[18/03/2023] Caldera Park

Nouveau jeu découvert ce jour, fraîchement reçu, et, inévitablement, encore une fois sur une thématique animale qui nous plaît beaucoup ! Ce jeu, de l’incontournable paire Kramer + Kiesling, est un peu la suite, ou une ré-implémentation de Savannah Park, et il se nomme Caldera Park.
Changement de décor, changement de lieu, grande évolution des règles également, en bref un nouveau jeu ! Si vous connaissez Savannah Park, vous ne serez pas perdu, mais vous ne serez ni en terrain conquis ni en feeling identique…
Pourquoi ? Régalez-vous du compte-rendu détaillé suivant pour vous en faire une idée…

CALDERA PARK

Découverte de la suite de Savannah Park aujourd’hui, Leila prenant la petite boîte contenant les tuiles hexagonales avec empreintes du pygargue à tête blanche, tandis que j’opte pour la boîte de l’élan…
Chacun dispose d’un plateau individuel identique à celui des autres joueurs :
– Trois types de terrain : forêt; désert et montagne,
– Présence possible de rivière et de chute d’eau, recouvrables également par des tuiles,
– Geyser et volcan non recouvrable.
Chacun dispose 7 tuiles animaux piochées au hasard (sur les 35 qu’il possède) au-dessus de son plateau et 5 tuiles météo face cachée en bas (en plus de celle du soleil placée visible).
Avant que la partie débute vraiment, on prend une tuile de météo (visible ou cachée) et on l’ajoute sur un des 6 hexagones de météo (avec brume). C’est ce qu’a fait Leila sur son plateau ci-dessus…
J’ai fait de même sur le mien…
L’un et l’autre avons pioché une tuile d’orage (valeur 1 pour Leila, 2 pour moi) qui s’apparente aux feux de Savannah Park : les tuiles avec le même nombre d’animaux seront retournées face cachée en fin de partie !
Ce qui apparaît sympa, ce sont les dispositions réparties sur le plateau de ces hexagones de météo et le fait que l’on doive s’organiser pour ne pas aller toucher de satanées tuiles avec le même nombre d’animaux ! Et, évidemment, les autres tuiles de météo peuvent se révéler encore plus destructrices (on y reviendra)…
Un plateau central, avec 7 hexagones de critères représentés et 7 cercles sur lesquels on placer des jetons d’animaux, va permettre, à son tour, de choisir un animal et un critère de pause, ces deux éléments concernant tous les joueurs. Exemple : je place le jeton pygargue en-dessous du désert et tous les joueurs devront prendre une tuile avec au moins un pygargue et le placer sur un hexagone de désert vide ! Très malin ce système, surtout qu’avec les rivières qui constituent également un critère, tout comme les chutes d’eau ou l’adjacence avec un geyser, il y a moyen de bien faire fumer la tête ! Sans parler de l’obligation de jouer une tuile avec une zone d’eau si le jeton correspondant est déplacé…
Précisions : si on n’a aucune tuile avec l’animal requis, on peut placer la tuile de son choix, et de même en ce qui concerne le critère lié au terrain… Encore plus vicieux et bien vu !
Petit exemple du premier tour…
Leila a déplacé le jeton loup en-dessous de l’hexagone de montagne, donc on doit déplacer une tuile avec au moins un loup sur un hexagone vide de montagne.
Voilà, je choisis cette tuile qui comporte aussi un ours.
Et je vais la positionner sur cet hexagone à côté d’un geyser.
La partie se poursuit ainsi pendant 7 tours consécutifs, avec des possibilités de choix d’animaux de plus en plus restreintes, jusqu’à ce que tous les jetons d’animaux aient été placés en-dessous des hexagones de critères.
Nous y sommes : tous les jetons ont été déplacés et nous arrivons donc en fin de première manche sur 5.
Les jetons vont être replacés en bas, le marqueur de premier joueur va m’être transmis (pas écrit dans la règle visiblement, mais ça paraissait évident) et nous allons nous lancer dans la deuxième manche en ajoutant une tuile de météo.
Petite vue de la situation de mon plateau en fin de première manche avant que je choisisse ma tuile de météo.
Une erreur : nous avons oublié d’en ajouter une au début de la première manche et nous nous en rendrons compte dans quelques instants, ce qui nous fera en ajouter deux au lieu d’un entre les manches 2 et 3 (ben oui, il fallait bien trancher) ! 🙁
Au niveau des PV en fin de partie, en plus des groupes d’animaux comme dans Savannah Park, et après retournement des tuiles détruites par la météo, nous pourrons empocher des PV si nous avons recouvert toutes les chutes d’eau, toutes les cases de rivière, toutes les cases de forêt, désert et montagne, ou encore, pour chaque geyser complètement entouré de tuiles.
Un peu plus tard, alors que je viens de placer une tuile qui me paraissait plutôt importante pour mon jeu…
Fin de la deuxième manche, enfin même début de la troisième manche, après le placement de deux tuiles de météo pour pallier notre oubli de début de partie…
Je profite d’un point de règle subtil pour désigner un pygargue à placer sur une chute d’eau… alors que je n’ai aucun pygargue sur mes tuiles ! Du coup, je vais pouvoir jouer la tuile de mon choix, mais toujours sur une chute d’eau, hein, quand même… 😉
Et voilà comment je parviens à jouer mes deux loups sur cette chute d’eau !
Partie studieuse certes, mais moins prise de tête à mon gout que celles de Savannah Park, lesquelles peuvent vraiment requérir beaucoup beaucoup de concentration. C’est paradoxal peut-être, ce Caldera Park étant plus riche et complexe, mais c’est la réalité, ou plutôt notre sentiment…
Fin de la quatrième manche, l’avant-dernière donc, et nous connaissons donc nos 7 dernières tuiles à jouer ! Nous allons découvrir que cela va générer de sacrées anticipations pour s’offrir de jolis jokers de pose…
Juste avant, hop, chacun ajoute sa dernière tuile de météo sur son plateau et, en ce qui me concerne, cette tuile de soleil va m’offrir un élan, un bison et un ours de plus (et oui, elle est connectée au plan d’eau où j’ai amassé mes trois groupes d’animaux en question) !
Une fois jouées toutes nos dernières tuiles, le décompte final va avoir lieu, en suivant le déroulé ci-dessus. Ça va être un peu long, oui, mais somme toute assez facile à faire…
Voici le plateau de Leila une fois la partie terminée, sans aucune tuile retournée car elle a géré la météo avec brio !
De mon côté, mon plateau ne souffre également d’aucune perte de tuile, mais, au contraire de Leila, je n’ai pas réussi à terminer de recouvrir la rivière et les geysers ! Bravo à elle…
Par contre, mes groupes d’animaux sont bien costauds ! 😉
Comme photo finale, je vous présente l’ensemble des tuiles d’animaux car je souhaitais insister sur quelques défauts d’ergonomie sur les illustrations : pourquoi avoir remplacé certains animaux par des petits, des pygargues en vol, des ours debout, … ? En fait, le souci, c’est que, dans le feu de l’action, on peut en arriver à mal reconnaître certains animaux ! Une confusion qui nous est clairement arrivée à tous les deux : sur la tuile avec deux gros bisons se trouve aussi un petit qu’on a pris pour… un petit élan ! Résultat, on ne comprenait pas pourquoi il y avait seulement 10 bisons dans le jeu… 🙁
Une fois les scores décomptés et recalculés, ouf, cela n’a rien changé (notre grand groupe d’élans n’était pas adjacent à cette tuile), mais quand même !
Dernière remarque par rapport au jeu originel (Savannah Park) : ici, avec la tuile de météo de soleil, on peut monter jusqu’à 12 animaux dans son plus grand groupe et non plus 11 ! Et ça, c’est clairement une super motivation supplémentaire… 🙂
Une bien belle partie qui nous a vraiment donné envie de le ressortir prochainement !

Durée de cette partie : 1 heure 10 minutes – Note de cette partie : 17 / 20

Scores de cette partie :

Chutes d’eau Forêts + Déserts + Montagnes Rivières Geysers Chèvres Ours Loups Élans Pygargues Bisons Total
Leila 4 7+0+0 8 12 6 30 8 33 33 33 174
Ludo le gars 4 0+7+0 0 8 24 21 27 33 33 36 193

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– L’évolution du jeu originel pour en faire un jeu plus varié, avec plus de manière de marquer des PV, tout en apportant une certaine asymétrie (tuiles météo remplaçant les feux et toutes ne sont pas utilisées),
– A la fois plus de contraintes de pose (animal + critère) et en même temps plus de liberté / facilité de jeu
(on arrive à « rebondir » plus facilement),
– Les petits coups subtils liés aux jokers qu’on peut se créer si possible, voire contraindre l’adversaire à nous en faire profiter…
–  Une bonne saveur de reviens-y ! Je crois le préférer au jeu originel, mais ça restera à prouver !

On a moins aimé
– La fausse impression, qui pourrait desservir le jeu, qu’on n’a affaire qu’à une resucée du jeu originel, voire qu’on le contrôle moins durant la partie (je pense clairement le contraire)…

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