[17/07/2011] 7 Wonders, A Castle for all Seasons, Skull & Roses

Et encore une journée ludique ! Ca donne ces temps-ci ! Au programme, en ce dimanche de juillet pluvieux, pas moins de 3 parties de jeux, avec l’incontournable 7 Wonders pour
démarrer, suivi du retour de A Castle for all Seasons pour sa deuxième partie, avant de terminer par un petit Skull & Roses, histoire de le faire découvrir à des amis joueurs qui devaient forcément apprécier…

 

7 WONDERS :

 

 


Thibault découvre 7 Wonders en ce jour et nous nous lançons donc dans une partie à 3 joueurs sans l’extension des Leaders. Lucarty, lui, a découvert le jeu la veille et a donc
parfaitement les règles en tête. Nous piochons nos plateaux au hasard et Thibault se retrouve avec les jardins de Babylone, Lucarty avec Olympie et moi-même avec le Colosse de
Rhodes…

Une fois n’est pas coutume, je pose d’entrée une carte jaune me permettant de ne payer que 1 or les produits manufacturés disponibles chez mes voisins. Le truc incroyable, c’est
qu’à chaque fois la carte grise du produit se trouve dans la même main de cartes que la carte verte qui requiert la dite denrée ! Du coup, cela plombe complètement mon idée qui
était de construire au plus vite ces 3 vertes, si possible…

Fin de premier âge avec un jeu étonnant de ma part, très peu axé sur une voie si l’on excepte l’idée de me servir chez les autres grâce à mes cartes jaunes…

La partie est sympa, comme touiours sur ce jeu, on ne voit pas le temps passer et, pourtant, on cogite quand même !

Fin de deuxième âge lors duquel j’ai décidé de me lancer dans la construction de cartes vertes identiques (les tablettes d’argile). C’était sans compter sur Thibault qui pose la
même carte que moi au même tour ! Sinon, dans l’idée de construire ma merveille, j’ai placé deux cartes marron de grosses productions…

En cours de troisième âge…

Bien difficile de voir qui pourrait l’emporter…

La zone finale de Thibault, avec une série verte qui me fait couiner et une domination militaire acquise au dernier tour contre moi (alors que je l’avais égalisé à
l’avant-dernier)…

La zone finale de Lucarty, avec une merveille construite en totalité et, surtout, une main-mise sur les guildes franchement impressionnante…

Voilà ma zone en fin de partie, avec pas mal de points sur les cartes bleues et une merveille construite à l’arraché, ce qui me permet de doubler Lucarty en militaire…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Que dire de plus que lors de mes précédents compte-rendus ?
– Ah si, tiens, les scores serrés à mort aujourd’hui !

 

On a moins aimé
– ?

 

Scores de la partie : 

 

Scores

 

Note du jeu (sur cette partie) : 17 / 20

 


Durée de la partie : 45 minutes

 

 

 

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A CASTLE FOR ALL SEASONS :

 

 


Magnifique et parfait condensé des mécanismes ludiques actuels, ce jeu me paraît idéal pour montrer à Loïc ce qu’est le jeu de société moderne en 2011. Le but est de construire un
château médiéval, en acquérant un maximum de points de renommée, sans négliger les précieux deniers que l’on aura besoin de dépenser durant toute la partie et les non moins vitales
ressources qui serviront à la construction du château. Le système de jeu se base sur l’utilisation d’une main de personnages, choisis simultanément et résolus dans un ordre
préétabli…

Au premier tour de jeu, sur les 12 que comporte le jeu à 4 joueurs, Lucarty, en rouge, a choisi de récupérer des ressources (une pierre et deux argiles), tout comme Thibault, en
jaune (une pierre et deux argiles également). Loïc, en bleu, et moi, en vert, avons misé sur le long terme en plaçant chacun un marchand, lui sur la charette de pierre, moi-même
sur celle du bois. Ainsi, il récupère une pierre et en place une à la Tour de garde, je récupère deux bois et en place un à la Tour de garde. En route pour le deuxième
tour…

Ultra-rapide et emballé, Lucarty construit le Palais (bâtiment le plus coûteux du jeu), dès le deuxième tour, en profitant de sa carte tailleur, lequel lui permet de récupérer des
ressources sur les 3 cartes ouvriers jouées par les 3 autres joueurs. Il va certes dépenser toutes ses ressources mais il empoche pas moins de 18 points de renommée !

Le choix du personnage le plus pertinent à chaque tour n’est pas des plus aisés à faire. On est sans cesse partagé entre prendre un personnage pour accumuler des ressources
(ouvriers), un autre pour récupérer de l’argent (messager, maçon) ou un autre pour vraiment construire et récupérer des PV (tailleur). Enfin, le choix du moment quand jouer sa carte
d’architecte (pour récupérer toutes ses cartes précédentes et emmagasiner 5PV par construction lors de ce tour) est également plus que crucial…

Jugeant très important d’avoir assez d’argent pour placer mes assistant sur le plateau, j’opte pour le maçon pour réaliser ma toute première construction de cette partie : le puits.
Je récupère 1 denier par ressource dépensée, et positionne un de mes assistants sur le Marché (gain de 1PV pour 2 deniers en fin de partie)…

Vue générale en fin de 4ème tour, alors que chaque joueur a été premier joueur une fois. Lucarty possède toujours une confortable avance sur la piste de score, mais la partie est
encore longue et on peut tous espérer revenir sur lui. En ce qui me concerne, je suis très étonné qu’aucun autre marchand n’ait été joué…

Loïc apprécie clairement le jeu, se rendant bien compte de sa part minimale de hasard, limitée au seul moment où chacun a joué une carte : que joueront vraiment les autres ? En quoi
cela risque-t-il de nous affecter ?

On voit que j’attends 7 tours avant de jouer ma carte architecte, c’est-à-dire que seule une carte ouvrier n’a pas été jouée par moi. Entre temps j’ai construit la Petite Porte et
m’y suis placée, afin de récupérer 1PV par Tour construite durant la partie…

La partie approche vraiment de son terme et je ne peux que craindre l’avance maintenue par Lucarty sur la piste de score. A noter, cependant, qu’il n’a placé aucun assistant sur le
plateau !!! Au niveau des marchands, les choses ont bougé puisque Loïc en a deux (pierre et argile), Thibault un (argent) et moi-même deux (sable et bois) après que j’ai éjecté
Lucarty du sable…

Les deux compères s’en sortent très bien pour leur première partie sur ce jeu très fin et équilibré, pas toujours contrôlable, notamment en raison du choix du moment où est joué
l’architecte. Ainsi, Lucarty va-t-il bien se gaver lorsqu’il joue sa carte architecte alors qu’il n’en a qu’une sur la table et qu’il empoche des PV parce que d’autres joueurs ont
construit…

La partie aborde son ultime tour et Lucarty a placé pas moins de deux assistants cette fois, dont l’un sur la Grande Porte (anéantissant mon gain relatif sur la Petite Porte).
Thibault et Loïc, eux, se préparent de sympathiques gains en PV avec leurs assistants placés au Palais (5 ressources maximum à convertir en PV)…

La zone finale de Lucarty, lequel a parfaitement bien géré sa partie…

La zone finale de Thibault, qui, malheureusement pour lui, n’a pas réussi à convertir toutes ses plaques d’argent à la Forge, alors qu’il y avait deux de ses assistants et qu’il
aurait pu vendre ses ressources converties via le Palais…

La zone finale de Loïc, avec trois maisons construites, ce qui me nargue à fond, moi qui avais mal estimé de combien d’argent j’aurai besoin pour placer un assistant sur l’Ecurie
(avec  les deux autres maisons construites par Thiabult, il y a 5 maisons construites, d’où un potentiel de gain de 15PV !)…

Ma zone finale une fois la partie achevée, avec un jeu assez faiblard à mon goût, comme en témoigne ma carte messager du dernier tour, illustration parfaite d’un jeu petit bras !
Mes 8 deniers empochés vaudront 4PV via le Marché : ne pouvais-je pas faire mieux ?

Et voici la vue finale du plateau, avant que nous ajoutions les bonus de PV liés aux assistants. On constate que Lucarty a toujours une confortable avance sur ses poursuivants, même
si je suis revenu à 4PV de lui…
Bilan synthétique :

On a aimé
– La fluidité des tours de jeu : personnage choisi simultanément, résolution, nouveau tour !
– La finesse globale du jeu,
– Les pouvoirs très équilibrés des personnages, générant des choix cornéliens à chaque tour,
– La durée très raisonnable de la partie
.

 

On a moins aimé
– La difficulté pour réaliser de gros scores ce soir et pour revenir, vraiment, sur celui qui avait pris l’avantage dès le deuxième tour,
– Les calculs incessants, pour les constructions, parfois pénibles…

 

Scores de la partie :

 

Lucarty (rouge) : 54 (33 sur la piste + 21 d’assistants)
Thibault (jaune) : 37 (19+18)
Loïc (bleu) : 34 (17+17)

Ludo le gars (vert) : 46 (28+18)

 

Note du jeu (sur cette partie) : 16 / 20

 


Durée de la partie : 2 heures

 

 

 

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SKULL & ROSES :

 

 


Le Jeu de l’Année 2011, primé à Cannes cette année, n’avait jamais été joué par Lucarty. Il fallait y remédier clairement. Tristan joue les Snakes, Lucarty les Loups Garous,
Thibault les Himself, Loïc les Eagles et moi-même les Bulls…

Ambiance typique de ce jeu, ça ricane, ça regarde en coin, ça évalue et ça couine de chez couine…

Séance retournement de sous bocks et stress…


Phase plus réfléchie et plus tendue…

Explosion de joie lucartienne, avec le premier défi remporté aujourd’hui, ce qui permet à Lucarty de mener le jeu avec son plateau retournécôté Roses…

Loïc retourne le sous bock de dessus de Lucarty et va, ainsi, lui aussi, réussir son premier défi. Ces deux-là ne vont pas tarder à se battre pour réussir leur deuxième…

Victime d’une mauvaise compréhension de la règle, Loïc est contraint de retourner ses deux sous bocks et de révéler le magnifique crâne qui se trouvait en-dessous…

Deuxième séance de retournement, avec son lot de tension, notamment parce qu’en cas de réussite sur ce dernier sous bock retourné, Loïc gagnerait cette partie…


Comme la partie se poursuit, vous avez déjà deviné que Loïc s’est vautré sur le sous bock qu’il a retourné sur ma pile. Ici, c’est à Tristan de tenter de réussir un défi (il en a
tenté pas mal mais souvent de folie : 4 ou 5 alors qu’on a 5 sous bocks joués !). Il se le fait à la plouf ! Carrément…

Après l’élimination de Tristan, à qui il ne restait plus qu’un sous bock de crâne, révélé par Lucarty peu après, c’est au tour de Loïc, à nouveau, de tenter de réussir un défi, en
retournant les 4 derniers sous bocks de la table. Finir sur un Burn Out, bravo à lui…
Bilan synthétique :

On a aimé
– L’évidente élégance épurée de la règle de ce jeu,
– Le fun généré par le mécanisme,
– Le look des illustrations
.

 

On a moins aimé
– ?

 

Scores de la partie :

 

Tristan (Snakes) : Skull et éliminé en premier
Lucarty (Loups) : Roses
Thibault (Himself) : Skull

Loïc (Eagles) : 2 Roses
Ludo le gars (Bulls) : Skull

 

Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20

 

Durée de la partie : 30 minutes

 

 

 

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