Premier compte rendu de partie d’une longue série consacrée aux jeux pratiqués à Essen, lors de ce fantastique salon 2013 où toute ma petite (grande) famille s’est rendue. En cette soirée de mardi, Tristan et moi nous adonnons à la découverte d’un jeu russe, sorti en 2010 chez Right Games : Evolution. Ce jeu, au look qui me titille depuis donc 3 ans, est un jeu de cartes consacré à l’évolution des espèces. Tout un programme…
EVOLUTION
Durée de la partie : 1 heure 15 minutes – Note de cette partie : 14 / 20
Scores :
Animaux
Gènes
Bonus +
Total
Tristan
4
9
0
13
Ludo le gars
2
5
2
9
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé – Le look du jeu, original et agréable à l’œil,
– Le thème du jeu, bien, rendu ma foi et que j’affectionne particulièrement,
– Les extensions existantes : Fly (sortie en 2011) et Continents (sortie en 2013).
On a moins aimé – L’inévitable chaos en fonction du nombre de joueurs,
– Les points de règles litigieux mais heureusement affinés par l’éditeur (voir ci-dessous).
Points de règles précisés par l’éditeur sur le stand
– Gène de carnivore : on peut commencer à nourrir son animal avec des marqueurs rouges, puis décider de se servir de sa capacité de carnivore pour manger un autre animal,
– Gène d’hibernation : on peut commencer à nourrir son animal avec des marqueurs rouges, puis décider de le faire hiberner,
– Nombre de cartes en main : aucune limite, donc possibilité de réserver ses tissus adipeux pour les jouer tard dans la partie et scorer beaucoup (stratégie à tester).
L’éditeur russe Right Games a à son catalogue un sacré nombre de perles ludiques, dont Évolution, Zeliévarenié (Potion-making en anglais), Shinobi ou Underwood. Les deux premiers sont signés de Sergueï Matchine (orthographié Machin par les anglo-saxons), qui est un créateur à surveiller de près. Évolution a été inventé principalement par Dmitry Knorre, biologiste de son état.
Il est vrai qu’il est difficile de se rattraper quand on joue à deux. Le mieux est parfois de parvenir à se défaire de toutes ses bêtes et de toutes ses cartes pour avoir le droit de repiocher 6 cartes d’un coup et se refaire ainsi une santé. Pour se défaire de ses animaux on peut utiliser la qualité « carnivore », on s’arranger pour qu’ils meurent de faim.
Par ailleurs on peut conserver autant de cartes en main qu’on le souhaite, mais on ne peut piocher qu’autant de cartes qu’on possède d’animaux vivants. Difficile dès lors d’accumuler beaucoup de cartes pour les poser toutes à la fin.
Ah, et j’oubliais : il absolument indispensable d’exploiter les qualités « coopération » et « communication », qui permettent de créer des groupes d’animaux nourrissables à peu de frais (dès que l’un est nourri, tous les autres par effet de chaîne le sont).
C’est le seul moyen de garder quatre ou cinq animaux en vie jusqu’à la fin de la partie.
Voilà en tous les cas un concept original…
L’éditeur russe Right Games a à son catalogue un sacré nombre de perles ludiques, dont Évolution, Zeliévarenié (Potion-making en anglais), Shinobi ou Underwood. Les deux premiers sont signés de Sergueï Matchine (orthographié Machin par les anglo-saxons), qui est un créateur à surveiller de près. Évolution a été inventé principalement par Dmitry Knorre, biologiste de son état.
Il est vrai qu’il est difficile de se rattraper quand on joue à deux. Le mieux est parfois de parvenir à se défaire de toutes ses bêtes et de toutes ses cartes pour avoir le droit de repiocher 6 cartes d’un coup et se refaire ainsi une santé. Pour se défaire de ses animaux on peut utiliser la qualité « carnivore », on s’arranger pour qu’ils meurent de faim.
Par ailleurs on peut conserver autant de cartes en main qu’on le souhaite, mais on ne peut piocher qu’autant de cartes qu’on possède d’animaux vivants. Difficile dès lors d’accumuler beaucoup de cartes pour les poser toutes à la fin.
Ah, et j’oubliais : il absolument indispensable d’exploiter les qualités « coopération » et « communication », qui permettent de créer des groupes d’animaux nourrissables à peu de frais (dès que l’un est nourri, tous les autres par effet de chaîne le sont).
C’est le seul moyen de garder quatre ou cinq animaux en vie jusqu’à la fin de la partie.