Iello a sorti pour Essen un jeu coopératif sur le thème d’un livre que, nous, pauvres étudiants naïfs et curieux, avons ouvert alors que nos maîtres nous l’avaient fondamentalement interdit ! Du coup, des monstres infâmes sortent du livre, à raison d’un par manche, et il va bien falloir tenter de les détruire pour pouvoir refermer le livre… The Big Book of Madness est donc un jeu coopératif, avec des illustrations de Naïade qui ont bien plu ce soir aux joueurs attablés, dans lequel on va jouer dans un environnement fantastique et onirique…
THE BIG BOOK OF MADNESS
Pourquoi « Le grand livre de la folie » n’est-il pas un livre lui-même (en tout cas son format) ? En tout cas, on va avoir affaire à un jeu complètement immersif et qui obligera à bien s’organiser…
A son tour, le joueur actif enchaîne les 4 phases indiquées ci-dessus, sachant que la vraie phase est celle des actions qu’il peut réaliser. On remarquera l’option qui lui est faite de lancer un sortilège, ce qui pourra permettre, surtout, de faire jouer un autre joueur grâce à la télépathie. Et là, on n’a pas fini de cogiter pour bien réaliser les actions les plus pertinentes…
Nous jouons à ce jeu à 4 joueurs et on ne sait pas du tout comment faire, dès l’entame, pour détruire la première malédiction et éviter, ainsi, de se la prendre !
J’acquiers cette carte de sortilège, contre le paiement d’une valeur 2 en eau, laquelle me permettra de placer une carte en soutien et d’en piocher une nouvelle. A quoi servent les cartes en soutien ? A permettre aux autres joueurs de s’en servir lors de leur tour puisqu’elles sont placées visibles sur la table contre sa carte de personnage. Là aussi, ça peut faire mal à la tête de savoir quand et quoi mettre pour les autres…
La carte de monstre qui sort au deuxième tour est assez sévère puisque, dès sa sortie, nous oblige à détruire 3 cartes de sortilèges ! Ca négocie pour voir qui peut se le permettre et pourquoi. Ensuite, comme indiqué sur la carte, les trois malédictions seront : feu, eau et terre.
Et voici donc la fameuse carte de malédiction que je détruis miraculeusement…
Le quatrième monstre est encore plus sévère puisque l’un de nous va défausser toute sa main de cartes ! Ca a pour effet qu’il ne jouera aucune carte à son tour… Du coup, venant juste de jouer, je me dévoue pour que mes 3 partenaires puissent jouer leur tour normal et détruire les cartes de méladiction placées avant que mon tour revienne…
Le cinquième monstre ne nous cause pas d grands dégâts : personne n’a de carte de valeur 3 en main !
Oh, le sale monstre pour finir ! Avec l’obligation de détruire toutes nos cartes placées en soutien, il ruine quasiment tous nos espoirs… Sans compter que, du coup, nous allons nous prendre des malédictions dans la tête, forcément, et qu’on sera encore plus affaiblis…
En fait, on perd par épuisement des cartes de folie : on devait en prendre 8 quand même ! Et il n’en restait que 7… Il n’est pas facile de ne pas épuiser cette pile puisque la seule façon de la maintenir avec beaucoup de cartes est de soigner ses propres folies qu’on a en main et cela prend du temps et des cartes… D’où le piège lié à l’incitation de détruire les cartes de folie car ça coûte moins cher…
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Le plateau principal permet de voir le monstre que nous devons affronter juste après avoir le livre fatidique et les trois malédictions qui lui sont associées. Le petit livre en résine (superbe) transite de numéro en numéro jusqu’à la case 5, après quoi on doit résoudre la carte monstre et appliquer les effets en cas de succès ou d’échec. Puis on retourne la carte de monstre suivante. Et on fait ça pendant 6 manches, comme indiqué par le compteur bleu à gauche. A droite, admirez donc la pile de cartes de folie…
Chaque joueur possède une carte de personnage différente, avec un deck de départ (plus ou moins orienté sur les éléments de terre, feu, eau et air) et un petit pouvoir spécial. Le mien est de pouvoir stocker jusqu’à 6 cartes de sortilèges au lieu de 5.
Finalement, on s’est pris la première malédiction (ajouter une carte de folie dans sa défausse), mais on a réussi à détruire les deux suivantes avant que le petit livre n’y soit. Ouf !
Il y a énormément de matériel sur la table, mais, en réalité, on s’y retrouve assez bien. Chaque joueur dispose de ses cartes de sortilèges (cartes carrées) devant lui, qu’il incline lorsqu’elles sont utilisées. Ensuite, il y a la pile de pioche de chaque joueur et sa pile de défausse, à proximité de sa carte de personnage. Et toutes les cartes d’éléments non encore prises sont étalées face visible sur la table, classées par valeur…
Ah ! Ma précieuse carte d’air ! Nous avons énormément de chance : il me fallait impérativement la piocher pour pouvoir détruire la malédiction à venir, sous peine qu’on se la prenne ! Et bien, ça a marché ! Et je n’en avais qu’une seule…
Le monstre de la troisième manche va ajouter encore des cartes de folie dans nos decks ! Attention à ne pas en avoir 6 en main, sous peine d’être éliminé…
Ca parlemente, ça argumente, mais aussi, et surtout malheureusement à mes yeux, ça gère avec une grande technicité. Je ne suis pas très très fan des jeux de coopération comme celui-ci où un joueur peut se positionner en leader de décision et « diriger » la partie. En plus, il est vraiment très technique ce jeu, avec notamment la possibilité de mettre des cartes en soutien et de faire jouer ses partenaires…
Nous avons détruit les cartes de malédiction qui étaient présentes : il ne nous reste plus qu’un monstre à affronter !
Se prendre ces deux cartes-là, en même temps, nous anéantit : ajout d’une folie sur notre pioche (première carte donc !) et ajout d’une folie à notre défausse ! Bon, ben je crois que ça sent le roussi…
Et voici la vue finale de cette partie que l’on perd, donc, à cause de l’épuisement des cartes de folie, alors qu’on était à la dernière manche…
Durée de la partie : 1 heure 45 minutes – Note de cette partie : 13 / 20
Scores :
Bilan
Yannick, Lysandre, Alendar et Ludo le gars
Défaite au dernier monstre
(épuisement des cartes de folie)
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
– La simplicité (relative) de la règle, avec pas trop de cartes spéciales dans tous les sens,
– La gestion de son deck et l’impression bien réelle que la folie s’en empare,
– Le tirage aléatoire des monstres générant des parties toujours différentes…
On a moins aimé
– La technicité extrême du jeu : entre les cartes de soutien et la possibilité de faire jouer les autres, on prend mal à la tête…
– Le syndrome du leader qui peut clairement apparaître ici,
– Le hasard qui peut tout ruiner en un instant si une carte de monstre précise sort au moment le plus destructeur possible…
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Bonjour, passez un bon mois de mars de FOLIE……………….!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!