[20/12/2005] Funkenschlag – Italie

3 jours seulement après notre superbe partie de Funkenschlag en France, il me tardait de ressortir le jeu, soit en rejouant la France, soit en retournant le plateau pour découvrir la géographie italienne. La venue de Romain et de Jacques sont un excellent prétexte à la mise en place d’une partie, forcément mémorable…
Ce sera donc l’Italie qui sera jouée ce soir, suite à l’envie de Romain de visiter ce joli pays, et peut-être aussi parce que la botte en ces périodes de fêtes se marie assez bien avec l’ambiance…
En accord avec moi-même, plus qu’avec mes adversaires qui s’en moquent un peu il faut bien le dire, nous décidons de ne pas jouer avec les 2 régions les plus au nord, histoire d’affaiblir le nord du pays, où les liaisons sont nettement moins coûteuses qu’au sud. Résultat : on sait qu’on devra aussi jouer au centre et au sud, tout en étant conscient, suite à une observation rapide du plateau, que les accès peuvent être facilement bloqués (placements horizontaux sur 2 ou 3 villes, obligeant à passer en souterrain pour aller plus loin). Allez, hop, je vous raconte tout ça, je n’y tiens plus…

Précision : je ne joue pas les verts, c’est le talentueux Jacques qui s’y colle et qui va tout faire pour sauvegarder la réputation déjà légendaire des verts 😉 Ensuite, Julie utilise les rouges, Romain les blancs et moi les bleus.

FUNKENSCHLAG (extension Italie) :
Julie (rouge) : 14 villes alimentées / 14 reliées (139 €)
Jacques (vert) : 17 villes alimentées / 17 reliées (149 €)
Romain (blanc) : 13 villes alimentées / 13 reliées (128 €)
Ludo le gars (bleu) : 13 villes alimentées / 13 reliées (135 €)

Note du jeu (sur cette partie) : 18 / 20


Suite à l’achat disputé de la centrale n°7 par Julie, et vu que Romain et Jacques avaient déjà acheté les centrales n°5 et 6, je me rabats sur la centrale n°4 afin d’être dernier joueur (et malgré la faiblesse de cette centrale). J’aurais très bien pu opter pour la centrale n°8 ou 9, mais être premier joueur, donc le dernier à construire surtout au premier tour, me paraissait beaucoup trop risqué (autant s’implanter vraiment où on le souhaite)…

Fin de premier tour où chacun s’est implanté où bon lui semblait : Jacques et moi-même dans le nord du pays, Julie au centre et Romain dans le bas de la botte. La « vraie » partie débute alors, avec 2 villes chacun (lorsque j’en ai placée 2, je n’étais pas certain que les autres en feraient autant…).

De manière assez déconcertante (pour moi ;-), je me fais devancer par Jacques dans le nord du pays pour atteindre les liaisons les moins onéreuses. La raison ? probablement des dépenses trop élevées au niveau des centrales que j’ai acquis et, surtout, une volonté de ne pas construire trop vite des villes pour ne pas être premier joueur (finalement, cela me largue un peu, car mes moyens s’épuisent vite)…

La tornade Jacques développe son emprise sur le jeu : il atteint aisément la huitième ville reliée, alors que nous sommes tous aux alentours de la 4ème ou 5ème. Sa méthode ? utiliser des centrales qui ne nécessitent aucune denrée pour fonctionner (éoliennes), car au vu des coûts du pétrole ou du charbon, cela est judicieux et convient bien à sa position récurrente de premier joueur. A noter que je suis le seul à la jouer nucléaire aujourd’hui mais que mes moyens ne me permettent pas de suivre le coût de l’uranium et de m’implanter dans suffisamment de villes…

Serein, Jacques poursuit sa marche infernale vers une victoire facile, sans encombre et implacable. Je crois bien que jamais je n’avais vu autant un joueur marcher droit vers la victoire…

Une vue de la situation finale : Jacques l’emporte avec 17 villes reliées (et alimentées cela va sans dire), en ayant poussé le vice jusqu’à dépenser près de 75 € pour aller placer sa 17ème ville tout au bout de la botte en réalisant un parcours souterrain digne du métro de New York ! A noter, phénomène pas si courant, que la partie s’est achevée au cours de la période 2 (la période 3 aurait débuté le tour suivant).

Au final, Funkenschlag reste toujours un jeu exceptionnel, même si la carte italienne me semble moins « bonne » que les 3 précédentes (trop étroite et disproportionnée entre le nord et le sud, je crains qu’elle génère des parties souvent similaires et, en tout cas, nécessitant de bien connaître ces différences pour qu’un joueur ne soit pas trop avantagé par sa position de départ).
Une petite comparaison, ceci dit, entre les extensions de Funkenschlag et celles d’Age of Steam : je pense que Friedemann Friese aurait tout à gagner de s’inspirer de Martin Wallace, ce dernier profitant des différences géographiques entre ses nouvelles cartes pour instaurer de « vraies » nouvelles règles au lieu de rester dans le droit chemin des règles originelles. J’ose espérer que l’auteur aux cheveux verts saura faire évoluer son système pour que ces souhaitées autres extensions apportent une véritable valeur ajoutée par rapport aux cartes de base. Allez, on y croit…

3 commentaires à propos de “[20/12/2005] Funkenschlag – Italie”

  1. Partie mémorable s’il en fut ! Où le plaisir de pourrir Ludo ET Romain (ce qui n’est pas si fréquent) se double de les voir se faire passer au dernier tour par Julie et terminer derniers ex-aequo.

    Pour ce qui est de Funkenschlag auquel je jouais pour la première fois, c’est un excellent jeu, facile à jouer et avec une mécanique riche bien que simple.

    Après la partie, Ludo n’a toujours rien compris à ma stratégie pourtant claire : je n’ai écouté aucun des conseils qu’il nous a fournis en nous expliquant les règles ! Foin du vivotement craintif pour ne pas jouer en premier : lorsque je me suis retrouvé en tête à l’issue du premier tour, j’ai décidé d’être largement devant. De cette façon j’avais toujours BEAUCOUP plus d’argent, ce qui me permettait d’acheter les matières premières même s’ils faisaient monter les prix. Le temps qu’ils se rendent compte de leur retard et ils ne pouvaient déjà plus rien contre moi…

    J’aurai tout de même le triomphe modeste (je crains une basse vengence dés la prochaine partie).

     

    En attendant de nouvelles aventures, méfiez-vous et souvenez-vous que l’immense majorité de la population française a plus de jambes que la moyenne (authentique, faites le calcul).

    Jacques

  2. Ah, ah, ah…
    Et il nous dit qu’il a le triomphe modeste en plus… En fait il est pire que moi sur ce point 😉
    Je pense que je vais le rapporter dès ce soir à la soirée ludophile, il y aura bien des motivés pour sortir ce toujours très bon Funkenschlag…

  3. J’ai une question sur la dernière photo de cette partie : comment expliques-tu qu’il y ait 3 joueurs implantés dans la même ville si vous avez terminé la partie en phase 2 ?

    En tout cas, moi aussi je trouve cette carte moins intéressante que les autres.

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