Rialto se déroule à Venise, divisée en 6 quartiers, et l’objectif principal est d’avoir la majorité des conseillers des quartiers, tout en ayant construit, sur son plateau
individuel, les bâtiments les plus lucratifs… |
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Sur son plateau, chaque joueur place ses éléments de jeu : sa réserve personnelle de conseillers (cylindres verts pour moi), pièces d’or et bâtiments construits. En début
de partie, chacun en a un : le mien, jaune, me permet de différer un de mes choix de cartes jouées, une fois par tour de jeu… |
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Le mécanisme de la première phase a un petit goût de San Marco ! Amusant non… En fait, on étale autant de rangées de 6 cartes que de joueurs + 1 et chacun va en choisir
une. On devine déjà les choix qui se posent : se focalisera-t-on sur une rangée pour une ou deux cartes vraiments voulues ou privilégiera-t-on la diversité ? En plus, on en ajoute
deux issues de la pioche… Mais le pire, c’est qu’il faudra n’en conserver que 7 pour la phase suivante… |
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La deuxième phase, en 6 étapes, requiert de jouer autant de cartes que voulu d’un type donné. Ainsi, à l’étape 1, on joue uniquement des cartes Doge. Chaque carte fait
avancer d’une case sur la piste en question et celui qui en a joué le plus a un bonus d’une case. Et le principe est analogue pour les 5 autres étapes. A noter, évidemment, qu’on a
des combos à préparer : cartes jokers et/ou pouvoirs des bâtiments jaunes… |
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L’un des types de cartes est le pont. Ici, Tristan, qui en a joué le plus, pose un pont entre deux quartiers, chaque côté du pont étant affublé d’une valeur, laquelle
rapportera au joueur majoritaire dans le dit-quartier… |
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En fin de premier tour, sur les 6 que compte la partie. A noter qu’il manque 1 point à Tristan (jaune) sur cette photo… |
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Et on recommence au deuxième tour, avec ces 3 étalages de cartes. A noter que la position dominante sur la piste Doge est quand même très intéressante puisqu’on choisit sa
rangée en premier… Cela me va bien ! |
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Tristan a de vrais problèmes de riches ! avec son bâtiment vert, il a pu piocher 3 cartes cachés de plus, ce qui l’oblige à défausser davantage de cartes. mais il a plus de
choix… |
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Fin de troisième tour, avec enfin un peu plus de conseillers posés sur le plateau : j’en ai ajouté 4 d’un coup (il en manque 1 sur la photo) dans le quartier actif
(n°2). Il faut dire que je suis convaincu que le jeu se joue là-dessus, donc je vais tout faire pour en poser un maximum (au détriment des bâtiments notamment)… |
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Le troisième étalage de cartes, dans lequel je choisis encore en premier ! A noter la deuxième rangée de folie (mais je la choisis pas) : 5 jokers sur 6 cartes ! En
fait, un joker ne se joue pas tout seul, donc ce n’est pas si génial que ça… |
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Le troisième tour se termine et c’est Tristan qui a mis davantage de conseillers que moi. Aux scores, il n’a plus qu’un peu d’avance car je la grignote… |
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Quatrième étalage, avec toujours des choix difficiles, tant nous aimerions jouer toutes les cartes… |
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Mon petit plateau, avec mes pièces d’or que je réussis à bien gérer (pas de pénurie et je ne joue pas tant que ça de cartes d’or pour en récupérer), mes deux pauvres
cylindres restants (un de mes soucis) et mes 3 bâtiments (dont un bleu pour 3PV par tour contre 1 pièce). On ne voit pas le plateau de Tristan mais, clairement, il ne boxe pas dans
la même catégorie avec un très grand nombre de bâtiments, de forte valeur et le plus souvent verts (donc plus de choix et plus de cartes conservées)… |
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Grâce à la majorité sur les cartes Gondoles jouées 1 contre 0 !), je peux placer une gondole entre deux quartiers et poser un de mes cylindres depuis la réserve générale sur
un des deux quartiers reliés. Je le mets dans le n°5 et prouve que j’ai au moins un cylindre dans chaque quartier marron, ce qui me permet d’empocher, au nez et à la barbe de mon
fils, le bonus de 5PV attribué pour cette configuration… |
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Vue générale en fin de quatrième tour, alors que je prends le large au score (mais Tristan n’a pas encore comptéses bâtiments)… |
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Cinquième étalage… |
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Avec 3 cylindres dans le quartier n°5, je suis encore devant mon gamin pour la majorité. Pas neutre du tout : le joueur majoritaire marque autant de points qu’indiqués sur
les ponts et gondoles adjacents, le deuxième seulement la moitié… |
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Un sixième étalage, pour notre ultime choix, alors que j’aurai fait toute la partie devant Tristan sur la piste du Doge… |
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Moins de cartes à défausser qu’au tour précédent pour Tristan : les pièces d’or lui manquent… |
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Avec 2 cylindres placés dans le quartier n°6, je parviens à être devant mon gone ! Certes, il a empoché le bonus des quartiers bleus, mais ça me va assez bien… |
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Le bluffant plateau individuel de mon fils, avec un bâtiment compté et défaussé, et pas moins de 22 PV rien que sur les bâtiments restants… |
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Mon plateau,
plus modeste, beaucoup plus modeste, mais mes points sont gagnés ailleurs… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– L’original système de rangées de cartes à choisir en intégralité,
– Les bâtiments, en 3 couleurs, avec des pouvoirs simples à appréhender et très spécifiques,
– La très bonne jouabilité à 2, et probablement à 3,
– La relative pureté du mécanisme : de la majorité à deux niveaux (sur le nombre de cartes, puis dans les quartiers).
On a moins aimé
– La crainte que le jeu devienne hyper chaotique à 4 ou 5 joueurs, déjà qu’on ne maîtrise pas tout à 2…
– Une certaine austérité du plateau et une piste de scores peu pratique (on compte les espaces, pas les points jaunes !)…
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Scores de la partie :
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Piste |
Plateau (résidu + bâtiments) |
Quartiers |
Total |
Tristan (jaune) |
29 |
6+22 |
0+9+6+4+4+5 |
85 |
Ludo le gars (vert) |
34 |
2+9 |
13+18+3+9+9+11 |
108 |
Note du jeu (sur cette partie) : 15 / 20
Durée de la partie : 1 heure 30 minutes
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Le jeu n’est pas aussi chaotique que tu pourrais le penser. Peut-être moins de contrôle, mais certains bâtiments en deviennent plus intéressants.