[21/02/2017] SOS Titanic

En vadrouille avec mon paternel en direction du sud de la Hollande, pour une mémorable visite de la brasserie de la Trappe à Tilburg, je propose d’agrémenter le voyage aller d’une petite partie de jeu. J’avais glissé dans mon sac quelques boîtes, mais celle que j’avais le plus envie de pratiquer est SOS Titanic, un jeu coopératif que j’avais acheté lors de notre thématique des Ludophiles du 11 février dernier, où étaient présents, notamment, Ludovic Maublanc et Antoine Bauza.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, je n’avais jamais entendu parler de ce jeu, pourtant sorti chez Ludonaute en 2013. Comment avais-je pu rater ça ??? Mystère et boule de gomme…
Enfin, en tout cas, on va le découvrir aujourd’hui avec un très grand plaisir !

SOS TITANIC

La jolie boîte, bien immersive (c'est le cas de le dire !) de SOS Titanic trône fièrement sur la tablette du TGV que nous empruntons en direction de Bruxelles. On va essayer de sauver un maximum de passagers de ce paquebot mythique, dans un jeu coopératif qui n'est pas sans rappeler l'excellentissime Les Poilus, de par son côté dramatique et très prégnant...
La jolie boîte, bien immersive (c’est le cas de le dire !) de SOS Titanic trône fièrement sur la tablette du TGV que nous empruntons en direction de Bruxelles. On va essayer de sauver un maximum de passagers de ce paquebot mythique, dans un jeu coopératif qui n’est pas sans rappeler l’excellentissime Les Poilus, de par son côté dramatique et très prégnant…
Au début, il est 23h40, et les premières avaries ne vont pas tarder à survenir suite au choc entre le paquebot et un iceberg. Le Titanic est divisé en 6 ponts, le premier composé de 3 cabines, le second de 3 cabines, le troisième de 2 cabines, le quatrième de 2 cabines, le cinquième d'une seule cabine et le sixième d'aucune cabine ! En-dessous du premier pont on a étalé face cachée 4 cartes puis retourné celle du bas, pour le deuxième pont on en a mis 6, pour le troisième 8 et pour le quatrième 10. Les cartes étalées correspondent aux passagers que l'on essaie de sauver, ceux-ci étant divisés en deux couleurs (violet et jaune) correspondant aux deux "classes" de passagers (la première avec des valeurs de 1 à 13, la seconde avec des valeurs de 1 à 17). Comme dans une réussite, il faut petit à petit extraire les cartes en ordre croissant et / ou décroissant (on y reviendra). Sur la droite, vous pouvez voir le personnage que nous incarnons, chacun, à savoir Andrew Latimer pour moi et Jack Phillips pour Gérard. Chacune a un petit pouvoir spécial.
Au début, il est 23h40, et les premières avaries ne vont pas tarder à survenir suite au choc entre le paquebot et un iceberg. Le Titanic est divisé en 6 ponts, le premier composé de 3 cabines, le second de 3 cabines, le troisième de 2 cabines, le quatrième de 2 cabines, le cinquième d’une seule cabine et le sixième d’aucune cabine ! En-dessous du premier pont on a étalé face cachée 4 cartes puis retourné celle du bas, pour le deuxième pont on en a mis 6, pour le troisième 8 et pour le quatrième 10. Les cartes étalées correspondent aux passagers que l’on essaie de sauver, ceux-ci étant divisés en deux couleurs (violet et jaune) correspondant aux deux « classes » de passagers (la première avec des valeurs de 1 à 13, la seconde avec des valeurs de 1 à 17). Comme dans une réussite, il faut petit à petit extraire les cartes en ordre croissant et / ou décroissant (on y reviendra). Sur la droite, vous pouvez voir le personnage que nous incarnons, chacun, à savoir Andrew Latimer pour moi et Jack Phillips pour Gérard. Chacune a un petit pouvoir spécial.
A son tour, le joueur actif a deux choix : soit il joue une carte action (carte à dos de bouée) et en applique l'effet , soit il pioche autant de cartes qu'il le souhaite dans la fourchette indiquée sur son personnage (de 1 à 5 pour moi, de 1 à 6 pour Gérard) et il doit en jouer une exactement sur le plan de jeu sous peine de faire progresser le danger (en tournant une page du livret Titanic). Ci-dessus, avec 3 cartes piochées dont aucune n'est jouable, on va donc échouer dans ce sauvetage et tourner une page ! Ça commence bien...
A son tour, le joueur actif a deux choix : soit il joue une carte action (carte à dos de bouée) et en applique l’effet , soit il pioche autant de cartes qu’il le souhaite dans la fourchette indiquée sur son personnage (de 1 à 5 pour moi, de 1 à 6 pour Gérard) et il doit en jouer une exactement sur le plan de jeu sous peine de faire progresser le danger (en tournant une page du livret Titanic). Ci-dessus, avec 3 cartes piochées dont aucune n’est jouable, on va donc échouer dans ce sauvetage et tourner une page ! Ça commence bien…
Ça pique, ça pique... Une fois la page tournée, on voit que la dernière cabine sur le premier pont est noircie, ce qui symbolise qu'elle est inondée ! Rien d'autre ne se passe pour le moment, mais, évidemment, dès que le premier pont sera entièrement inondé, on en subira de fâcheuses conséquences avec un glissement des passagers qui s'y trouvaient vers les ponts les plus à droite...
Ça pique, ça pique… Une fois la page tournée, on voit que la dernière cabine sur le premier pont est noircie, ce qui symbolise qu’elle est inondée ! Rien d’autre ne se passe pour le moment, mais, évidemment, dès que le premier pont sera entièrement inondé, on en subira de fâcheuses conséquences avec un glissement des passagers qui s’y trouvaient vers les ponts les plus à droite…
Bon et bien nous y voilà, avec un premier pont complètement inondé à 0h55 et l'obligation de prendre tous les passagers qui s'y trouvaient plus ceux du deuxième pont, de tout mélanger face cachée, et de les replacer face cachée sauf la dernière carte, sur le deuxième pont. On galère, on galère...
Bon et bien nous y voilà, avec un premier pont complètement inondé à 0h55 et l’obligation de prendre tous les passagers qui s’y trouvaient plus ceux du deuxième pont, de tout mélanger face cachée, et de les replacer face cachée sauf la dernière carte, sur le deuxième pont. On galère, on galère…
Revenons sur les possibilités de pose de cartes. En-dessous des ponts, les cartes visibles doivent être en ordre décroissant de haut en bas, avec possibilité de placer un 13 violet ou un 17 jaune tout en haut d'un pont vide pour démarrer une grande série. Dès lors qu'on a l'opportunité de jouer une carte avec un 1, on peut la placer en dehors des ponts pour démarrer une chaloupe de sauvetage : les cartes à venir seront placées en ordre croissant de haut en bas. Ainsi, en début de son tour, on peut d'abord réaliser toutes ces manipulations, sans que cela n'affecte son action de tour obligatoire. Ci-dessus, on peut voir que, par commodité de place, on a placé les chaloupes de sauvetage démarrées sur la tablette de Gérard...
Revenons sur les possibilités de pose de cartes. En-dessous des ponts, les cartes visibles doivent être en ordre décroissant de haut en bas, avec possibilité de placer un 13 violet ou un 17 jaune tout en haut d’un pont vide pour démarrer une grande série. Dès lors qu’on a l’opportunité de jouer une carte avec un 1, on peut la placer en dehors des ponts pour démarrer une chaloupe de sauvetage : les cartes à venir seront placées en ordre croissant de haut en bas. Ainsi, en début de son tour, on peut d’abord réaliser toutes ces manipulations, sans que cela n’affecte son action de tour obligatoire. Ci-dessus, on peut voir que, par commodité de place, on a placé les chaloupes de sauvetage démarrées sur la tablette de Gérard…
Les cartes actions sont plutôt très puissantes et il faut savoir les jouer au moment opportun. D'abord, elles évitent qu'on pioche des cartes de passagers puisqu'elles prennent un tour. Ce n'est pas neutre, car à épuiser trop rapidement la pioche de passagers, on risque de faire tourner les pages du livret trop vite (à chaque remélange de cartes de passagers...). Ensuite, elles sont puissantes de par leurs effets. Ci-dessus, Gérard utilise "Save Time !", laquelle lui permet de mélanger le reste de la pioche de passagers (même vide comme ci-dessus) avec la défausse, sans tourner de page du livret ! Ouf...
Les cartes actions sont plutôt très puissantes et il faut savoir les jouer au moment opportun. D’abord, elles évitent qu’on pioche des cartes de passagers puisqu’elles prennent un tour. Ce n’est pas neutre, car à épuiser trop rapidement la pioche de passagers, on risque de faire tourner les pages du livret trop vite (à chaque remélange de cartes de passagers…). Ensuite, elles sont puissantes de par leurs effets. Ci-dessus, Gérard utilise « Save Time ! », laquelle lui permet de mélanger le reste de la pioche de passagers (même vide comme ci-dessus) avec la défausse, sans tourner de page du livret ! Ouf…
Après une magnifique embellie de nos cartes de passagers que l'on parvient à sauver, la grisaille revient et on craint fort de ne pas s'en sortir. Il n'y a qu'à voir la posture du Titanic à 2h24 pour comprendre notre angoisse...
Après une magnifique embellie de nos cartes de passagers que l’on parvient à sauver, la grisaille revient et on craint fort de ne pas s’en sortir. Il n’y a qu’à voir la posture du Titanic à 2h24 pour comprendre notre angoisse…
Sur la gauche, une carte spéciale nous a permis de mettre de côté un début de file de passagers, mais, sur la droite, ça va coincer forcément : une seule cabine reste disponible pour accueillir tous les passagers restants. Au premier échec de notre part, c'est la mort assurée pour tous les passagers non encore placés dans des chaloupes... :-(
Sur la gauche, une carte spéciale nous a permis de mettre de côté un début de file de passagers, mais, sur la droite, ça va coincer forcément : une seule cabine reste disponible pour accueillir tous les passagers restants. Au premier échec de notre part, c’est la mort assurée pour tous les passagers non encore placés dans des chaloupes… 🙁
Ouhin ouhin ouhin... Le Titanic a définitivement sombré dans les flots à 2h30 du matin...
Ouhin ouhin ouhin… Le Titanic a définitivement sombré dans les flots à 2h30 du matin…
Petite vue de nos chaloupes accueillant les passagers effectivement sauvés. Notre score est simple à calculer : la somme du passager de plus forte valeur de chaque chaloupe, donc 13+17+3+2 pour cette première partie. Il doit y avoir moyen de faire bien mieux...
Petite vue de nos chaloupes accueillant les passagers effectivement sauvés. Notre score est simple à calculer : la somme du passager de plus forte valeur de chaque chaloupe, donc 13+17+3+2 pour cette première partie. Il doit y avoir moyen de faire bien mieux…

Durée de la partie : 45 minutes – Note de cette partie : 16 / 20

Scores de la partie :

Bilan Score
Gérard + Ludo le gars Défaite 13+17+3+2 = 35

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– Le côté très immersif du jeu, avec une montée en puissance assez dramatique,
– La simplicité globale du mécanisme, qui rappelle très fortement les réussites,
– Les différents pouvoirs proposés (cartes de personnages et d’actions),
– L’impression qu’il y a des choses à apprendre sur la manière de récupérer les cartes face cachée des colonnes (très très difficile aujourd’hui),
– La qualité des cartes et leur forme peu courante,
– Le livret sur le Titanic, avec des illustrations de toute beauté contribuant à la montée du stress,
– Le choix laissé aux joueurs du nombre de cartes piochées…

On a moins aimé
– La place du hasard, évidemment,
– Le côté mémoire qu’il faut avoir pour se souvenir des cartes vues dans la pioche (et ça fait un peu mal à la tête…),
– Une durée presque un peu longuette…

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2 commentaires à propos de “[21/02/2017] SOS Titanic”

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