Dans la série « je poursuis mon évangélisation autour des jeux mythiques », je propose ce soir à Sylvain de découvrir le monstre sacré Puerto Rico ! Une fois les règles expliquées, la partie débute rapidement et se jouera en un temps record (1 heure 15 environ, ce qui chez nous est un véritable exploit).
PUERTO RICO :
Julie : 24 (12 PV + 12 de bâtiments + 0 de bonus)
Lucarty : 36 (28 + 8 + 0)
Ludo le gars : 47 (37 + 10 + 0)
A 3 joueurs, ce jeu a le mérite d’autoriser une gestion sereine (il y a assez de bâtiments pour tout le monde) et d’offrir donc une bonne configuration dans le cadre d’une initiation. Sylvain, armé de son inévitable bière, marque de fabrique ludophile 😉 apprécie fortement le jeu et en mesure toutes les possibilités tactiques et les implications de ses actions… |
Le moment charnière de la partie : alors que j’ai misé sur l’acquisition rapide d’argent (rôles bonifiés) et la production de maïs, j’achète un port au bout de 6 ou 7 tours, sans être sûr de sa pertinence. En fait, cet achat sera une vraie source de gain de points de victoire lors de nos innombrables exportations. A noter que c’est la première partie que nous jouons sur la magnifique version francisée des tuilles… |
Cette partie n’aura rien eu de « classique » si tant est que le jeu puisse l’être 😉 En effet, le marchand n’a accueilli que 3 tonneaux en tout et pour tout, le capitanât a été pris souvent juste avant de produire, la partie s’achève aux points de victoire alors que nous croyions que cela se produirait aux colons (lors des 6 ou 7 premiers tours, le rôle a été choisi systématiquement, ce qui a conduit à une baisse considérable des effectifs). |
Une vue du plateau individuel de Julie, complètement passée à côté de la partie, en raison de la complémentarité des intérêts de Sylvain et moi. J’ai souvent exporté seul ou en compagnie de Sylvain, sans que Julie ne puisse charger ses indigos, puis lui ou moi avons produit, sans que Julie n’ait eu le temps d’alimenter sa fabrique de café en colons. A noter que Julie n’a pas eu non plus beaucoup le temps de rentabiliser ses 2 carrières, pas plus que d’alimenter sa forteresse. En clair, elle a été largement prise par le temps. |
Une vue du plateau de Sylvain, assez rentable, mais qu’il n’a pas assez exploité (il aurait pu profiter, par exemple, de la diversité de ses plantations pour acquérir une manufacture source de précieux doublons). Mais pour une première partie, il s’en est redoutablement bien tiré, sans avoir été embarqué dans une déroute liée à une vision trop à long terme (et, là, il n’y aurait pas eu de salut)… |
Une vue de mon plateau individuel, où ma monoculture de maïs et mon petit tonneau régulier de sucre ont fait des malheurs, combinés à mon judicieux port. En effet, ce dernier m’a rapporté au bas mot 7 ou 8 points de victoire. On notera que l’extrême rapidité de la partie a été générée par l’accumulation des exportations et que cette stratégie s’est avérée aujourd’hui payante. Mais comme les vérités sur ce jeu se contredisent à chaque partie….. ben vivement la prochaine ! |
Note du jeu : 20 / 20
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