[22/04/2004] Pueblo

Participants
– Charles, peu amateur de jeux abstraits mais qui se laisse faire pour un Pueblo,
– Jérôme, qui accepte de bon coeur une partie rapide de ce joli jeu qu’il compare aisément à un Tetris,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Pour notre première soirée des Ludophiles délocalisée, nous intervenons dans un café-resto Tex/Mex à Fontaines sur Saône, dénommé le Middle-West Café.
Histoire d’appâter le client potentiel, nous entamons quelques parties entre adhérents, ce qui explique cette partie jouée à un bon rythme par Charles, Jérôme et moi. Du dynamisme, les gars, du dynamisme…
Charles prend 6 blocs rouges et 5 blocs blancs, alors que Jérôme choisit les blocs turquoises et Ludo le gars les blocs bleu marine.


Mettons immédiatement les choses au point : nous sommes au plus
mal à cause d’un éclairage rouge, certes sympathique, mais
absolument incompatible avec la distinction aisée des couleurs
turquoise et bleue marine. Ceci étant dit, la partie se déroule
dans une ambiabce très conviviale : cigare, bière et musique
nickel…


Charles, très concentré, essaie toutes les positions
possibles pour son bloc blanc afin qu’il dissimule au mieux ses propres
blocs rouges…


Peut-être l’une des plus belles photos de ce jeu : le chef
du village scrute l’avancée du chantier du Pueblo et il ne peut
que constater que le joueur bleu marine, en l’occurence votre serviteur,
ne se montre pas très discret. 3 points pour moi donc, mais ceci
ne durera pas, faîtes moi confiance…


La configuration finale du Pueblo, avant l’ultime tour du chef du
village. A ce moment-là, je mène de 6 points au score…

Décompte final
Durée de la partie : 1 heure- Mise en place du jeu
: 5 minutes – Explication des règles : 5 minutes

Jérôme et moi terminons à égalité
parfaite avec un total de 53 points chacun (25+28 pour Jérôme,
19+34 pour moi), devant Charles avec un total de 73 points (34+39).

Débriefing
Idéal à 3 joueurs, ce jeu est une vraie perle lorsqu’il est pratiqué
de manière à la fois tactique et rapide. Même si la durée
totale de la partie peut paraître excessive (1 heure), cela est dû
à des interruptions fréquentes liées à des questionnements
émanant d’autres tables ou de personnes venues découvrir les jeux
ce soir. D’ailleurs, à ce sujet, il est amusant de dire qu’un couple
demandera à tester Pueblo après nous avoir vu à l’oeuvre
pendant notre partie.
Sur le jeu proprement dit, aucun nouvel enseignement à signaler, à
l’exception d’une inévitable comparaison avec Rumis, le fameux jeu joué
et rejoué maintes fois lors du salon du jeu de Toulouse. De manière
générale, je pense que ces 2 jeux sont un peu l’inverse l’un de
l’autre, puisque dans Pueblo il faut se cacher au maximum, alors que dans Rumis
il faut tout faire pour être visible du dessus. Ensuite, ces 2 jeux sont
assez différents, en raison des pièces qui ne respectent pas la
même philosophie : dans Pueblo toutes les pièces sont identiques,
alors que dans Rumis elles sont toutes différentes. Jouer à l’un
ou jouer à l’autre, ce n’est pas vraiment la même chose, et chacun
des deux jeux a ses qualités propres. J’aime dans Pueblo le côté
enfouissement de ses pièces, la notion de planque derrière ses
adversaires, … alors que j’aime dans Rumis les possibilités de blocage
adverse, l’obligation de se ménager des portes de sortie, …
Bref, 2 très bons jeux…

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