Participants
– JF, motivé pour un autre jeu ce soir, kes ki s’pass ?
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Ayant procédé à la traduction de la règle de ce jeu dans l’après-midi, je souhaitais profiter de la venue de JF pour le tester dès ce soir. Il faut dire que le principe apparaît comme intéressant et simple : être majoritaire dans les quartiers les plus lucratifs, en gérant au mieux la file d’attente occasionnée par le Cheval de Troie.
Le premier tour de JF, avec l’insertion d’un héros vert dans le dos du Cheval de Troie… |
Je résume les règles de jeu, en veillant La partie débute avec un sentiment bizarre de ne Il est amusant de glisser les pions dans le dos du cheval |
Les cartes de trésor me satisfont : 1 point dans chaque quartier où je suis pour l’instant majoritaire ; les cartes Trident ne me servent donc à rien. De son côté, JF peste contre le manque de chance et résume sa stratégie à annoncer autant de héros qu’il en voit de disponible de ses couleurs sur la table. En ce qui me concerne, je perçois l’intérêt de ne pas se ruer sur les pions de ses couleurs pour les glisser dans le cheval, car ils seraient en position d’être placés sur le plateau par votre adversaire !La partie approche de son terme et les majorités me semblent promises dans plusieurs quartiers, surtout que lors de mon dernier tour, je réussis à en subtiliser 2 à JF ! |
Décompte final
Je remporte cette partie avec un total de 38 points en 5
quartiers contre 8 pour JF en 1 quartier.
Débriefing
« Hasardeux, froid et répétitif »
sont les commentaires que nous énonçons à l’issue de cette
partie.
Cependant, en y réfléchissant à deux fois, il convient
de noter les points positifs de ce jeu :
– La gestion de la file d’attente et sa mémorisation sont très
fins : faut-il insérer des pions de ses couleurs ou de son adversaire
?
– Faut-il concentrer ses efforts sur peu de quartiers ou se répandre
?
– Il paraît essentiel pour gagner de parvenir à créer des
égalités dans les quartiers où l’on est minoritaire, afin
de les remporter à bons comptes…
– Faut-il prendre des risques dans l’annonce du nombre de héros désirés
? Je ne le pense pas, puisque de toutes les manières tous les pions seront
placés au final. Donc, tranquille.
– Le jeu à 2 joueurs possède les inconvénients de ses avantages
: disposer de 2 couleurs garantit quasiment de pouvoir toujours placer au moins
un pion de sa couleur. A l’inverse, cette possibilité réduit,
à mon sens, l’intérêt du jeu, qui doit résider dans
le positionnement subtil des pions de ses adversaires…
En clair, ce jeu n’est certes pas emballant, mais il possède des qualités
qui mériteront d’être retestées à plus de deux joueurs.
Le jeu à 4 semble être le plus équilibré et le plus
difficile.