Comme ça, tranquillement, histoire de profiter des vacances de Noël, nous décidons Tristan et moi de se lancer dans deux parties de découverte de deux jeux récents :
– Orongo , tout d’abord, un Knizia sorti pour Essen 2014 et passé complètement inaperçu. Je ne pouvais pas terminer cette année ludique sans lui donner sa chance au moins une fois. C’est chose faite…
– Aramini Circus : l’opus n°5 de la collection Mini Games de chez Iello, avec un convoi de cirque au programme à gérer.
Bon compte-rendu…
ORONGO
La boîte est absolument magnifique, de même que le plateau représentant, évidemment, l’Île de Pâques. Et que dire des statues des Moaï ? Et des coquillages ? Franchement, ça donne envie…
Le but du jeu est de construire tous ses Moaï avant de finir par celui placé à Orongo. Ici, Tristan vient de construire le premier de la partie, après avoir remporté la première mise à poing fermée à base de coquillages : il a posé 3 jetons sur le plateau et comme l’un d’eux recouvrait une carrière et qu’une case de palmier était en bord de mer, il a placé un Moaï en bord de mer et un coquillage sur la carrière.
Un peu plus tard, on peut voir que Tristan a pris de l’avance au niveau des Moaï et que je vais devoir m’y mettre. En même temps, il a perdu déjà pas mal de coquillages… A voir quand miser 0 justement pour récupérer le contenu de la défausse.
Tristan est super bien implanté en haut, quant à moi j’ambitionne de relier les deux parties de ma zone un peu plus bas. Je viens de remporter l’enchère : où vais-je placer mes 3 jetons ?
Oui, il faut prendre de la hauteur fils ! Ne viens-je pas de construire mon dernier Moaï en attendant de tenter de placer l’ultime ? Mais je n’ai plus que 3 coquillages alors ça va être tendu…
Et voici donc la configuration finale du plateau…
Les 48 coquillages sont équitablement répartis entre les joueurs (donc 24 à deux, 16 à trois et 12 à quatre) de même que les 20 Moaï (10 à deux, 6 à trois et 5 à quatre) . Limpide… Mais qu’est-ce que le jeu doit être court à 3 et 4 !!! Ensuite, chacun dispose de jetons translucides pour recouvrir les hexagones du plateau où il a souhaité se placer.
En fin de premier tour, Tristan a donc profité de son gain de l’enchère pour placer 3 jetons, mais a dû défausser sa mise, alors que je n’en ai mis que 2 mais que j’ai conservé ma mise. En même temps, sa mise de 1 coquillage (en bas à droite) est assez ridicule… Bien joué fils ! Ajoutons qu’on ne peut pas placer ses jetons n’importe où : il faut qu’une tuile ait recouvert le symbole (on en place 6 au premier round, 3 par la suite) ou qu’on les mette sur des cases palmiers.
Et pendant ce temps le dernier Moaï surveille l’étendue infinie de l’océan et la fameuse Île de Pâques…
Voilà mes choix : les jetons de liaison au centre, sans oublier que cela me permet de construire plus d’un Moaï et que je reviens sur mon fils. En effet, il en a construit 5 et moi aussi ! 🙂 A noter que je commence à me montrer plus méchant : je tente de prendre (en plaçant un jeton) les hexagones avec symbole qui sont proches de lui, histoire de l’empêcher de réussir l’une des combinaisons gagnantes pour placer un Moaï (une carrière, un temple + un dieu, un homme-oiseau + un nid, deux nourritures)…
Finalement, en misant 2 coquillages, contre un seul à mon fils, je remporte la dernière mise, place un jeton sur une carrière et un autre sur un bord de l’île : je peux placer le tout-dernier Moaï et remporter cette partie hyper serrée ! Même si deux joueurs n’est certainement pas la configuration optimale (on a toujours moyen de calculer le capital coquillages de l’autre), on a passé un bien bon moment. Merci Monsieur Knizia !
Durée de la partie : 45 minutes – Note de cette partie : 15 / 20
Scores :
Moaï construits
Tristan (orange)
9
Ludo le gars (vert)
11
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
– Le matériel proposé : les illustrations, les statues de Moaï, les coquillages, …
– L’évidence du jeu, le plaisir évident et tout simple : la marque du Maître !
– Les ressemblances de feeling entre ce jeu et Kingdom Builder et Qin, deux excellents jeux de placement,
– Le côté assez prometteur du jeu à plus de deux joueurs…
On a moins aimé
– La configuration à deux joueurs, clairement pas la plus intéressante (on est toujours capable de connaître le stock de chaque joueur et les mises ne sont pas franchement élevées),
– La crainte qu’à 3 et 4 joueurs les parties soient trop courtes : six Moaï à 3 joueurs ça fait peur !
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ARAMINI CIRCUS
Aramini Circus, mini jeu dans la mini gamme des Mini Games (vous suivez ?), ce jeu au look enfantin pourrait bien s’avérer sympathique… C’est Tristan qui se colle à la règle.
Tristan utilise ses 3 actions (parce qu’il est 1er joueur, sinon c’est 2 en général) pour placer trois cartes d’animaux dans son train : un poisson, un ours blanc et un tigre. Une seule contrainte de pose : que les wagons suivants comportent soit le même animal (de n’importe quelle valeur) soit le même nombre d’animaux (de n’importe quel type).
Je viens de commencer à assembler mes wagons : un groupe de 4 poissons vient s’accoler à ma loco, suite à la défausse des 3 cartes poissons ci-dessus et de la carte spéciale pour payer une carte de moins…
On n’est pas mal, là, tranquilles, pendant cette après-midi de vacances de Noël…
Le train final de Tristan, avec sa main de cartes étalée devant (comme quoi il n’en était pas loin non plus le bougre !)…
Le but du jeu est d’être le premier à former un convoi comportant un total de 18 animaux, sachant que ceux-ci sont proposés sur un étalage (de 4 cartes) et qu’on les acquiers grâce à une main de 7 cartes (au départ). L’idée est la suivante : si je veux prendre une carte avec 3 girafes, je dois défausser 3 cartes de girafes. Oui, c’est basique. Certaines cartes spéciales, comme les deux jaunes ci-dessus, apportent un peu de variété…
Devant soi, chaque joueur dispose d’un petit disque facilitant les échanges (ce qui réduit la malchance liée au hasard de la pioche) : chacun peut, par exemple, échanger 2 poissons contre 1 animal de n’importe quel type (c’est le mien à ce moment du jeu). Ensuite, l’une des actions possibles à son tour est de changer de disque, donc on n’est jamais bloqué…
J’aime beaucoup les cartes de wagons avec 4 animaux à l’intérieur : en effet, cela permet de poser 4 animaux d’un coup contre le paiement d’une seule action et je pense que c’est une voie non négligeable vers la victoire. J’en suis déjà à 12 animaux…
Et voici la carte ultime qu’il me fallait pour clore la partie : un wagon de 3 ours récupéré contre la défausse de 2 girafes (avec jeton d’échange) et 2 ours…
Et voici mon train et ses 6 wagons pour un total de 19 animaux !
Durée de la partie : 15 minutes – Note de cette partie : 12 / 20
Scores :
Total
Tristan (orange)
14
Ludo le gars (vert)
19
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé
– Le look du jeu, sympathique,
– Le format des jeux de cette petite gamme, emportables partout,
– L’impression qu’il y a une vraie course entre les deux joueurs…
On a moins aimé
– Le côté un peu creux de l’ensemble, qu’on ne peut pas ne pas comparer à Trambahn, sorti aussi pour Essen 2015, et tellement plus riche…
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