Il est clair à présent qu’économiser un tour ou deux
permet de se révéler en un seul tour en plaçant moult villes,
– Jouer dernier est vraiment un avantage.
Au final, nous avons été soufflés par la qualité
de ce jeu et ses mécanismes super bien huilés, à l’exception
peut-être de Laurent qui a jugé que ce jeu était un peu
trop prise de tête, avec trop de paramètres à intégrer
et difficilement contrôlables. Cet avis lui appartient, bien entendu…
En ce qui me concerne, j’y rejouerai avec plaisir, certainement ce samedi 24
avril à Rochetaillé pour la thématique des Ludophiles « Made
in America », en utilisant le verso du plateau, qui représente les
Etats-Unis d’Amérique.