[22/10/2013] Evolution

Premier compte rendu de partie d’une longue série consacrée aux jeux pratiqués à Essen, lors de ce fantastique salon 2013 où toute ma petite (grande) famille s’est rendue. En cette soirée de mardi, Tristan et moi nous adonnons à la découverte d’un jeu russe, sorti en 2010 chez Right Games : Evolution. Ce jeu, au look qui me titille depuis donc 3 ans, est un jeu de cartes consacré à l’évolution des espèces. Tout un programme…

 

EVOLUTION

Avec ses tons verts et rouges, la boîte et les composants du jeu me plaisent bien. L'ensemble des cartes est résumé sur une très pratique feuille consultable à tout moment. A noter que dans ma boîte je n'ai pas la version française des règles, mais que la réédition, trouvable aujourd'hui, l'intègre directement...
Avec ses tons verts et rouges, la boîte et les composants du jeu me plaisent bien. L’ensemble des cartes est résumé sur une très pratique feuille consultable à tout moment. À noter que dans ma boîte je n’ai pas la version française des règles, mais que la réédition, trouvable aujourd’hui, l’intègre directement…
Voici le résultat après la phase d'alimentation où trois marqueurs rouges étaient disponibles (1D6 + 2 à deux joueurs). Du coup, j'ai très mal calculé mon coup puisque mon grand animal n'est pas assez nourri et va périr ! Quant à Tristan, il a nourri son carnivore avec un de ses deux autres animaux.
Voici le résultat après la phase d’alimentation où trois marqueurs rouges étaient disponibles (1D6 + 2 à deux joueurs). Du coup, j’ai très mal calculé mon coup puisque mon grand animal n’est pas assez nourri et va périr ! Quant à Tristan, il a nourri son carnivore avec un de ses deux autres animaux.
Petit exemple d'utilisation d'un gène fort utile : l'hibernation. Un tour sur deux, je ne suis pas obligé de nourrir mon animal ! Très pratique, surtout quand votre adversaire vous a inoculé un parasite dans votre animal l'obligeant à se nourrir beaucoup plus (mon animal requiert pas moins de trois marqueurs par tour !)...
Petit exemple d’utilisation d’un gène fort utile : l’hibernation. Un tour sur deux, je ne suis pas obligé de nourrir mon animal ! Très pratique, surtout quand votre adversaire vous a inoculé un parasite dans votre animal l’obligeant à se nourrir beaucoup plus (mon animal requiert pas moins de trois marqueurs par tour !)…
Là, ça commence vraiment à craindre pour moi : je n'ai carrément plus aucun animal en vie !!! Avec ses carnivores toujours redoutables et ses gène de tissus adipeux lui permettant de conserver de la graisse nourrissante d'un tour sur l'autre, Tristan m'éclate...
Là, ça commence vraiment à craindre pour moi : je n’ai carrément plus aucun animal en vie !!! Avec ses carnivores toujours redoutables et ses gènes de tissus adipeux lui permettant de conserver de la graisse nourrissante d’un tour sur l’autre, Tristan m’éclate…
Ah, ça il rigole le bougre !!! Il faut dire qu'il se dirige assez facilement vers une victoire bonifiée... comme on dirait au rugby :-)
Ah, ça il rigole le bougre !!! Il faut dire qu’il se dirige assez facilement vers une victoire bonifiée… comme on dirait au rugby 🙂
Chaque joueur pose devant lui, au fur et à mesure de la partie, des animaux (dos des cartes tous identiques). Il ajoute des gènes en les glissant en-dessous et qui modifie les capacités et/ou besoins des animaux en questions. Puis, il faut les nourrir, avant de vérifier que toutes ces charmantes bestioles restent bien en vie. Ici, par exemple, Tristan a posé trois animaux contre deux à moi-même. Mes deux animaux sont coopératifs, ce qui veut dire que lorsque le premier se nourrira (marqueur rouge), le second aussi (marqueur bleu : reste pris dans la résreve). Mon animal de gauche est empoisonné, c'est-à-dire que tout carnivore qui voudrait le manger mourrait sur le champ. Le second est de grande taille et requiert donc de manger un deuxième marqueur par tour (mais ne peut pas être mangé par un carnivore de moindre taille). Simple, logique et efficace...
Chaque joueur pose devant lui, au fur et à mesure de la partie, des animaux (dos des cartes tous identiques). Il ajoute des gènes en les glissant en-dessous, qui modifient les capacités et/ou besoins des animaux en question. Puis, il faut les nourrir, avant de vérifier que toutes ces charmantes bestioles restent bien en vie. Ici, par exemple, Tristan a posé trois animaux contre deux à moi-même. Mes deux animaux sont coopératifs, ce qui veut dire que lorsque le premier se nourrira (marqueur rouge), le second aussi (marqueur bleu : reste pris dans la réserve). Mon animal de gauche est empoisonné, c’est-à-dire que tout carnivore qui voudrait le manger mourrait sur le champ. Le second est de grande taille et requiert donc de manger un deuxième marqueur par tour (mais ne peut pas être mangé par un carnivore de moindre taille). Simple, logique et efficace…
Ca combote pas mal, surtout que nous avons le plus souvent trois manières de jouer les cartes : animal (de dos), gène du haut ou gène du bas de la carte (ça dépend des cartes). Et puis, comme on peut garder des cartes en main d'un tour sur l'autre, finalement on a une très grande liberté d'action...
Ca combote pas mal, surtout que nous avons le plus souvent trois manières de jouer les cartes : animal (de dos), gène du haut ou gène du bas de la carte (ça dépend des cartes). Et puis, comme on peut garder des cartes en main d’un tour sur l’autre, finalement on a une très grande liberté d’action…
La partie commence vraiment à tourner en faveur de mon gone, lequel possède à ce moment-là quatre animaux contre deux pour votre serviteur. Il me semble qu'il est bien difficile de revenir à deux joueurs dans ce jeu, mais je me trompe sûrement tant les stratégies semblent variées (on a le droit, par exemple, de garder autant de cartes qu'on veut en main, ce qui laisse la place à une stratégie non essayée ce soir : en poser plein au dernier tour)...
La partie commence vraiment à tourner en faveur de mon gone, lequel possède à ce moment-là quatre animaux contre deux pour votre serviteur. Il me semble qu’il est bien difficile de revenir à deux joueurs dans ce jeu, mais je me trompe sûrement tant les stratégies semblent variées (on a le droit, par exemple, de garder autant de cartes qu’on veut en main, ce qui laisse la place à une stratégie non essayée ce soir : en poser plein au dernier tour)…
Je tente, tant bien que mal de revenir dans la partie, mais je sais bien que ça va être très très dur : je n'ai qu'un animal contre quatre pour mon fils. En même temps, il faudra voir en fin de partie, puisque seuls les animaux alors en vie seront décomptés (2 points par animal + 1 point par gène + 1 point par +1 de nourriture requise)...
Je tente, tant bien que mal de revenir dans la partie, mais je sais bien que ça va être très très dur : je n’ai qu’un animal contre quatre pour mon fils. En même temps, il faudra voir en fin de partie, puisque seuls les animaux alors en vie seront décomptés (2 points par animal + 1 point par gène + 1 point par +1 de nourriture requise)…
Voici la vue finale de nos animaux survivants en fin de partie. Evidemment, Tristan l'emporte...
Voici la vue finale de nos animaux survivants en fin de partie. Évidemment, Tristan l’emporte…

Durée de la partie : 1 heure 15 minutes – Note de cette partie : 14 / 20

Scores :

Animaux Gènes Bonus + Total
Tristan 4 9 0 13
Ludo le gars 2 5 2 9

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– Le look du jeu, original et agréable à l’œil,
– Le thème du jeu, bien, rendu ma foi et que j’affectionne particulièrement,
– Les extensions existantes : Fly (sortie en 2011) et Continents (sortie en 2013).

On a moins aimé
– L’inévitable chaos en fonction du nombre de joueurs,
– Les points de règles litigieux mais heureusement affinés par l’éditeur (voir ci-dessous).

Points de règles précisés par l’éditeur sur le stand
– Gène de carnivore : on peut commencer à nourrir son animal avec des marqueurs rouges, puis décider de se servir de sa capacité de carnivore pour manger un autre animal,
– Gène d’hibernation : on peut commencer à nourrir son animal avec des marqueurs rouges, puis décider de le faire hiberner,
– Nombre de cartes en main : aucune limite, donc possibilité de réserver ses tissus adipeux pour les jouer tard dans la partie et scorer beaucoup (stratégie à tester).

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3 commentaires à propos de “[22/10/2013] Evolution”

  1. L’éditeur russe Right Games a à son catalogue un sacré nombre de perles ludiques, dont Évolution, Zeliévarenié (Potion-making en anglais), Shinobi ou Underwood. Les deux premiers sont signés de Sergueï Matchine (orthographié Machin par les anglo-saxons), qui est un créateur à surveiller de près. Évolution a été inventé principalement par Dmitry Knorre, biologiste de son état.
    Il est vrai qu’il est difficile de se rattraper quand on joue à deux. Le mieux est parfois de parvenir à se défaire de toutes ses bêtes et de toutes ses cartes pour avoir le droit de repiocher 6 cartes d’un coup et se refaire ainsi une santé. Pour se défaire de ses animaux on peut utiliser la qualité « carnivore », on s’arranger pour qu’ils meurent de faim.
    Par ailleurs on peut conserver autant de cartes en main qu’on le souhaite, mais on ne peut piocher qu’autant de cartes qu’on possède d’animaux vivants. Difficile dès lors d’accumuler beaucoup de cartes pour les poser toutes à la fin.

    • Ah, et j’oubliais : il absolument indispensable d’exploiter les qualités « coopération » et « communication », qui permettent de créer des groupes d’animaux nourrissables à peu de frais (dès que l’un est nourri, tous les autres par effet de chaîne le sont).
      C’est le seul moyen de garder quatre ou cinq animaux en vie jusqu’à la fin de la partie.

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