[20/04/2011] Elfenland, Feu Rouge Feu Vert

J’aime bien faire découvrir à mon fils les grands classiques qui composent ma ludothèque. Ainsi, en ce mercredi après-midi, je l’invite à se mettre dans la peau d’un jeune elfe, prêt à s’embarquer pour son grand voyage initiatique à travers tout le pays ! Le jeu : Elfenland, évidemment, Spiel des Jahres en 1998 !
Ensuite, un plus tard, Tristan et Maitena découvrent conjointement le jeu que j’avais récupéré en vide-grenier dimanche dernier : Feu Rouge Feu Vert, un jeu éminemment stupide…

 

ELFENLAND :

 

 


Le grand plateau est installé, avec les 20 marqueurs de chacun (jaunes pour Tristan, vert pour moi) dans les villages à traverser. Nous avons pioché notre village de naissance et
nous efforcerons de nous en rapprocher au maximum en fin de 4ème tour pour ne pas être pénalisés…

Cette carte d’aide de jeu est bien pratique pour voir d’un seul coup d’oeil l’efficacité de tel ou tel moyen de transport…

Au début, Tristan se la jouait tranquille, paisible, sans mesurer qu’il lui faudrait anticiper quasiment tous ses déplacements à venir avant de prendre le moindre jeton de moyen de
transport…

Voici à quoi ressemble le payx une fois que nous avons placé divers jetons de moyens de transport. Nous allons passer à la phase de déplacement de notre botte respective…

Je voyage plutôt au nord du pays alors que Tristan se lance au centre. Je traverse 4 villages contre 2 seulement pour Tristan, lequel se rend compte, d’un coup, qu’il va lui falloir
nettement plus calculer ses mouvements pour les trois tours restants…

Et voilà mon gone qui cogite, qui cogite et qui cogite encore 😉 En plus, il a bien intégré qu’il lui faut prévoir de terminer son quatrième tour au plus près de son village natal,
donc de laisser ses cylindres pour plus tard dans la zone en question…

Voici les jetons placés avant que nous nous déplacions dans le deuxième tour de jeu…

Une fois les déplacements effectués, Tristan a ramassé pas moins de 7 nouveaux cylindres, en réalisant une magnifique progression au nord en empruntant les jetons de moyens de
transport que j’y avais placés. De mon côté, je glane également 7 nouveaux cylindres verts…

La partie est belle, bien tendue, malgré mon avance de deux cylindres, liée au premier tour. Ici, on voit comment nous avons placé nos jetons de moyens de transport, sachant que
j’ai pris la fantaisie de positionner mon jeton d’obstacle afin de peut-être empêcher Tristan de démarrer (il lui faudra payer une Licorne de plus)…

Les déplacements ont eu lieu et nous avons un peu marqué le pas au niveau des cylindres récupérés : 3 pour Tristan et 4 pour moi…

Tristan calcule comme un malade, lui qui sait très bien qu’il va devoir sortir le grand jeu pour me revenir dessus…

Voici le placement des jetons de moyens de transport, alors que je couine car je sais déjà que je ne vais pas être très performant, surtout par rapport à Tristan qui semble viser de
ramasser tous ses cylindres sauf 1 !!!

Très fort mon gone : il réussit le pari fou de collecter effectivement tous ses cylindres restants sauf 1, c’est-à-dire 7, alors que je vais peiner pour en récupérer 4 et atteindre
ma ville natale. Le souci de Tristan est qu’il n’arrive pas sur sa ville natale (distante de 1 chemin) ! En même temps, même en cas d’égalité, j’étais devant lui car il me restait
encore deux cartes de déplacement en main contre 0 à lui-même… Mais il a été fort, très fort même… Chapeau !
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le look des composants du jeu et, surtout, une certaine majesté du plateau de jeu avec les grosses bottes posées dessus,
– Le fait de devoir revenir vers sa ville natale en fin de partie,
– Le placement d’un jeton qui nous arrange et non présent devant les autres (donc probablement pas à leur avantage) sur une route probablement utilisée collectivement…

 

On a moins aimé
– L’obligation de beaucoup cogiter pour, au final, n’être jamais sûr de rien : entre les jetons de moyens de transport posés par les autres et les jetons obstacles, tout est
possible… ou pas !
– L’assez faible interaction à deux joueurs,
– Le faible nombre de tours de jeu pour un jeu aussi ambitieux au niveau de son matériel.

 

Scores de la partie :

 

Tristan (jaune) : 18 (19 villages reliés – 1 de ville natale)
Ludo le gars (vert) : 19 (19-0)

Note du jeu (sur cette partie) :  13 / 20

 

Durée de la partie : 1 heure

 

 

 

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FEU ROUGE FEU VERT :

 

 


Chaque joueur doit faire avancer sa voiture sur une barre de plastique en pressant le plus rapidement possible un bouton placé à son extrémité…

Clac clac clac clac clac…

Il faut juste faire super gaffe au feu rouge ! En effet, grâce à trois piles LR7, le jeu nous annonce parfois le feu rouge et il ne faut plus frapper son bouton sous peine de
repartir du début !

Lorsque l’un des véhicules atteint le feu, un drapeau se lève et l’appareil le déclare vainqueur au son d’une musique extrêmement mélodieuse comme vous l’imaginez bien…
Bilan synthétique :

On a aimé
– Le côté stupide, à la Marsupilami Folies, qui fait qu’on s’excite pour un rien !
– Le système de feu rouge, lequel oblige à savoir s’arrêter parfois. Frénétique, oui, toujours, non
!

 

On a moins aimé
– La répétitivité des parties, évidemment,
– Les quelques dysfonctionnements de ma boîte : manque d’une voiture, drapeau Go cassé, pas toujours de drapeau qui se lève une fois une voiture arrivée (mauvais contact),
– Le feu orange qui s’affiche sur l’appareil avant le feu rouge, permettant d’anticiper, un peu trop, l’arrivé du fatidique feu rouge…

 

Scores de la partie :

 

Maitena (vert) : une victoire
Tristan (jaune) : une défaite

Note du jeu (sur cette partie) :  13 / 20

 

Durée de la partie : 5 minutes

 

 

 

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