[18/03/2011] Prrrt…

C’est qui qu’a pété ? Et oui, il est possible d’avoir fait un jeu sur ce thème pour le moins décalé, voire de mauvais goût. Certes, le jeu ne porte pas le doux nom évoqué ci-dessus, mais celui qui lui a été donné par Hurrican, son éditeur, n’est pas moins évocateur : Prrrt… On a donc affaire, sans surprise, à un jeu dans lequel il faudra identifier le coupable de l’odeur nauséabonde qui règne dans un lieu clos. Tout l’art sera de savoir se disculper, en affichant des cartes en ce sens et dissimulant au mieux celles qui pourraient laisser croire que l’on est l’ignoble fautif…

 

PRRRT… :

 


Odeur de poissons crevé ou d’une litière à chat ? Dans l’ascenseur ou sous la tente ? Quelles personnes sont les plus incommodées ? Autant de question auxquelles ce jeu vous
permettra de répondre…

Trois tas de cartes : les lieux en bleu (une carte est retournée), les odeurs en vert (on a tous une main de 5 cartes, avec des valeur de 0 à 7) et la honte en rose (deux grosses
cartes de 10 sont retournées ici + 1 est placée cachée). Aucun de nous ne s’étant dénoncé, nous avons déjà devant nous une première carte issue de notre main (piochée au hasard
par un adversaire)…

Les tours s’enchaînent à coups de « Allez, Pierre, avoue c’est toi qui a pété, hein ? » ; « Non, non, je t’assure Béatrice, je n’ai rien fait ! » . Hop, Béatrice pioche une carte dans
la main de Pierre et l’étale sur la table…

Au final, par le jeu des sales cartes spéciales (bouhh, que je déteste ça…), je me retrouve à être désigné coupable de l’odeur infecte qui règne (total de 19 quand même !) et je
me ramasse pas moins de 8 cartes de honte (dont 4 de valeur 10 !), correspondant aux 3 étalées au départ + 3 de fin des 3 tours avant la désignation par pointage de doigt + 1 parce
que l’un des joueurs m’a désigné du doigt + 1 parce que j’ai désigné par erreur l’un d’eux…

Plus tard, Pierre ne peut que reconnaître sa culpabilité, lui qui empeste avec ses deux cartes tas de fumier, sa vieille chaussure, son fromage plein de vers et, cerise sur le
gâteau (si l’on peut dire 😉 , son cochon !

Le pire du pire pour lui, c’est que Béatrice était prête à se dénoncer si le tour lui revenait !

Soyons clair : Pierre n’arrête pas avec le cochon, puisqu’il nous le révèle à nouveau la manche suivante !

Ultime carte de lieu de la partie : au lit en bonne compagnie ! Terrible issue pour ce jeu après 6 manches acharnées… Je me résoudrai à accepter de me dénoncer sur celle-ci, ne
récupérant que très peu de points de honte (1 + une carte cachée).

Voici la raison de ma récupération finale de cartes. A noter que je jubile d’avoir écourté cette dernière manche, car je craignais de devoir piocher dans la pile de cartes Honte de
Béatrice (à cause d’une odeur de vieille chaussure qu’elle aurait eue) car je lui avais précédemment refilé toutes mes cartes Honte de valeur 10…

La boîte est remplie d’un mécanisme aussi original que poétique, avec une discrétion qui fait honneur aux concepteurs du jeu…

Bilan synthétique :

On a aimé
– Avouons-le : le thème du jeu ! Totalement stupide et très pipi-caca, mais bon, cela fait toujours rire…
– Le look et la qualité des cartes, très agréables à manipuler,
Les lieux incongrus proposés dans lesquels on aimerait éviter de relâcher ses sphincters…
– L’ambiance très fun autour de la table.

 

On a moins aimé
– Le joyeux chaos généré par les effets des cartes Odeur les plus fortes : finalement, on a presque intérêt à espérer que les petits camarades nous en révèlent pour qu’on en
applique les effets…
– La répétitivité des tours de jeu, sachant que l’on n’a que trop peu de choix lorsqu’on nous accuse : soit on nie soit on se dénonce (relative pauvreté du mécanisme à mon
goût).

 

Scores de la partie en deux manches :

 

Béatrice : 56
Pierre : 35
Ludo le gars : 25
Note du jeu (sur cette partie) :   12 / 20

 

Durée de la partie : 30 minutes

 

 

 

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