Participants
– Romain, joueur n°5,
– Jacques, joueur n°4,
– Jean-Marie, joueur n°1,
– Mathieu, joueur n°6,
– Ludo le gars, joueur n°2, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Bien que plus que trentenaire, ce jeu n’avait encore jamais été joué par chez nous et c’est avec un réel bonheur que je l’avais rapporté d’Essen en 2002 dans sa version Ravensburger 1973, celle où le plateau est en velours et les chevaux en plomb, et
c’est également avec un réel bonheur que nous nous apprêtons à découvrir ce jeu encensé par le Bruno des plaines sur son site et de vive voix !
Je me colle à la lecture de la règle, nous prenons chacun une feuille de pari ainsi que 9 cartes aléatoirement distribuées, puis nous positionnons les 4 chevaux sur la ligne de départ. Chacun inscrit son pari sur sa feuille puis l’ensemble est récupéré afin
d’être dépouillé en fin de course. Jacques, en tant que Papy 😉 entame la première manche.
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Décompte final
Durée de la partie : 45 minutes – Mise en place du
jeu : 5 minutes – Explication des règles : 15 minutes
Jean-Marie remporte cette partie avec un total de 4000 $, devant Ludo le gars
avec 1800 $, Romain et Jacques avec 0 $ et Mathieu avec une dette de 1000 $.
Le détail est le suivant :
Capital de départ
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Après course 1
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Après course 2
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Après course 3
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Romain |
1000
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1900
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1000
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0
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Jacques |
1000
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500
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1000
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0
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Jean-Marie |
1000
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500
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2000
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4000
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Mathieu |
1000
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1700
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900
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-1000
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Ludo le gars |
1000
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400
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2800
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1800
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Débriefing
Jockey est un de ces jeux très agréables à pratiquer, qui
n’est pas sans tactique, mais dont l’on sait bien qu’il fait surtout appel à
une sorte de chaos lié aux actions imprévisibles des autres joueurs
et des paris qu’ils ont émis. Il est clair qu’il est plus facile de remporter
des paris si on n’est pas seul à miser sur un cheval et c’est bien là
que le jeu pêche un peu : si vous avez de bonnes cartes, les autres ne
les ont pas, faudrait-il pour autant se retenir de miser sur un cheval que vous
sentez bien ? Je ne le pense pas mais il est assez difficile de savoir quand
et comment se construit la victoire d’un cheval, tant la puissance de certaines
cartes sans couleur est forte : +20 par exemple si le cheval est en dernière
position…
Dans tous les cas, je pense que ce jeu y gagne à être joué
à pas trop nombreux (3 ou 4) afin de disposer de plus de cartes et de
peut-être mieux contrôler les choses, mais cela reste à prouver,
notamment en raison d’un déficit probable dans ce cas au niveau des effets
de surprises et de l’ambiance. A voir.