Vanuatu est un jeu qui me titillait depuis Essen 2011, époque où je l’avais observé à Essen et avais demandé à Alain Epron, auteur et éditeur, un exemplaire pour en parler sur mon site. Après des réponses évasives de sa part et des échanges par emails, finalement je n’avais jamais eu de boîte. Du coup, en 2013, après les esclandres ayant suivi ses agissements douteux concernant Massilia et la réédition, avortée, de Vanuatu (voir ici et après je n’en parle plus pour mieux me consacrer à la valeur purement ludique du jeu !), je me suis en recherche d’un exemplaire par voie d’échange. Je l’avais donc, enfin, à la maison depuis quelques mois, quand, ce jeudi, j’en ai lu la règle d’une traite et me suis senti conquis par celle-ci. Du coup, dès le lendemain, ce vendredi donc, j’ai proposé à Béatrice et Tristan de venir se promener à Vanuatu. Tristan prend les jaunes, Béatrice les rouges et moi-même les verts. La partie peut démarrer…
VANUATU
Durée de la partie : 2 heures 45 minutes – Note de cette partie : 15 / 20
Scores :
Piste
1er joueur
Vatus
Trésors
Cabanes
Total
Tristan (jaune)
29
0
1
18
4
52
Béatrice (rouge)
31
0
1
14
10
56
Ludo le gars (vert)
48
3
0
0
9
60
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé – La simplicité et l’évidence de la règle, ça c’est cool !
– L’originalité du système de programmation d’actions avec cette ingénieuse intégration de la majorité sur les cases, sans être privé d’actions à priori !
– Le look des composants et leur qualité,
– Le choix des personnages en début de tour, donnant une indication de ce qu’on veut faire pendant le tour à venir,
– L’obligation de choisir des actions qui ne sont pas trop soumises aux choix des autres, pour ne pas être bloqué : jolie tension, assez originale aussi…
On a moins aimé – Le côté imprévisible qu’on a l’impression de vivre lorsque les actions sont résolues : c’est assez désagréable si l’on ne s’est pas prémuni de cet aspect aléatoire ou presque. A 4 ou 5 joueurs, ça doit être du délire !
– Le manque d’ergonomie des cases d’actions : on ne peut rien lire une fois les pions posés,
– Le manque d’élégance de la contrainte : on ne peut se placer sur une action que si on est en mesure théorique de la réaliser au moment où on s’y pose,
– Le manque d’élégance de la pose des deux nouvelles tuiles : on doit appliquer la règle « si possible » !
Quel hasard! On y a justement joué ce samedi! Un jeu d’enfoirés de chez enfoirés. Idéal à 5 joueurs, car très tendu et tu dois essayer de voir où vont jouer tes adversaires et dans quel ordre!, idéalement en essayant de jouer en fonction de prendre tes actions dans un ordre qui viendra bloquer tes adversaires sans te nuire. Un régal. 🙂
Pour ma part, je confirme tout à fait le sentiment de Madmax concernant les parties à 5 joueurs. J’ai plusieurs parties au compteur dans la mesure où je l’ai acheté à sa sortie. Par rapport à une version à 3 joueurs, les cabanes scorent plus dans la mesure où plus de touristes vont venir sur les iles. Au niveau des personnages, le prècheur prend toute son importance car cela arrive très fréquemment de n’avoir aucune majorité. Le côté « enfoiré » va surtout tomber sur la tête du joueur qui a pris un peu trop d’avance : pendant une partie, en se liguant (pas bien !) le joueur franchement en avance a réalisé un tour sans pouvoir faire la moindre action. En tout cas, un vrai bon jeu, original à souhait.
Quel hasard! On y a justement joué ce samedi! Un jeu d’enfoirés de chez enfoirés. Idéal à 5 joueurs, car très tendu et tu dois essayer de voir où vont jouer tes adversaires et dans quel ordre!, idéalement en essayant de jouer en fonction de prendre tes actions dans un ordre qui viendra bloquer tes adversaires sans te nuire. Un régal. 🙂
Pour ma part, je confirme tout à fait le sentiment de Madmax concernant les parties à 5 joueurs. J’ai plusieurs parties au compteur dans la mesure où je l’ai acheté à sa sortie. Par rapport à une version à 3 joueurs, les cabanes scorent plus dans la mesure où plus de touristes vont venir sur les iles. Au niveau des personnages, le prècheur prend toute son importance car cela arrive très fréquemment de n’avoir aucune majorité. Le côté « enfoiré » va surtout tomber sur la tête du joueur qui a pris un peu trop d’avance : pendant une partie, en se liguant (pas bien !) le joueur franchement en avance a réalisé un tour sans pouvoir faire la moindre action. En tout cas, un vrai bon jeu, original à souhait.
Il me semble que l’auteur conseillait de jouer sans cartes personnages à trois joueurs, pour « pimenter » la chose.
En tout cas, un jeu qui pardonne difficilement les mauvais placements (un tour complet sans réaliser d’action est très handicapant pour la suite!).
Ca ne change pas l’ordre sur le podium, mais le score final est de 56/66/69. Les points des cabanes sont doublés, normalement.