La maison d’édition Helvetiq, rencontrée à Essen 2017, propose des jeux magnifiques au niveau de leur packaging, souvent minimaliste, un peu comme Oink Games. J’avais rapporté Gotown d’Essen et, ce soir, on le découvre à deux joueurs, Leila et moi ! On en fait même deux parties consécutives. Ensuite, histoire de revoir un bon jeu d’il y a quelques temps, auquel Leila n’avait pas joué, je ressors le jeu Yeti, sorti chez Pegasus Spiele, et Tristan se joint à nous…
GOTOWN X 2
Minuscule boîte d’Helevtiq, avec ce Gotown qui est un jeu de construction d’immeuble individuel : le premier qui totalise 5 étages gagne immédiatement.Le principe de pose des cartes de sa main est plutôt original et très ergonomique : pour poser un étage, toujours constitué de deux cartes précisément, il faut que le total des deux cartes fasse 9 (comme ci-dessus, avec 4 + 5). Là où l’éditeur fait fort, c’est qu’il a associé des couleurs aux valeurs, afin que les plus jeunes, qui ne sauraient pas additionner, puissent quand même jouer, en associant deux cartes de même couleurs mais aux illustrations légèrement différentes. Bien joué !A son tour, le joueur actif pioche une carte (sauf s’il en a déjà 8) puis joue, s’il le souhaite, autant de cartes que voulu. Le plus souvent, on joue deux cartes pour se créer un étage, mais on peut aussi être beaucoup plus méchant avec les autres joueurs, en les attaquant au moyen des cartes spéciales jaunes et orangées (j’en ai deux dans ma main). A noter que certaines cartes sont des jokers (les grises).Ci-dessus, vous voyez que j’ai construit deux étages, le dernier posé étant gardé par un chien. Comment Leila peut-elle m’attaquer si elle le souhaite ? Soit en appâtant mon chien avec un os, soit en détruisant mon étage avec une boule chaînée.Trois étages chacun et Leila s’apprête à jouer. Dans ma main, j’ai tout pour finir la partie. Mais elle ne le sait pas encore… 😉Dégoûtée la demoiselle, hein… Bon, c’est pas grave, on va en refaire une !Quelle belle grimace !!! En fait, Leila est blasée car elle ne peut pas poser d’étage et qu’elle aurait aimé, dès le début de cette seconde partie…Oulhala, ça c’est de la main de cartes mes amis ! En effet, je vais pouvoir ralentir Leila en lui faisant sauter son tour deux fois si j’en ai envie avec mes milkshakes…Bing, hop, zou, je te vole deux fois de suite ma fille ! En effet, avec un voleur, si on joue deux fois la même carte, par exemple deux fois la 5 violette, alors on peut récupérer celle qui nous manque, donc la 4 violette dans cet exemple, dans le dernier étage de son adversaire. Ca fait d’une pierre deux coups, puisqu’on construit soi-même et qu’on déconstruit l’immeuble adverse. Oui, ça peut faire couiner… 😉Au final, j’ai du mal à construire moi-même dans cette partie et Leila, elle, s’en donne à cœur joie !Finalement, c’est Leila qui l’emporte ! Bravo…
Durée de la partie : 5 + 15 minutes – Note de cette partie : 12 / 20
Scores des deux parties :
Partie 1
Partie 2
Leila
2
5
Ludo le gars
5
3
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé – La taille ultra-compacte de la boîte,
– Le look superbe des cartes (taille, forme et illustrations),
– L’originalité de la pose des étages (total de 9) et l’ergonomie associée (couleurs) : intéressant peut-être dans un cadre pédagogique…
On a moins aimé – La place du hasard dans le tirage des cartes,
– La peur que les parties s’éternisent, surtout à plus de deux joueurs quand on frappe sur le joueur en tête,
– Les jeux d’attaque / défense ne sont pas ma tasse de thé…
———————————————————————————————————— YETI
La grosse (trop grosse peut-être ?) boîte de Yeti trône sur la table de jeu de la mezzanine. On va se faire plaisir…Leila jette ses dés pour le début de son premier tour. J’ai de bons souvenirs de ce jeu et je suis persuadé qu’on va tous passer un très bon moment…Voici mes dés obtenus à mon tour : trois nuages, donc je vais pouvoir en tourner un sur la face de mon choix, deux pièces pour acheter une tuile et 1 sherpa pour monter d’un niveau sur l’Himalaya.Vue en fin de premier tour…Leila n’en revient pas ! Et nous non plus d’ailleurs… Attendez de voir la photo suivante pour comprendre…Oui, oui, tout semble sur la même ligne…C’est confirmé ! Pas moins de 6 sherpas pour Leila laquelle atteint directement le sommet de la montagne et empoche la bonification maximale en PV ! Incroyable…Bon, elle va redescendre aussi sec, manquant clairement de tentes pour abriter son alpiniste aussi haut dans la montagne…Parfois les choix ne sont pas faciles faciles… N’est-ce pas fils ?Tristan et moi nous approchons du Yeti sur la piste de score, mais il reste encore du temps et on va tous pouvoir continuer de miser sur sa stratégie… En ce qui me concerne, ma présence au niveau 2 de la montagne me paraît prometteuse : gains maximisés avec les traces de yeti et objectif du 6 PV déjà pris au sommet.Tristan et moi sommes quasiment sur la case du Yeti, lequel a été contraint de s’arrêter malgré la tempête, la règle étant très claire sur ce point : seul un joueur peut le dépasser, pas l’inverse !Avec ces traces de yeti de fou, je ne vois pas comment Tristan pourra me rattraper au score… 😉Effectivement, il n’a pas pu ! 😉 En tout cas, partie très sympathique…
Durée de la partie : 40 minutes – Note de cette partie : 16 / 20
Scores de la partie :
Piste
Tristan (jaune)
50
Fabrice (rouge)
33
Ludo le gars (vert)
60
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé – Le thème du jeu, pas si fréquent que ça…
– La simplicité et, en même temps, une certaine forme d’élégance des règles,
– Les diverses stratégies déployables,
– Le fun généré quand on obtient des lancers improbables…
On a moins aimé – La taille de la boîte peut-être, sinon c’est presque parfait dans son registre…
