[21/12/2009] Ubongo 3D, CarDcassonne

Ah… Quelques parties aujourd’hui… Ah… que ça fait du bien…
Quelques découvertes, donc, de jeux sortis pour Essen et que je n’avais pas encore eu le temps de tester. Le premier, magnifiquement produit par Kosmos, dans une boîte de malade en épaisseur, à la Queen Games, est le nouvel opus d’Ubongo : Ubongo 3D. Comme son nom l’indique, ce jeu sera une sorte de puzzle en simultané, avec des pièces en 3D. Très difficile mais jouissif…
Le second, plutôt moyennement bien reçu ici ou là, est la dernière variation sur Carcassonne (le Spiel des Jahres 2001 : CarDcassonne. Ah, le jeu de mot qui tue… Bon, au niveau ludique, disons-le tout net : cela n’a rien à voir, mais alors rien du tout, avec le Carcassonne bien connu. Et c’est plutôt une très bonne nouvelle ! Surtout que le jeu paraît bon et bien tendu comme il faut…

UBONGO 3D :


Après une sortie presque passée inaperçue en 2005, Ubongo, malgré l’absence de prix notables, a été suivi de plusieurs dérivations successives, jusqu’à celle d’aujourd’hui : Ubongo
3D. Cette version-là, la plus aboutie selon moi, permet de s’aventurer dans ce jeu de rapidité avec des pièces de puzzle à assembler en 3D…
Au centre de la table, les pièces de la réserve classées par couleur. Devant chaque joueur, une pile de 9 planches de puzzles à réaliser (donc 9 manches), sachant qu’elles sont
recto-verso (avec 3 ou 4 pièces) et qu’il y en a plusieurs par côté. De quoi rejouer souvent… A droite, le sablier et les pierres à gagner (bleu pour le premier, ambre pour le
deuxième)…

Je viens de réussir mon premier puzzle, de hauteur 2 (comme à chaque fois) à l’aide des 3 pièces requises (indiquées par un jet de dé à 10 faces). Du coup, j’ai empoché une pierre
bleue (valeur : 3 points) et je vais en piocher une nouvelle du sac (valeur : 1 à 4)…

Deuxième manche et, cette fois, ce sont mes enfants sui s’n sortent avec brio, ayant réussi chacun leur puzzle. Tristan a empoché une pierre bleue + une du sac et Maitena une ambre
(valeur : 1 point) + une du sac…

Petit exemple de puzzle à réaliser en bas : avec les 3 pièces listées sur la droite, je dois obtenir la forme imposée en bas avec une hauteur de 2. Bien plus difficile qu’il n’y
paraît et presque trop pour les enfants, surtout dans le temps imparti…

On a beau manipuler les pièces dans tous les sens, les tourner et les retourner, quand ça ne veut pas aller, ça ne va pas…

Dur, dur…


Et oui, là aussi…

Nouvelle réussite de votre serviteur, alors que j’amasse pierre sur pierre et qu’il conviendra de trouver une variante acceptable pour que le jeu ne perde pas de son intérêt avec
les plus jeunes…

Dernière manche, avec encore une fois un puzzle réussi par mes soins et de la galère pour Maitena et Tristan…
Bilan synthétique :On a aimé
– L’aspect 3D de cette version, un indéniable plus pour ce jeu presque classique aujourd’hui,
– La qualité du matériel proposé, ultra tactile et vraiment aguicheur,
– Le nombre de possibilités : planches bifaces, plusieurs puzzles par face, 4 séries de planches,
– La difficulté des puzzles à réaliser : au moins, on pourra y jouer avce n’importe qui, ce sera dur pour tout le monde !

 

On a moins aimé
– La presque trop grande difficulté pour les plus jeunes (ou autres d’ailleurs), imposant une variante pour que le challenge demeure (voir plus bas),
– Le système de score, simplifié depuis la version 1 du jeu, et, à mon goût, moins vicieux.

 

Variantes (à prendre séparément ou à combiner)

Option 1 : au lieu de limiter le temps à la durée du sablier,
laisser aux joueurs le temps nécessaire pour réaliser leur puzzle, le premier et le deuxième étant récompensé,
Option 2 : le vainqueur de la manche précédente, démarre sa recherche de puzzle avec 15 secondes de retard sur les
autres,
Option 3 : si un joueur est toujours le premier à réussir son puzzle, lui faire chercher les puzzles de taille 4 pendant
que les autres cherchent ceux de taille 3.

Scores de la partie : 

Tristan : 5
Maitena : 12
Ludo le gars : 35

Note du jeu (sur cette partie
) : 15 / 20

 

Durée de la partie : 45 minutes

 

 

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CARDCASSONNE :


CarDcassonne, ou le marketing de dérivation ludique poussé à son maximum ! Mais en fait, détrompez-vous, ce jeu n’a rien, mais alors rien du tout, à voir avec son grand aîné ! ici,
pas de pose de tuiles, pas de partisans à poser sur des éléments de jeu… Non, ici, on va placer des cartes sur des lignes et, lorsqu’on jugera que la série nous plaît, on va poser
un partisan en bout pour s’adjuger le contenu entier de la ligne (ou jusqu’au partisan précédent si celui d’un adversaire s’y trouve)…
Au premier tour de la première manche, Tristan (premier joueur) a posé directement son partisan en bout de la ligne bleue, jugeant que les 18 points qui s’y trouvent sont
remarquables. Quant à Maitena et moi, on a posé notre première carte de notre main (sur 5 donc), face cachée dans la ligne de notre choix (pas d’obligation, du coup, de respecter
la couleur de la ligne). La manche durera jusqu’à ce que chacun ait placé ses 5 cartes et son partisan…

Maitena a assez vite placé son partisan bleu et, du coup, je peux attendre tranquillement que toutes les cartes soient jouées pour poser le mien. Ensuite, on va récupérer les cartes
« prisonnières », les décompter et on repartira avec les cartes restantes. A noter qu’il y a 3 types de cartes : les personnages (comptés tout de suite et défaussés), les animaux
(décomptés tout de suite mais conservés) et les bâtiments (non décomptés et gardés secrètement pour la fin de partie)…

Tristan a bien compris, à présent, qu’il ne faut pas poser trop tôt son partisan et qu’il convient d’attendre le plus tard possible, histoire de tenter les adversaires et de les
contraindre à hésiter quant au moment de la pose du leur. Ben oui, car à trop attendre on risque de se faire prendre la ligne souhaitée… Une très bonne idée du jeu, vraiment bien
vue, car elle rend le jeu très tendu et relativement original…

Fin de deuxième manche, avec une ligne de cartes vertes de folie, et donc pas moins de 2 partisans dessus. Pour les points, sachez que les personnages ramassés valent autant de
points que leur nombre multiplié par le nombre de cartes (exemple pour les miens : 6 personnages X 5 cartes = 30 points)…

Tristan hésite à poser tout de suite son partisan au bout de la ligne bleue, car il y figure 1 carte cochon et qu’il en a déjà 3 devant lui. Une quatrième carte lui rapporterait 12
points (comme indiqué sur la carte résumé à côté de lui). Le joker de la ligne (un dragon) rapporte 10 points fixes…

Maitena va placer une carte dans la ligne jaune, elle qui couine pas mal de mes choix tactiques : je place régulièrement mon partisan à l’endroit où elle aurait voulu poser le
sien et, surtout, où figurent des bâtiments certainement très lucratifs en fin de partie. Pour l’instant, c’est elle qui est en tête au score…


Petite vue de mon butin animal (dont un joker que j’ai affecté aux moutons). A noter que les points ne sont marqués à chaque tour qu’à la condition d’y ajouter au moins une carte
animal et qu’à partir de 5 cartes collectées, la progression des points diminue (donc, 4 c’est bien et, ensuite, il faut varier d’animaux)…

La partie est vraiment sympathique et le jeu est bon, tout simplement. A noter que la résolution des cartes cachées est sympa : si elle n’est pas de la bonne couleur, elle vaut 10
points, à moins que l’on préfère l’affecter à ses animaux ou bâtiments. ..

Ma main de cartes du dernier tour avec pas moins de deux jokers à placer (je vais mettre celui de bâtiment face caché dans la ligne jaune et ne pas prendre trop de risque pour être
sûr de l’avoir). On verra que l’autre joker me servira d’attrape-Tristan…

Fin de partie avec Maitena qui a placé son partisan en premier (ligne rouge) et un attrape-Tristan en ligne bleue, l’ayant fortement tenté : il en a posé son partisan, me laissant
le champ libre pour ma ligne jaune du haut…

Mon butin de bâtiments est hallucinant : deux séries complètes de 4 cartes (30 points chacune) + une de 3 cartes (15 points)…
Bilan synthétique :On a aimé
– La grosse tension liée au moment où on pose son partisan : ni trop tôt, ni trop tard, en mettant la pression sur les utres tant qu’il n’est pas placé,
– Le système de points, bien vicieux,
– Le renouvellement du jeu, même si la mention carcassonnesque me paraît totalement inutile
.

 

On a moins aimé
– Le packaging général : taille de la boîte par rapport à son contenu, usurpation du nom Carcassonne, …

Scores de la partie :
Tristan (jaune) : 210 (165 sur la piste + 45 de bâtiments)
Maitena (bleu) : 240 (225 + 15)
Ludo le gars (vert) : 274 (199 + 75)

Note du jeu (sur cette partie) : 16 / 20

 

Durée de la partie : 1 heure 10 minutes

 

 

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