Premier jeu que j’ai reçu depuis le salon d’Essen (encore merci à mon messager ludique, Florent Coupeau, pour ces gentilles récupérations de jeux pour moi…) que l’on va découvrir en ce jour : Caracas.
Ceux qui me connaissant bien, et/ou mon site, savent que j’affectionne particulièrement les jeux Cwali, créés par Corné van Moorsel, cette fois épaulé par Peter Joustra.
Nous allons découvrir un nouveau jeu particulièrement motivant…
CARACAS
Découverte de Caracas, la nouveauté de Corné Van Moorsel et de Peter Joustra. Ça m’a l’air d’avoir des similitudes avec Cascadia, mais il faudra voir en jouant…Au centre de la table, nous avons un étalage de 4 tuiles de paysages (avec animaux dessus), placées sur un symbole précis (soleil, carré, spirale, triangle). Tout autour figurent des résumés pour avoir sous les yeux toutes les manières de scorer avec tel ou tel animal, ou en fonction des terrains… Évidemment, j’y reviens…A son premier tour, on prend une des 4 tuiles de l’étalage et on la pose au-dessus de sa « mer », comme je viens de le faire. L’étalage est recomplété et Leila va procéder de même.Ensuite, à chacun de ses tours, le joueur actif va placer la tuile qui était au-dessus de sa mer dans une de ses 4 colonnes, en la connectant à sa « mer » et/ou à des tuiles déjà placées. Ci-dessus, je viens de poser ma tuile de jungle (avec Ibis rouge et Piranha) dans la colonne de la spirale. Puis je vais prendre la tuile de l’étalage correspondant à ce symbole de spirale pour la poser au-dessus de ma « mer ». Malin et très élégant…Un peu plus tard… Le jeu n’est pas si facile que ça, chaque terrain ayant des spécificités pour scorer (la plus grande jungle, le plus grand nombre de savanes, le plus petit nombre de marécages, le plus d’embranchements de rivière) et, de manière analogue, pour les animaux communs (certains doivent être groupés, d’autres espacés, etc…) sans oublier les espèces les plus rares qui ont des manières de scorer différentes…Oui, ça peut faire réfléchir et, surtout, on est sans arrêt tirailler entre placer la tuile de manière optimale quitte à en récupérer une moyenne sur le symbole correspondant, et la placer de manière moyenne pour s’en offrir une meilleure pour le tour suivant… Vraiment top cette ambivalence des choix !Lorsque 17 tuiles ont été placées, à deux joueurs, la partie s’arrête. Ci-dessus voici le paysage de Leila au moment de procéder au, un poil fastidieux, décompte final…Et le mien…Vue générale du plateau central et de la bienvenue feuille de score… Très bon jeu, entre Cascadia et Cities, vraiment le croisement parfait entre les deux !
Durée de cette partie : 40 minutes – Note de cette partie : 16 / 20
Scores de cette partie :
Espèces communes
Espèces rares
Paysages
Impasses
Total
Leila
2 + 7 + 1 + 4 + 0
6
0 + 0 + 2 + 2
– 2
22
Ludo le gars
3 + 1 + 1 + 5 + 6
8
2 + 2 + 0 + 0
– 3
25
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé – L’élégance de ce jeu, surtout par la contrainte de choix de la tuile suivante à l’étalage… mais pas que !
– La remarquable lisibilité des systèmes de scoring, avec un résumé parfait sur les éléments directement,
– La très grosse envie d’y revenir, il semble y avoir pas mal de variabilité, un peu à la Cascadia,
– Le jeu solo qui me semble le plus intéressant, surtout quand je repense à Cities, un jeu dont les similitudes sont claires…
On a moins aimé – La crainte, qu’il fallait dépasser au départ, de s’y perdre dans les systèmes de scoring,
– Les configurations 4 ou 5 joueurs qui ne me tentent pas du tout : on ne pourra rien prévoir d’un tour à l’autre…
