[19/03/2005] Jockey

Participants
– Romain, joueur n°5,
– Jacques, joueur n°4,
– Jean-Marie, joueur n°1,
– Mathieu, joueur n°6,
– Ludo le gars, joueur n°2, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Bien que plus que trentenaire, ce jeu n’avait encore jamais été joué par chez nous et c’est avec un réel bonheur que je l’avais rapporté d’Essen en 2002 dans sa version  Ravensburger 1973, celle où le plateau est en velours et les chevaux en plomb, et
c’est également avec un réel bonheur que nous nous apprêtons à découvrir ce jeu encensé par le Bruno des plaines sur son site et de vive voix !
Je me colle à la lecture de la règle, nous prenons chacun une feuille de pari ainsi que 9 cartes aléatoirement distribuées, puis nous positionnons les 4 chevaux sur la ligne de départ. Chacun inscrit son pari sur sa feuille puis l’ensemble est récupéré afin
d’être dépouillé en fin de course. Jacques, en tant que Papy 😉 entame la première manche.


Un matériel qui donne quand même irrésistiblement
envie de jouer, non ?


Romain fait avancer le cheval marron sous les yeux des autres joueurs
et de Smilingdreamer venu nous rendre une visite…


Alors que l’on peut voir au centre la fortune de chacun, la seconde
course ne se déroule pas vraiment de la même manière.
en raison surtout de la possibilité prise par chacun de conserver
2 cartes entre les 2 courses, d’où des possibilités tactiques
plus marquées (l’avance substantielle du cheval marron est là
pour en témoigner et les écarts des suivants aussi)…


Après que la seconde course a bien récompensé
Jean-Marie et votre serviteur, la dernière est là pour donner
une ultime chance aux autres participants de tenter le tout pour le tout,
dans une ambiance certes chaotique mais qui aurait pu se révéler
plus négociatrice si on y avait songé…


Avec les cartes de progression colorées, de valeur 7 ou 10,
on s’achemine souvent vers un nivellement de l’avancée ds chevaux
sous la forme d’un regroupement sur la même case des chevaux.
Ici, la dernière carte jouée, un +7 rouge, a permis à
celui-ci de rejoindre les autres prétendants à la victoire…


En fin de la première course, remportée
in-extremis par le cheval bleu devant le cheval jaune, chaque feuille
de pari est analysée pour voir celles qui paient…


Lorsque le cheval marron franchit la ligne d’arrivée, bien
mené par Jean-Marie et moi-même qui avions visiblement
des intérêts communs, les autres chevaux se sont regroupés
autour de la case 50…


Une vue de la situation en fin de troisième course et donc
de la partie, après les nouveaux gains enregistrés par
Jean-Marie…

 

Décompte final
Durée de la partie : 45 minutes – Mise en place du
jeu : 5 minutes – Explication des règles : 15 minutes
Jean-Marie remporte cette partie avec un total de 4000 $, devant Ludo le gars
avec 1800 $, Romain et Jacques avec 0 $ et Mathieu avec une dette de 1000 $.
Le détail est le suivant :

Capital de départ
Après course 1
Après course 2
Après course 3
Romain
1000
1900
1000
0
Jacques
1000
500
1000
0
Jean-Marie
1000
500
2000
4000
Mathieu
1000
1700
900
-1000
Ludo le gars
1000
400
2800
1800


Débriefing
Jockey est un de ces jeux très agréables à pratiquer, qui
n’est pas sans tactique, mais dont l’on sait bien qu’il fait surtout appel à
une sorte de chaos lié aux actions imprévisibles des autres joueurs
et des paris qu’ils ont émis. Il est clair qu’il est plus facile de remporter
des paris si on n’est pas seul à miser sur un cheval et c’est bien là
que le jeu pêche un peu : si vous avez de bonnes cartes, les autres ne
les ont pas, faudrait-il pour autant se retenir de miser sur un cheval que vous
sentez bien ? Je ne le pense pas mais il est assez difficile de savoir quand
et comment se construit la victoire d’un cheval, tant la puissance de certaines
cartes sans couleur est forte : +20 par exemple si le cheval est en dernière
position…
Dans tous les cas, je pense que ce jeu y gagne à être joué
à pas trop nombreux (3 ou 4) afin de disposer de plus de cartes et de
peut-être mieux contrôler les choses, mais cela reste à prouver,
notamment en raison d’un déficit probable dans ce cas au niveau des effets
de surprises et de l’ambiance. A voir.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*


+ 6 = onze