Le placement initial et aléatoire des tuiles, juste après
que chacun (en commençant par Jean-Marie) a placé son camp
de départ en lieu et place d’une des tuiles de sa zone. Pour mémoire,
sachez qu’il est interdit de traverser les 3 tuiles blanches ressemblant
à des nuages/brouillard…
Sylviane et Romain en décousent déjà au cours
d’un combat permettant de mesurer la place non négligeable du hasard
dans sa résolution…
Une fois que l’on a soit déplacer des chameaux vers une tuile
adjacente à l’un de ses territoires, soit attaquer une tuile appartenant
à un adversaire, on peut se renforcer en ajoutant des chameaux
depuis la réserve à raison d’une pièce d’argent par
chameau. La subtilité réside dans le placement en un seul
lieu de tous ses renforts, ce qui génère des groupes importants
et d’autres plus restreints, obligeant à bien calculer ses mouvements
tours après tours…
Alors que Jean-Marie a déjà subi la perte de son camp,
en raison d’une attaque sournoise par le côté de votre serviteur,
ce qui le prive de revenus, Romain vit la même situation suite à
l’incursion de Sylviane par une voie identique. Mais, lui, plus riche,
peut réagir et s’apprête à tenter le tout pour le
tout en attaquant avec pas moins de 31 chameaux contre 25 (bonus de +2
sur les dés pour lui et de +4 pour Sylviane)…
A première vue on pense que Sylviane est la mieux placée
pour l’emporter mais elle ne possède pas assez de positions économiques
lucratives pour cela, contrairement à moi, roi des oasis, de la
saline et du camp de Jean-Marie…
Ultime tour de jeu : Romain tente encore une fois le tout pour le tout,
mais là cela semble bien compromis : il attaque ma saline avec
25 chameaux et un bonus de +3, alors que je possède 25 chameaux
également avec un bonus de +5…
Ce qui devait arriver arriva, je remporte ce combat final malgré
des jets de dés comme souvent assez pitoyables…
|
Une vue de puis mon camp vert où figurent un marqueur vert,
indiquant ma propriété, un groupe de 5 chameaux (marqueur
brun foncé) et 5 chameaux individuels (marqueurs bruns clairs).
Chaque joueur possède les même forces au départ
et le but de chacun est de conquérir le maximum de points économiques
après 8 manches (les points économiques sont représentés
par les valeurs écrites dans les carrés blancs sur les
tuiles, pour le camp de départ ils sont donc de 4)…
Sur la gauche, l’ordre successif des joueurs,
sachant que chacun a joué 5 tours mais dans un ordre aléatoire
(rouge a commencé, suivi de vert, puis deux fois de jaune, …etc).
Ce système astucieux est vraiment sympa car on espère
tantôt joue rapidement dans le tour (pour prendre de « bonnes »
positions) et tantôt plus tard…
Romain, qui a repris la saline centrale (case très convoitée
en raison de sa très haute valeur économique et stratégique,
5 de chaque) à Jean-Marie, vient de la blinder en chameaux :
pas moins de 10 bêtes pour la protéger des convoitises
adverses…
Une vue générale alors que la saline a vécu
une grande épuration chamelienne en raison de la carte Destin
sortie et que j’ai pu sauter sur l’occasion en ayant eu la chance de
jouer 3 fois d’affilée…
Une fois le combat résolu, après plusieurs rounds de
combat intensif, Romain réussit in-extremis à reprendre
son bien à l’aide de son ultime chameau ! Incroyable dénouement
et surtout gros affaiblissement pour ces deux joueurs, ce qui me profite
considérablement sachant que Jean-Marie est déjà
hors-jeu (privé de revenu il m’attaque épisodiquement
avec un chameau de-ci de-là…
Les chameaux de Jean-Marie, en nombre de plus en plus restreint,
passent leur temps à attaquer mes positions, même en infériorité
chronique, et il n’hésite pas à inviter les chameaux de
Romain à prendre gratuitement des positons qu’il abandonne. Vengeance,
veangeance…
Une vue de la situation finale…
|