En ce moment, quand j’aime un jeu, je le ressors. Après Altiplano, Santa Maria ne déroge pas à cette règle et voici donc déjà mon troisième compte-rendu sur ce jeu… Maitena et Joris ne vont pas s’en plaindre !
SANTA MARIA
Durée de la partie : 1 heure 45 minutes – Note de cette partie : 17 / 20
Scores de la partie :
Bonheur | Sous | Colons | Bateaux | Savants | Évêques | Total | |
Joris (jaune) | 20 | 4 | 0 | 3+27 | 3 | 0 | 57 |
Maitena (bleu) | 1 | 3 | 19 | 3+15 | 3 | 10+9 | 63 |
Ludo le gars (vert) | 27 | 2 | 11 | 3+26 | 1 | 2+6 | 78 |
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
– La fausse impression que les manches vont durer 10 minutes, alors qu’en y réfléchissant bien, on arrive très souvent à relancer des actions, pas sans fin, mais pas si loin…
– Les scores inégaux d’une partie à l’autre, empêchant de vraiment savoir jusqu’où on peut aller,
– Le nombre de configurations possibles avec les savants et les évêques, ce qui renouvelle clairement les parties et interdit les combos prévues d’avance,
– Le côté reviens-y très marqué…
On a moins aimé
– Le look des illustrations, toujours pas à mon goût…
– Un côté prise de tête qui peut faire fumer le cerveau de manière un peu forte 🙂
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Ce qui est intéressant concernant les stratégies, c’est que leur efficacité varie probablement en fonction du nombre de joueurs. A deux, j’ai gagné deux parties de suite, assez largement (+ de 90 pts et au moins 20 pts d’écart) en optant pour le remplissage maximal de mon plateau. Je ne suis pas certain que cette approche fonctionne aussi facilement à 3 (quoique ce soit déjà arrivé), mais surtout à 4, étant donné que le nombre de tuiles est constant (5+5 à chaque manche). Plus dur d’avoir ce qu’on veut dans ces conditions… En tout cas, c’est ce que je trouve le plus passionnant dans ce jeu : la variété des voies possibles et l’enjeu différent à chaque fois introduit par les savants et les évêques. Vraiment un grand jeu.