Participants
– Julie, alias Thomas Eddington, écrivain maudit,
– Myriam, alias Dr Lecomte, brillant psychopathologiste de renom international,
– Laurent, alias Sir Puddingham, oisif dans l’âme et riche héritier,
– Ludo le gars, votre serviteur, alias Georges, majordome dévoué dont le seul vice pourrait être son attirance pour la boisson.
Déroulement de la partie
Reçu le matin même, ce jeu est celui que les joueurs présents ce soir décident de découvrir, parmi la sélection de jeux que Julie a retenu pour la soirée (Europa Tour et 6 nimm’t constituaient le reste de la sélection).
Je lis donc les règles de ce jeu d’ambiance aux convives ici présent, en espérant que celui-ci se jouera agréablement à seulement 4 joueurs. Chacun prend un personnage et la partie peut débuter, avec Ludo le gars, alias Georges le pochard, en premier joueur.
L’un de nous est aléatoirement désigné comme le meurtrier, mais qui donc a assassiné notre hôte Lord Hamilton ???
![]() La mise en place de ce jeu est toujours un peu fastidieuse : les 7 lieux sont étalés sur la table, chacun recouvert de 5 indices mélangés sauf la Suite bleue qui en accueille 8 (1 de chaque + la Corde) ainsi que les pions des joueurs…
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Décompte final
Durée de la partie : 45 minutes – Mise en place du jeu : 10 minutes – Explication des règles : 20 minutes
Julie remporte cette partie en ayant démasqué le meurtrier (Ludo le gars), alors que les 2 autres invités ont péri dans cette sombre histoire.
Débriefing
Bien prise de tête ce petit jeu ! Avec 3 bouts de carton et quelques pions,
on obtient un jeu d’argumentation qui surprend. On passe son temps à
faire croire que l’on est surpris de ci ou de ça, alors que certains
savent des choses qu’ils ne devraient pas savoir ou qu’ils préféreraient
éviter de connaître…
Myriam et Laurent ont trouvé le jeu sympa, mais ils ont déploré
qu’il faille attendre longtemps une fois que l’on est éliminé.
Je rajouterais, pour ma part, que ce jeu n’est pas fait pour être joué
à 4, et qu’il faut certainement être au moins 6 pour en apprécier
la saveur.
Sur le plan du jeu proprement dit, on peut faire pas mal de choses que l’on
ne perçoit pas immédiatement :
– Prendre une arme du crime de temps en temps pour les faire tourner de lieu
et/ou éviter que le meurtrier puisse en disposer,
– Se rendre sur la case du meurtrier supposé, même si on ne peut
pas l’accuser, car il ne peut assassiner une personne présente sur le
même lieu que lui,
– Détruire des indices utiles au meurtrier (des armes) et, pour le meurtrier,
supprimer les indices où figure son nom (difficile de l’accuser après),
– …
En bref, on peut tenter pas mal de choses, mais il faut faire attention car,
dans ce jeu d’abord simple, on risque constamment de se tromper ou oublier un
point de règle particulier : maximum une arme en main quand on n’est
pas le meurtrier, on ne peut pas mettre d’arme du crime dans l’urne quand on
n’est pas le meurtrier, on ne peut pas détruire plus de 3 indices, le
meurtrier ne peut pas assassiner dans le lieu où il se trouve, une personne
décédée replace tous ses indices dans le lieu de sa mort,
les survivants se partagent les indices mis dans l’urne, … Pas mal de petits
points pas forcément très simples à mémoriser.
Et cela est sans compter sur les quelques cas particuliers non couverts par
les règles, dont le plus délicat est celui où, lors d’un
échange, un innocent se retrouve avec 2 armes du crime… Mr l’auteur,
si tu me lis, peux-tu nous expliquer la marche à suivre ?
Un bon jeu, dans la lignée des jeux d’ambiance comme Lupus
in Tabula, mais en plus fin.