[22/10/2016] Barcelona, Mondrian, Papà Paolo, Fuji Flush X 2

Grosse, non énorme, journée jeux à la salle des Ludophiles, délocalisée à la salle des jeunes, en cette journée spéciale jeux de retour d’Essen. 12 heures de jeu en ce qui me concerne, avec 4 jeux différents, pour un total hallucinant de photos compilées dans ce compte-rendu (une sorte de record du monde absolu !) : 76 photos
Alors, dans l’ordre (et vous pouvez cliquer sur le nom du jeu ci-dessous pour aller directement à la partie de l’article concerné) :
Barcelona, the Rose of Fire : belle boiboîte du principal éditeur espagnol Devir (merci à eux !), avec un jeu qui se veut très thématique et que j’avais repéré depuis plusieurs semaines,
Mondrian, the Dice Game : basé sur le peintre hollandais du même nom, ce jeu d’adresse m’avait aussi tapé dans l’oeil et je suis bien content d’avoir été rendre une petite visite sur le stand espagnol de Tranjis Games à Essen,
Papà Paolo : un jeu de pizzaiolo et de livraison vraiment réussi, sorti chez Quined Games et que j’avais coché aussi, évidemment…
Fuji Flush X 2 : l’un des trois nouveaux jeux d’Herr Fridemann Friese, l’homme aux cheveux verts, le jeu abstrait avec des chiffres, que j’avais repéré depuis longtemps également !
Quelle belle journée ! Allez, bonne lecture maintenant, et n’hésitez pas à réagir dans les commentaires…

 

BARCELONA

La boîte est magnifique. Le thème semble bien présent. Les règles, touffues, sont le seul point où l'on craint quelques difficultés. Et on a bien raison ! Nous commettrons pas moins de deux erreurs assez grossières, mais qui ne doivent pas trop changer notre ressenti final sur ce jeu. A voir plus avant dans le compte-rendu...
La boîte est magnifique. Le thème semble bien présent. Les règles, touffues, sont le seul point où l’on craint quelques difficultés. Et on a bien raison ! Nous commettrons pas moins de deux erreurs assez grossières, mais qui ne doivent pas trop changer notre ressenti final sur ce jeu. A voir plus avant dans le compte-rendu…
Pas moins de 4 tables en simultané aujourd'hui, ça sent les jeux de retour d'Essen tout ça ! Sur la gauche, notre table de Barcelona à 4 : Quentin avec les bleus, Angélique avec les rouges, Yohel avec les jaunes et moi-même avec les verts. On a même droit à Elmo parmi nos joueurs attablés... ;-)
Pas moins de 4 tables en simultané aujourd’hui, ça sent les jeux de retour d’Essen tout ça ! Sur la gauche, notre table de Barcelona à 4 : Quentin avec les bleus, Angélique avec les rouges, Yohel avec les jaunes et moi-même avec les verts. On a même droit à Elmo parmi nos joueurs attablés… 😉
Le plateau paraît on ne peut plus vide au départ, avec son immense zone jaunâtre divisée en trois quartiers délimités par un léger filet en pointillés. En bas au centre, on a la zone dite "Raval" où l'on posera nos pions mécontents (indignés ?) de n'être pas logés, avec, juste à côté, les "Barricades" quand le ton montera encore et les forces noires de l'état espagnol pour maintenir la paix. En-dessous de "Raval", la piste de positionnement est celle de la montée du mécontentement, avec un marqueur de bombe qui progresse dessus, jusqu'à une possible anarchie dans la cité catalane. Dans le coin en bas à gauche, la petite BD n'est en fait qu'une piste de prestige, utile pour départager les égalités...
Le plateau paraît on ne peut plus vide au départ, avec son immense zone jaunâtre divisée en trois quartiers délimités par un léger filet en pointillés. En bas au centre, on a la zone dite « Raval » où l’on posera nos pions mécontents (indignés ?) de n’être pas logés, avec, juste à côté, les « Barricades » quand le ton montera encore et les forces noires de l’état espagnol pour maintenir la paix. En-dessous de « Raval », la piste de positionnement est celle de la montée du mécontentement, avec un marqueur de bombe qui progresse dessus, jusqu’à une possible anarchie dans la cité catalane. Dans le coin en bas à gauche, la petite BD n’est en fait qu’une piste de prestige, utile pour départager les égalités…
Cette mini-piste, en haut à gauche du plateau, est le compte-tours de jeu avec 5 cases : la phase 1 de la période 1, puis la phase 2 de la période 1, la phase 1 de la période 2, puis la phase 2 de la période 2, et enfin la phase 1 de la période 3. Le petit disque, avec un 4 dessus) a été tiré aléatoirement et placé sur la première case. On aura donc un niveau 4 d'immigration pour la phase 1 de la période 1, cette valeur étant utilisée à deux reprises : lors de la pose d'habitations et pour mesurer le mécontentement. Ça va ? Vous suivez ?
Cette mini-piste, en haut à gauche du plateau, est le compte-tours de jeu avec 5 cases : la phase 1 de la période 1, puis la phase 2 de la période 1, la phase 1 de la période 2, puis la phase 2 de la période 2, et enfin la phase 1 de la période 3. Le petit disque, avec un 4 dessus) a été tiré aléatoirement et placé sur la première case. On aura donc un niveau 4 d’immigration pour la phase 1 de la période 1, cette valeur étant utilisée à deux reprises : lors de la pose d’habitations et pour mesurer le mécontentement. Ça va ? Vous suivez ?
Chaque joueur dispose d'un petit plateau avec un résumé des règles et une zone pour placer les jetons de ressources (couronne, colonies, personnalités) qu'il obtiendra tout au long du jeu. Juste au-dessus, chacun a déjà un jeton : c'est "l'alignement" de sa famille (en gros ses intérêts propres à défendre). Pour moi, ce sont les colonies. A gauche, ma main initiale de 4 cartes de cité.
Chaque joueur dispose d’un petit plateau avec un résumé des règles et une zone pour placer les jetons de ressources (couronne, colonies, personnalités) qu’il obtiendra tout au long du jeu. Juste au-dessus, chacun a déjà un jeton : c’est « l’alignement » de sa famille (en gros ses intérêts propres à défendre). Pour moi, ce sont les colonies. A gauche, ma main initiale de 4 cartes de cité.
Nous démarrons tous sur la case 1 du prestige, sachant que notre pion peut avancer (en général en construisant de grands immeubles permettant de loger plus de monde et donc en faisant moins de mécontentement) ou reculer dans la zone rouge (on n'a pas vraiment trouvé comment...).
Nous démarrons tous sur la case 1 du prestige, sachant que notre pion peut avancer (en général en construisant de grands immeubles permettant de loger plus de monde et donc en faisant moins de mécontentement) ou reculer dans la zone rouge (on n’a pas vraiment trouvé comment…).
Encore des composants de jeu ! Ci-dessus, voici les cartes d'influence que nous allons acquérir en payant les ressources indiquées. Une sorte de course à l'achat devrait se dérouler, sachant qu'on a intérêt à acheter les cartes correspondant à son "alignement" familial (bonus de 2 PV à la fin). Par contre, en fonction de la progression de la bombe sur la piste en-dessous de "Raval", les cartes pourraient disparaître avant d'avoir été vendues, voire, pire, être retirée du butin des joueurs si on en arrive à l'anarchie !
Encore des composants de jeu ! Ci-dessus, voici les cartes d’influence que nous allons acquérir en payant les ressources indiquées. Une sorte de course à l’achat devrait se dérouler, sachant qu’on a intérêt à acheter les cartes correspondant à son « alignement » familial (bonus de 2 PV à la fin). Par contre, en fonction de la progression de la bombe sur la piste en-dessous de « Raval », les cartes pourraient disparaître avant d’avoir été vendues, voire, pire, être retirée du butin des joueurs si on en arrive à l’anarchie !
Allez, attaquons vraiment la partie ! Ci-dessus, je joue une carte de cité avec un immeuble jaune et un bâtiment à ma couleur comportant 3 ou 4 toits. J'opte pour le placement d'un bâtiment avec 3 toits et vais devoir payer un ouvrier (mécontent) : différence de 1 entre le niveau d'immigration et le nombre de toits. Par contre, je progresse de 3 cases sur la piste de prestige...
Allez, attaquons vraiment la partie ! Ci-dessus, je joue une carte de cité avec un immeuble jaune et un bâtiment à ma couleur comportant 3 ou 4 toits. J’opte pour le placement d’un bâtiment avec 3 toits et vais devoir payer un ouvrier (mécontent) : différence de 1 entre le niveau d’immigration et le nombre de toits. Par contre, je progresse de 3 cases sur la piste de prestige…
Voici donc mon ouvrier placé sur "Raval" suite au paiement précédent...
Voici donc mon ouvrier placé sur « Raval » suite au paiement précédent…
Une fois la partie entamée, le jeu se déroule tranquillement, même si on sait déjà qu'on aura à suivre la règle en fin de phase et, aussi, en fin de période. Tout un enchaînement de coups est à faire et pas forcément naturels du tout !
Une fois la partie entamée, le jeu se déroule tranquillement, même si on sait déjà qu’on aura à suivre la règle en fin de phase et, aussi, en fin de période. Tout un enchaînement de coups est à faire et pas forcément naturels du tout !
Je viens de placer mes 6ème et 7ème ouvriers sur "Raval" ce qui provoque du mécontentement : on ne peut pas excéder 5 pions ! Du coup, l'un d'entre eux va aller sur les "Barricades" et je vais en reprendre un dans mon stock.
Je viens de placer mes 6ème et 7ème ouvriers sur « Raval » ce qui provoque du mécontentement : on ne peut pas excéder 5 pions ! Du coup, l’un d’entre eux va aller sur les « Barricades » et je vais en reprendre un dans mon stock.
Comme je n'ai plus que 5 pions, cela s'arrête là. Par contre, s'il m'en était resté encore plus que 5, j'aurais recommencé...
Comme je n’ai plus que 5 pions, cela s’arrête là. Par contre, s’il m’en était resté encore plus que 5, j’aurais recommencé…
Vue générale en fin de première phase de la première période. On passe donc en résolution de fin de phase. Tous les ouvriers de "Raval" sont mis dans un sac noir, avec 4 soldats noirs ajoutés (pas plus de 4 pions des joueurs sur les barricades, sinon c'était ce total). Puis on touille dans le sac et on en sort 4 (comme le marqueur d'immigration), un peu à la Descendance avec l'église. Les pions sortis vont sur les "Barricades". Nous perdons 1 point de prestige par pion à soi sorti et la bombe progresse d'une case par soldat noir sorti. Enfin, le joueur avec le plus de pions sur les "Barricades" prend la carte dite "Labor Strike", une grosse pénalité pour la phase suivante...
Vue générale en fin de première phase de la première période. On passe donc en résolution de fin de phase. Tous les ouvriers de « Raval » sont mis dans un sac noir, avec 4 soldats noirs ajoutés (pas plus de 4 pions des joueurs sur les barricades, sinon c’était ce total). Puis on touille dans le sac et on en sort 4 (comme le marqueur d’immigration), un peu à la Descendance avec l’église. Les pions sortis vont sur les « Barricades ». Nous perdons 1 point de prestige par pion à soi sorti et la bombe progresse d’une case par soldat noir sorti. Enfin, le joueur avec le plus de pions sur les « Barricades » prend la carte dite « Labor Strike », une grosse pénalité pour la phase suivante…
Ma main de cartes, pour la seconde phase de la période 1, renferme la carte "Labor Strike", deux cartes de popularité (vertes) obtenues parce que j'étais majoritaires sur le plateau au niveau de certains types de bâtiments dans certains quartiers : on a décompté les bâtiments avec 2, 3 et 4 toits, dans chacun des trois quartiers, donc un total de 9 cartes de popularité a pu être distribué. Enfin, pour atteindre ma limite de nombre de cartes, j'ai pris une carte de cité.
Ma main de cartes, pour la seconde phase de la période 1, renferme la carte « Labor Strike », deux cartes de popularité (vertes) obtenues parce que j’étais majoritaires sur le plateau au niveau de certains types de bâtiments dans certains quartiers : on a décompté les bâtiments avec 2, 3 et 4 toits, dans chacun des trois quartiers, donc un total de 9 cartes de popularité a pu être distribué. Enfin, pour atteindre ma limite de nombre de cartes, j’ai pris une carte de cité.
Voici ma main de cartes, vue de face. Les cartes de popularité sont similaires aux cartes de cité (placement d'un bâtiment sur une tuile à la couleur indiquée), mais offre un avantage : soit un effet qui se cumule, soit un effet de type événement qui remplace la pose de bâtiment. Ça commence à devenir plus subtile cette affaire. ! A noter ma carte "Labor Strike", laquelle va me faire sauter un tour lors de cette phase...
Voici ma main de cartes, vue de face. Les cartes de popularité sont similaires aux cartes de cité (placement d’un bâtiment sur une tuile à la couleur indiquée), mais offre un avantage : soit un effet qui se cumule, soit un effet de type événement qui remplace la pose de bâtiment. Ça commence à devenir plus subtile cette affaire. ! A noter ma carte « Labor Strike », laquelle va me faire sauter un tour lors de cette phase…
Il y a à penser à présent, si on veut tenir compte de tous les paramètres de ce jeu qui me fait penser à un Wallace : des règles étranges, un feeling pas naturel, beaucoup de libertés, des cartes à effets à combiner, des conditions alternatives (l'anarchie...), un thème historique très présent, ...
Il y a à penser à présent, si on veut tenir compte de tous les paramètres de ce jeu qui me fait penser à un Wallace : des règles étranges, un feeling pas naturel, beaucoup de libertés, des cartes à effets à combiner, des conditions alternatives (l’anarchie…), un thème historique très présent, …
Fin de la deuxième phase de la première période, avec un joyeux bordel sur le plateau : on va d'abord procéder à la résolution de fin de phase (avec la rebellion à l'aide du sac noir, ...) puis nous procéderons à la résolution de fin de période. Cette dernière résolution va nous permettre de nettoyer le plateau : quartier par quartier, on va décompter les blocs de 4 bâtiments où figure une obélisque au centre. C'est là qu'on notera l'intérêt de construire de petits bâtiments : 4 PV pour un petit à un toit, 3 pour un moyen, 2 pour un grand et 1 PV pour le très grande avec quatre toits. Par contre, on ne s'en est pas encore rendu compte mais on a commis deux grosses erreurs : le joueur qui a terminé un bloc n'a pas empoché de prestige et on aurait eu le droit de créer des blocs avec des couleurs de tuiles différentes. Est-ce que cela change grand chose ? Pas sûr du tout...
Fin de la deuxième phase de la première période, avec un joyeux bordel sur le plateau : on va d’abord procéder à la résolution de fin de phase (avec la rebellion à l’aide du sac noir, …) puis nous procéderons à la résolution de fin de période. Cette dernière résolution va nous permettre de nettoyer le plateau : quartier par quartier, on va décompter les blocs de 4 bâtiments où figure une obélisque au centre. C’est là qu’on notera l’intérêt de construire de petits bâtiments : 4 PV pour un petit à un toit, 3 pour un moyen, 2 pour un grand et 1 PV pour le très grande avec quatre toits. Par contre, on ne s’en est pas encore rendu compte mais on a commis deux grosses erreurs : le joueur qui a terminé un bloc n’a pas empoché de prestige et on aurait eu le droit de créer des blocs avec des couleurs de tuiles différentes. Est-ce que cela change grand chose ? Pas sûr du tout…
Voici donc le résultat de cette résolution de fin de période : tout le monde se rapproche sur la piste de score !
Voici donc le résultat de cette résolution de fin de période : tout le monde se rapproche sur la piste de score !
Toujours lors de cette résolution, on vide entièrement le sac noir et on observe le nombre de pions de chacun. Celui qui en a le moins récolte un bonus de prestige. Comme Quentin, Angélique et Yohel sont à égalité, on résout l'égalité par la position sur le prestige, là encore tous à égalité, puis en fonction de l'ordre du tour. Ça nous paraît vraiment lourdingues ces égalités permanentes et favorables régulièrement à Quentin, juste parce qu'il est assis à ma gauche. A -t-on raté quelque chose ?
Toujours lors de cette résolution, on vide entièrement le sac noir et on observe le nombre de pions de chacun. Celui qui en a le moins récolte un bonus de prestige. Comme Quentin, Angélique et Yohel sont à égalité, on résout l’égalité par la position sur le prestige, là encore tous à égalité, puis en fonction de l’ordre du tour. Ça nous paraît vraiment lourdingues ces égalités permanentes et favorables régulièrement à Quentin, juste parce qu’il est assis à ma gauche. A -t-on raté quelque chose ?
En phase 1 de la période 2, en dépensant 2 jetons de personnalités, je suis le premier à acheter une carte d'influence, laquelle me rapportera 2 PV si je l'ai toujours en fin de partie...
En phase 1 de la période 2, en dépensant 2 jetons de personnalités, je suis le premier à acheter une carte d’influence, laquelle me rapportera 2 PV si je l’ai toujours en fin de partie…
Si vous observez la piste de prestige, vous constaterez qu'on est tous en deux cases (les deux les plus avancées) : c'est trop facile d'être là et ne permet de résolution efficace des égalités ! En plus, ensuite, quand on devrait avancer sur cette piste, on avance sur les PV, donc ça génère de gros gains en PV même pour les bâtiments avec 4 toits, ce qui nous paraît vraiment contraire au principe du jeu... Dommage :-(
Si vous observez la piste de prestige, vous constaterez qu’on est tous en deux cases (les deux les plus avancées) : c’est trop facile d’être là et ne permet de résolution efficace des égalités ! En plus, ensuite, quand on devrait avancer sur cette piste, on avance sur les PV, donc ça génère de gros gains en PV même pour les bâtiments avec 4 toits, ce qui nous paraît vraiment contraire au principe du jeu… Dommage 🙁
Voilà, cette fois, on est tous au bout. La seule manière de reculer, si on n'a rien raté, c'est d'autant de cases que de pions à soi sur les "Barricades" en fin de phase. Vraiment pas suffisant...
Voilà, cette fois, on est tous au bout. La seule manière de reculer, si on n’a rien raté, c’est d’autant de cases que de pions à soi sur les « Barricades » en fin de phase. Vraiment pas suffisant…
Fin de la phase 1 de la période 2.
Fin de la phase 1 de la période 2.
Fin de la phase 2 de la période 2. A noter que la bombe a dépassé la couronne et n'est plus qu'à une case des colonies...
Fin de la phase 2 de la période 2. A noter que la bombe a dépassé la couronne et n’est plus qu’à une case des colonies…
Après la résolution de fin de période, on voit que le plateau s'est bien vidé et que la bombe a encore avancé de deux cases à cause des soldats. Mes deux cartes d'influence me sont toujours acquises, tant que la bombe n'a pas atteint la dernière case de sa piste (avec la tête de personnalité) symbolisant l'anarchie...
Après la résolution de fin de période, on voit que le plateau s’est bien vidé et que la bombe a encore avancé de deux cases à cause des soldats. Mes deux cartes d’influence me sont toujours acquises, tant que la bombe n’a pas atteint la dernière case de sa piste (avec la tête de personnalité) symbolisant l’anarchie…
Fin de la phase 1 de la période 3, donc c'est la fin de partie... ou presque !
Fin de la phase 1 de la période 3, donc c’est la fin de partie… ou presque !
Après les résolutions de fin de phase et de période, voici ce que ça donne, avec une bombe à seulement deux cases de l'anarchie !!!
Après les résolutions de fin de phase et de période, voici ce que ça donne, avec une bombe à seulement deux cases de l’anarchie !!!
Même si je suis très en retard au score, je vais marquer quelques PV grâce à mes cartes d'influence... Yes !
Même si je suis très en retard au score, je vais marquer quelques PV grâce à mes cartes d’influence… Yes !

Durée de la partie : 3 heures – Note de cette partie : 13 / 20

Scores de la partie :

Piste Influence Total
Quentin (bleu) 93 4 97
Angélique (rouge) 71 6 77
Yohel (jaune) 85 3 88
Ludo le gars (vert) 67 13 80

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– L’immersion thématique du jeu,
– Les grandes libertés offertes par le plateau vide au départ et les diverses manières d’utiliser les cartes,
– Les originalités de mécanismes : main de cartes composée avec divers types de cartes, décomptes en PV inversement proportionnels à ceux du prestige pour les bâtiments, la gestion de la rébellion avec le sac noir, …
– La notion d’anarchie, même si on n’en pas mesuré les effets aujourd’hui…

On a moins aimé
– Les règles trop touffues et peu naturelles, nous ayant conduits à des erreurs : blocs avec des tuiles de différentes couleurs, gains de prestige oubliés lors de la pose d’une obélisque, …
– L’impression qu’il y a des choses bizarres : pourquoi arrive-t-on si facilement au bout de la piste de prestige et comment redescendre vraiment ? et donc, la résolution des égalités semble trop liée à l’ordre du tour…
– Autre point étonnant : la piste de score dispose de 40 cases : pourquoi certains peuvent-ils scorer jusqu’à 97 points ?
– L’impression de faire un peu tout le temps pareil d’un tour à l’autre…

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MONDRIAN

Matériel au look juste sublime ! Non ? En tout cas, on va s'immerger dans les délires géométriques de cet artiste hors norme, en lançant des dés sur le plateau constitué de cartes pour en acquérir et se faire son petit tableau à soi...
Matériel au look juste sublime ! Non ? En tout cas, on va s’immerger dans les délires géométriques de cet artiste hors norme, en lançant des dés sur le plateau constitué de cartes pour en acquérir et se faire son petit tableau à soi…
Chaque joueur dispose d'une palette sur laquelle figurent les 5 actions possibles : lancer un dé de la main gauche, lancer un dé de la main droite (choisie par moi), lancer un dé les yeux fermés, lancer un dé par dessus et, enfin, lancer un dé par pichenette (choisie par moi également). Une partie dure 4 manches, sachant qu'on a 2 dés chacun  à la première, 3 à la seconde, 4 à la troisième et 5 à la dernière...
Chaque joueur dispose d’une palette sur laquelle figurent les 5 actions possibles : lancer un dé de la main gauche, lancer un dé de la main droite (choisie par moi), lancer un dé les yeux fermés, lancer un dé par dessus et, enfin, lancer un dé par pichenette (choisie par moi également). Une partie dure 4 manches, sachant qu’on a 2 dés chacun à la première, 3 à la seconde, 4 à la troisième et 5 à la dernière…
Joyeuse tablée avec Romain et ses dés noirs, Quentin et ses dés bleus, Angélique et ses dés rouges et moi-même avec les jaunes... On a chacun un pinceau pour mesurer les distances minimales de lancer : sur la photo ci-dessus, Quentin veille à ne pas lâcher son dé à moins de cette distance en hauteur...
Joyeuse tablée avec Romain et ses dés noirs, Quentin et ses dés bleus, Angélique et ses dés rouges et moi-même avec les jaunes… On a chacun un pinceau pour mesurer les distances minimales de lancer : sur la photo ci-dessus, Quentin veille à ne pas lâcher son dé à moins de cette distance en hauteur…
Chping ! Les autres tables vont nous adorer car ça en fait du bruit cette affaire... ;-)
Chping ! Les autres tables vont nous adorer car ça en fait du bruit cette affaire… 😉
Après que chaque joueur a lancé ses deux dés lors de la première manche, nous allons attribuer les cartes à raison d'une à tour de rôle (quelques conflits sont donc à gérer lorsque plus d'un dé s'y trouve). L'idée est qu'on peut prendre une carte gratuitement si son dé atteint au moins la valeur écrite sur la carte. Dans le cas contraire, il faut payer une de ses cartes de départ (de valeur 1, 2 et 3) et la remplacer avec la carte visée, à condition d'atteindre le total.
Après que chaque joueur a lancé ses deux dés lors de la première manche, nous allons attribuer les cartes à raison d’une à tour de rôle (quelques conflits sont donc à gérer lorsque plus d’un dé s’y trouve). L’idée est qu’on peut prendre une carte gratuitement si son dé atteint au moins la valeur écrite sur la carte. Dans le cas contraire, il faut payer une de ses cartes de départ (de valeur 1, 2 et 3) et la remplacer avec la carte visée, à condition d’atteindre le total.
La seconde manche s'est déroulée à son tour, et on voit que le joueur rouge, enfin la joueuse plutôt, a bien du mal... ;-)
La seconde manche s’est déroulée à son tour, et on voit que le joueur rouge, enfin la joueuse plutôt, a bien du mal… 😉
Fin de la troisième manche et on constate quand même que la table n'est pas super adaptée pour ce jeu : trop sujette aux rebonds elle fait trop facilement gicler nos dés et, de plus, les cartes ont tendance à glisser sur le revêtement plastique. Je conseille, donc, une table en bois (pour absorber un peu les chocs) avec un tapis bien cranté (pour éviter que les cartes ne glissent trop)... Mais on se fend la gueule quand même ! :-)
Fin de la troisième manche et on constate quand même que la table n’est pas super adaptée pour ce jeu : trop sujette aux rebonds elle fait trop facilement gicler nos dés et, de plus, les cartes ont tendance à glisser sur le revêtement plastique. Je conseille, donc, une table en bois (pour absorber un peu les chocs) avec un tapis bien cranté (pour éviter que les cartes ne glissent trop)… Mais on se fend la gueule quand même ! 🙂
Romain : notre star à nous qu'on aime ! :-)
Romain : notre star à nous qu’on aime ! 🙂
Pas mal, les yeux fermés, Quentin...
Pas mal, les yeux fermés, Quentin…
Angélique en a marre de chez marre de ce jeu, pas son style comme elle dit, et elle a plutôt tendance à se débarrasser au plus vite de ses dés... Pfff... Elle n'y connaît rien ! ;-)
Angélique en a marre de chez marre de ce jeu, pas son style comme elle dit, et elle a plutôt tendance à se débarrasser au plus vite de ses dés… Pfff… Elle n’y connaît rien ! 😉
Fin de la quatrième manche et dernière affectation des cartes à venir...
Fin de la quatrième manche et dernière affectation des cartes à venir…
Voici le résidu pictural de notre partie : 13 cartes au centre !
Voici le résidu pictural de notre partie : 13 cartes au centre !
Étant le joueur avec le moins de cartes, 7 en l'occurrence, je contrains les autres joueurs à restreindre leur total au nombre de cartes maximal pour faire un rectangle, donc 2 par 3 = 6 cartes. Ci-dessus, voici l’œuvre magistrale de Romain...
Étant le joueur avec le moins de cartes, 7 en l’occurrence, je contrains les autres joueurs à restreindre leur total au nombre de cartes maximal pour faire un rectangle, donc 2 par 3 = 6 cartes. Ci-dessus, voici l’œuvre magistrale de Romain…
L'artiste Quentin nous propose cette œuvre admirable...
L’artiste Quentin nous propose cette œuvre admirable…
Angélique se la joue Mondrian avec ce bilan...
Angélique se la joue Mondrian avec ce bilan…
Et mon œuvre, très rougeoyante... Pour le calcul des points, on additionne la valeur de nos cartes et le joueur avec le plus de rectangles d'une couleur empoche un bonus, qu'on décide de partager en cas d'égalité (pas d'indication dans la règle)...
Et mon œuvre, très rougeoyante… Pour le calcul des points, on additionne la valeur de nos cartes et le joueur avec le plus de rectangles d’une couleur empoche un bonus, qu’on décide de partager en cas d’égalité (pas d’indication dans la règle)…

Durée de la partie : 30 minutes – Note de cette partie : 15 / 20

Scores de la partie :

Cartes Bonus Total
Romain (noir) 24 4 28
Quentin (bleu) 16 8+10+4 38
Angélique (rouge) 19 19
Ludo le gars (jaune) 21 12+4 37

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– Le look du jeu est absolument magnifique !
– Le système original, pas prise de tête, donc bien fun,
– La volonté éditoriale d’aller au bout de leur délire : une palette par joueur, un pinceau, …
– Le dilemme entre essayer de prendre des cartes avec de grosses valeurs (mais peu de rectangles colorés) et des cartes avec pleins de rectangles, utiles pour les bonus (mais avec peu de points)…

On a moins aimé
– La nécessité de se mettre autour d’une table qui ne rebondit pas trop et qui évite que les cartes ne bougent trop,
– Peu de profondeur de jeu quand même 😉

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PAPA PAOLO

Troisième jeu de la journée, après le repas constitué majoritairement de pizzas, normal avec un Papà Paolo aux manettes ! :-) Le look de la boîte, illustrée par David Cochard, est juste magnifique...
Troisième jeu de la journée, après le repas constitué majoritairement de pizzas, normal avec un Papà Paolo aux manettes ! 🙂 Le look de la boîte, illustrée par David Cochard, est juste magnifique…
Le pitch : le célébrissime Papà Paolo, pizzaïolo ultra-réputé de Naples, va prendre sa retraite et recherche parmi les joueurs qui pourra bien prendre sa suite. Cela passe surtout par des qualités organisationnelles pour alimenter Naples en pizzas : on a donc affaire à un jeu dit de Pick & Delivery. Le plateau collectif est censé représenter la ville de Naples, mais, en fait, c'est surtout un étalage de tuiles de ville (à gauche) sur lesquelles on va positionner nos pions pour les récupérer et construire, devant soi, notre propre quartier de Naples. A droite, la Plazza avec ses niveaux en gris, constitue une piste d'enchères pour choisir soit une tuile d'investissement (jaune, bleue, rouge ou verte) soit une tuile de livraison (marron).
Le pitch : le célébrissime Papà Paolo, pizzaïolo ultra-réputé de Naples, va prendre sa retraite et recherche parmi les joueurs qui pourra bien prendre sa suite. Cela passe surtout par des qualités organisationnelles pour alimenter Naples en pizzas : on a donc affaire à un jeu dit de Pick & Delivery. Le plateau collectif est censé représenter la ville de Naples, mais, en fait, c’est surtout un étalage de tuiles de ville (à gauche) sur lesquelles on va positionner nos pions pour les récupérer et construire, devant soi, notre propre quartier de Naples. A droite, la Plazza avec ses niveaux en gris, constitue une piste d’enchères pour choisir soit une tuile d’investissement (jaune, bleue, rouge ou verte) soit une tuile de livraison (marron).
Chaque joueur reçoit un plateau individuel sur lequel il va développer certains axes, ligne par ligne : sa capacité financière (ligne jaune), la quantité d'ingrédients achetés pour fabriquer des pizzas (ligne bleue), le nombre de pizzas livrables en livraison éclair (ligne rouge) et le nombre de livraisons faisables (ligne verte). A gauche, un résumé de chaque action, correspondant aux lignes, permet de ne rien oublier...
Chaque joueur reçoit un plateau individuel sur lequel il va développer certains axes, ligne par ligne : sa capacité financière (ligne jaune), la quantité d’ingrédients achetés pour fabriquer des pizzas (ligne bleue), le nombre de pizzas livrables en livraison éclair (ligne rouge) et le nombre de livraisons faisables (ligne verte). A gauche, un résumé de chaque action, correspondant aux lignes, permet de ne rien oublier…
Chaque joueur reçoit également une tuile de ville de départ, rectangulaire, c'est-à-dire une pizzéria avec 3 pizzas dessus (et des connexions possibles tout autour) et une autre zone carrée avec une route (donc une seule connexion possible). Vous noterez la capacité de notre pizzéria de départ : 5 pizzas stockables donc on n'est pas au maximum avec nos 3 cartons initiaux...
Chaque joueur reçoit également une tuile de ville de départ, rectangulaire, c’est-à-dire une pizzéria avec 3 pizzas dessus (et des connexions possibles tout autour) et une autre zone carrée avec une route (donc une seule connexion possible). Vous noterez la capacité de notre pizzéria de départ : 5 pizzas stockables donc on n’est pas au maximum avec nos 3 cartons initiaux…
Nous découvrons ce jeu à 3 joueurs : Angélique avec les éléments violets, Tristan avec les blancs et moi-même avec les orange. Le jeu sent très bon ! Et c'est pas seulement parce qu'il y a des pizzas partout... ;-)
Nous découvrons ce jeu à 3 joueurs : Angélique avec les éléments violets, Tristan avec les blancs et moi-même avec les orange. Le jeu sent très bon ! Et c’est pas seulement parce qu’il y a des pizzas partout… 😉
Sur la zone d'étalage des tuiles de ville sur le plateau, chacun a placé, un par un, ses pions de scooter pour réaliser une action : soit il a pris la tuile pour l'insérer immédiatement à sa ville, soit il a réalisé l'une des deux actions situées en bout de ligne ou de colonne. L'argent qui s'y trouve, un peu comme à Bruxelles 1893, sera distribué aux joueurs en fonction de majorités sur les lignes et les colonnes (le plus près de la pièce en cas d'égalité)...
Sur la zone d’étalage des tuiles de ville sur le plateau, chacun a placé, un par un, ses pions de scooter pour réaliser une action : soit il a pris la tuile pour l’insérer immédiatement à sa ville, soit il a réalisé l’une des deux actions situées en bout de ligne ou de colonne. L’argent qui s’y trouve, un peu comme à Bruxelles 1893, sera distribué aux joueurs en fonction de majorités sur les lignes et les colonnes (le plus près de la pièce en cas d’égalité)…
Ensuite, une enchère, hallucinamment basse d'ailleurs, a eu lieu sur la Plazza pour acquérir une tuile de livraison ou d'investissement. Ci-dessus, vous pouvez voir que j'ai récupéré une tuile de livraison me permettant de livrer un maximum de 3 pizzas à une distance de 2 cases maximum. Les pizzas doivent être placées sur les toits colorés des maisons et quand une tuile a reçu tous ces cartons de pizzas, on a le droit de progresser d'une ligne sur la ligne de développement de la même couleur que les toits ! A noter que je ne peux faire qu'une livraison (ligne verte de mon plateau individuel) et que l'on ne peut jamais livrer "en étoile" : obligation d'avancer en continu. De plus, aucune livraison à partir d'une pizzéria ne peut transiter par une autre pizzéria (et oui, on pourra en ajouter par la suite pour augmenter nos capacités !)...
Ensuite, une enchère, hallucinamment basse d’ailleurs, a eu lieu sur la Plazza pour acquérir une tuile de livraison ou d’investissement. Ci-dessus, vous pouvez voir que j’ai récupéré une tuile de livraison me permettant de livrer un maximum de 3 pizzas à une distance de 2 cases maximum. Les pizzas doivent être placées sur les toits colorés des maisons et quand une tuile a reçu tous ces cartons de pizzas, on a le droit de progresser d’une ligne sur la ligne de développement de la même couleur que les toits ! A noter que je ne peux faire qu’une livraison (ligne verte de mon plateau individuel) et que l’on ne peut jamais livrer « en étoile » : obligation d’avancer en continu. De plus, aucune livraison à partir d’une pizzéria ne peut transiter par une autre pizzéria (et oui, on pourra en ajouter par la suite pour augmenter nos capacités !)…
Deuxième tour de jeu, sur les 5 que comptera la partie, avec ci-dessus nos choix d'actions à l'étalage. Le jeu est très très fluide et on sent bien le potentiel... Miam !
Deuxième tour de jeu, sur les 5 que comptera la partie, avec ci-dessus nos choix d’actions à l’étalage. Le jeu est très très fluide et on sent bien le potentiel… Miam !
Plus la partie progresse, plus il faut se concentrer et bien anticiper les livraisons de pizzas à effectuer pour optimiser . Pour le moment, Angélique et moi ne sommes pas du tout optimaux dans le placement de nos tuiles de ville, au contraire de Tristan, lequel a même réussi à ajouter une seconde pizzéria (la plus grande proposée à l'étalage)...
Plus la partie progresse, plus il faut se concentrer et bien anticiper les livraisons de pizzas à effectuer pour optimiser . Pour le moment, Angélique et moi ne sommes pas du tout optimaux dans le placement de nos tuiles de ville, au contraire de Tristan, lequel a même réussi à ajouter une seconde pizzéria (la plus grande proposée à l’étalage)…
Nous vivons une partie délirante au niveau des enchères, avec, ci-dessus, celles du deuxième tour, absolument abracadabrantes de petitesse : Tristan a payé 2 lires, moi-même 1 lire et Angélique n'a même pas placé d'enchère (elle a payé 1 lire pour récupérer la tuile d'investissement rouge) !
Nous vivons une partie délirante au niveau des enchères, avec, ci-dessus, celles du deuxième tour, absolument abracadabrantes de petitesse : Tristan a payé 2 lires, moi-même 1 lire et Angélique n’a même pas placé d’enchère (elle a payé 1 lire pour récupérer la tuile d’investissement rouge) !
Troisième tour en cours...
Troisième tour en cours…
Et des enchères toujours aussi misérables !
Et des enchères toujours aussi misérables !
Petite vue de mes éléments de jeu en fin de troisième tour : j'ai misé sur le développement de mes capacités financières (si je prends de l'argent, je prends 7 lires) et de ma quantité d'ingrédients à chaque achat (+2 pizzas quand j'en fais). Pour le moment, par contre, mon progrès sur la ligne de livraisons rapides ne change rien : toujours une seule pizza par action. Au-dessus de mon plateau, vous apercevez que mon quartier s'est considérablement développé et qu'on peut bien se faire des nœuds à la tête pour optimiser son réseau ! :-)
Petite vue de mes éléments de jeu en fin de troisième tour : j’ai misé sur le développement de mes capacités financières (si je prends de l’argent, je prends 7 lires) et de ma quantité d’ingrédients à chaque achat (+2 pizzas quand j’en fais). Pour le moment, par contre, mon progrès sur la ligne de livraisons rapides ne change rien : toujours une seule pizza par action. Au-dessus de mon plateau, vous apercevez que mon quartier s’est considérablement développé et qu’on peut bien se faire des nœuds à la tête pour optimiser son réseau ! 🙂
L'étalage lors du quatrième tour...
L’étalage lors du quatrième tour…
Le selfie qui va bien en cours de partie ! Oui, on délire pas mal ce soir ;-)
Le selfie qui va bien en cours de partie ! Oui, on délire pas mal ce soir 😉
Le cinquième tour à présent, avec pas mal de bagarres à l'étalage (surtout pour les actions maintenant, bien plus que pour la prise des tuiles)...
Le cinquième tour à présent, avec pas mal de bagarres à l’étalage (surtout pour les actions maintenant, bien plus que pour la prise des tuiles)…
Bien, bien, bien... Avec ma tuile de livraison, je peux réaliser livrer 6 pizzas en tout avec une capacité de 3 cases de déplacement par livraison. A ce sujet, je peux en réaliser 2, ayant progressé convenablement sur la ligne verte de mon plateau. Comme j'ai deux pizzérias, avec du stock sur chacune, je vois très bien ce que je vais faire... Et vous ?
Bien, bien, bien… Avec ma tuile de livraison, je peux réaliser livrer 6 pizzas en tout avec une capacité de 3 cases de déplacement par livraison. A ce sujet, je peux en réaliser 2, ayant progressé convenablement sur la ligne verte de mon plateau. Comme j’ai deux pizzérias, avec du stock sur chacune, je vois très bien ce que je vais faire… Et vous ?
Bon, ben voilà le résultat !
Bon, ben voilà le résultat !
La partie est terminée et on va pouvoir passer au décompte (ultra-simple : miam !). D'abord, on marquera 1 PV par pizza livrée, puis on obtiendra des bonus en fonction de ses développements (la moins bonne progression parmi nos 4 lignes pour le bonus de colonne et l'atteinte ou non des bouts de lignes), avant de retirer 1 PV par pizza encore sur nos pizzérias (ah, les pertes...). Et c'est tout ! Cool...
La partie est terminée et on va pouvoir passer au décompte (ultra-simple : miam !). D’abord, on marquera 1 PV par pizza livrée, puis on obtiendra des bonus en fonction de ses développements (la moins bonne progression parmi nos 4 lignes pour le bonus de colonne et l’atteinte ou non des bouts de lignes), avant de retirer 1 PV par pizza encore sur nos pizzérias (ah, les pertes…). Et c’est tout ! Cool…
Petite vue des éléments d'Angélique, une fois la partie achevée...
Petite vue des éléments d’Angélique, une fois la partie achevée…
Ceux de notre grand vainqueur du jour, Tristan...
Ceux de notre grand vainqueur du jour, Tristan…
Et les miens...
Et les miens…

Durée de la partie : 2 heures – Note de cette partie : 16 / 20

Scores de la partie :

Pizzas Bonus de colonnes Bonus de lignes Pertes Total
Angélique (violet) 14 2 0 -3 13
Tristan (blanc) 22 3 0 0 25
Ludo le gars (orange) 18 2 0 -1 19

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– Les superbes illustrations de David Cochard, surtout celle de la boîte !
– La fluidité du jeu, avec une logique interne parfaite,
– Les axes de développement possibles,
– La prise en compte du nombre de joueurs avec une réduction de l’étalage à 3 joueurs par exemple,
– La durée de la partie,
– L’envie d’y revenir,
– Le calcul des PV à la fin : limpide et évident, tout comme le jeu dans son ensemble !

On a moins aimé
– La petitesse des illustrations et leur manque de lisibilité parfois sur les tuiles de ville,
– Notre manque de bagarres ce soir sur les enchères,
– Le nombre de tours (5) qui nous a paru un peu court…

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FUJI FLUSH X 2

Comme on n'en a pas assez, on enchaîne encore sur une partie de découverte d'un jeu : Fuji Flush de l'homme aux cheveux verts ! On en fera même deux : on ne se refuse rien ce soir... ;-)
Comme on n’en a pas assez, on enchaîne encore sur une partie de découverte d’un jeu : Fuji Flush de l’homme aux cheveux verts ! On en fera même deux : on ne se refuse rien ce soir… 😉
La partie se joue à 5, les 5 derniers résistants de cette épopée ludique de la journée : Romain, Angélique, Tristan, Guillemette et moi-même ! Le jeu est tout simple, mais Friesien (si je me puis m'exprimer ainsi) ! Je vous explique. On a une main de cartes, avec des valeurs de 2 à 20 (plus la valeur est grande, moins il y en a) et le but est de s'en débarrasser en premier. Pour ce faire, à son tour on joue une carte devant soi sans aucune contrainte. Si d'autres joueurs en ont une plus faible devant eux, il la défausse et en pioche une nouvelle (donc pas d'élimination de carte pour eux). Si vous avez encore votre carte devant vous au début de votre tour, vous la défaussez sans la remplacer (donc élimination définitive d'une carte). Mais tout le sel du jeu est ailleurs : si vous jouez une carte de même valeur qu'au moins un autre joueur, les cartes s'additionnent et luttent ensemble dorénavant ! Elles ne peuvent plus être éliminées individuellement et sont validées collectivement (dès que l'un des partenaires valide la sienne, tous les alliés aussi). Et ça, c'est juste génial !!!
La partie se joue à 5, les 5 derniers résistants de cette épopée ludique de la journée : Romain, Angélique, Tristan, Guillemette et moi-même ! Le jeu est tout simple, mais Friesien (si je me puis m’exprimer ainsi) ! Je vous explique. On a une main de cartes, avec des valeurs de 2 à 20 (plus la valeur est grande, moins il y en a) et le but est de s’en débarrasser en premier. Pour ce faire, à son tour on joue une carte devant soi sans aucune contrainte. Si d’autres joueurs en ont une plus faible devant eux, il la défausse et en pioche une nouvelle (donc pas d’élimination de carte pour eux). Si vous avez encore votre carte devant vous au début de votre tour, vous la défaussez sans la remplacer (donc élimination définitive d’une carte). Mais tout le sel du jeu est ailleurs : si vous jouez une carte de même valeur qu’au moins un autre joueur, les cartes s’additionnent et luttent ensemble dorénavant ! Elles ne peuvent plus être éliminées individuellement et sont validées collectivement (dès que l’un des partenaires valide la sienne, tous les alliés aussi). Et ça, c’est juste génial !!!
Angélique étudie son jeu avec attention : mais comment fait-elle ? ;-)
Angélique étudie son jeu avec attention : mais comment fait-elle ? 😉
Petit exemple de tour : Tristan a joué un 12, puis Guillemette un 2, que j'ai suivi, que Romain a suivi aussi et qu'Angélique s'apprête à suivre, portant notre total de 2 à 8 points. Tristan va donc valider (et défausser donc) sa carte 12 puis jouera ce qu'il veut. S'il joue une carte inférieure ou égale à 8, Guillemette pourra valider son 2 (Romain, Angélique et moi-même aussi en même temps), mais s'il joue une carte à partir du 9, nous allons tous défausser notre carte 2 et la remplacer par une autre de la pioche ! Ingénieux mécanisme...
Petit exemple de tour : Tristan a joué un 12, puis Guillemette un 2, que j’ai suivi, que Romain a suivi aussi et qu’Angélique s’apprête à suivre, portant notre total de 2 à 8 points. Tristan va donc valider (et défausser donc) sa carte 12 puis jouera ce qu’il veut. S’il joue une carte inférieure ou égale à 8, Guillemette pourra valider son 2 (Romain, Angélique et moi-même aussi en même temps), mais s’il joue une carte à partir du 9, nous allons tous défausser notre carte 2 et la remplacer par une autre de la pioche ! Ingénieux mécanisme…
C'est vraiment un jeu de dingues... En tout cas, il plaît beaucoup ce soir !
C’est vraiment un jeu de dingues… En tout cas, il plaît beaucoup ce soir !
Dernier tour de la première partie, que je conclus avec l'unique carte 20 du jeu (pratiquement imbattable : il faudrait une coalition de cartes inférieures). Juste excellent !
Dernier tour de la première partie, que je conclus avec l’unique carte 20 du jeu (pratiquement imbattable : il faudrait une coalition de cartes inférieures). Juste excellent !
Forcément, on y retourne ! Allez deuxième partie...
Forcément, on y retourne ! Allez deuxième partie…
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, la défausse de cartes, face visible est énormément constituée de cartes de valeur 2 (celles-ci étant très nombreuses dans la pioche)...
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, la défausse de cartes, face visible est énormément constituée de cartes de valeur 2 (celles-ci étant très nombreuses dans la pioche)…
Ma main de cartes restantes : comment combiner celles-ci ? Très difficile à dire mais je maîtrise plutôt pas mal le jeu finalement...
Ma main de cartes restantes : comment combiner celles-ci ? Très difficile à dire mais je maîtrise plutôt pas mal le jeu finalement…
Et hop ! Je conclus la seconde partie en jouant un 9, ce qui va me permettre de le valider tout de suite, sachant que Romain va valider le sien ! J'ai écœuré mes partenaires... ;-)
Et hop ! Je conclus la seconde partie en jouant un 9, ce qui va me permettre de le valider tout de suite, sachant que Romain va valider le sien ! J’ai écœuré mes partenaires… 😉

Durée de la partie : 10 minutes par partie – Note de cette partie : 16 / 20

Scores de la partie :

Partie 1 Partie 2
Romain défaite défaite
Angélique défaite défaite
Tristan défaite défaite
Guillemette défaite défaite
Ludo le gars victoire victoire

Bilan synthétique :

On a beaucoup aimé
– L’originalité de ces alliances temporaires, qui m’ont rappelé mon jeu Rock & Broc !
– Le côté minimaliste, ultra épuré et élégant du jeu : un classique chez l’auteur,
– Le jeu pourrait devenir une sorte d’indispensable par chez nous…
– L’ambiance générée autour de la table : qu’est-ce qu’on a rigolé !!!

On a moins aimé
– La difficulté pour savoir si une main de cartes est plus forte qu’une autre : vraiment dur à dire.. .

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7 commentaires à propos de “[22/10/2016] Barcelona, Mondrian, Papà Paolo, Fuji Flush X 2”

  1. Rétroliens : [22/10/2016] Barcelona, Mondrian, Papà Paolo, Fuji Flush X 2 - eJouer.info eJouer.info

  2. Merci pour votre commentaire sur Barcelona! Seulement un chose: je crois vous avèz trompés les règles du prestige. On avance en prestige avec les majoritès quand on complete un ‘bloc’ des batiments, pas quand vous placez un batiment sur la table… et on avance seulement de 1 step pour la presence, e 2 pour la majorité dans un bloc (excusez mon francais…).

    • Merci Francesco pour ce message !
      En effet, vous avez raison, nous avons fait une erreur très importante en marquant des points de prestige à chaque pose de bâtiment : la valeur dite « status » dans la règle. Du coup, cela explique que l’on ait avancé aussi loin sur la piste de prestige…

      Notre partie a donc été terriblement faussée et je m’en excuse auprès de vous et de Marco.
      Nous allons rejouer au jeu avec les bonnes règles.

      Merci de me confirmer les points suivants :

      1/ Pour le prestige :
      – Quand on place un obélisque, chaque joueur présent marque 1 point et le joueur majoritaire en « status » marque 1 point de plus.
      – En fin de phase, on perd autant de points de prestige qu’on a de pions sur les barricades.
      – Avec les effets de certaines cartes, on peut remporter une récompense de prestige : 1 point si on est le premier sur la piste Auca, 3 points si on est le dernier, 2 points dans les autres cas.

      2/ Pour les points de victoire :
      – En fin de période, pour chaque bloc de 4 bâtiments avec obélisque, on marque 4 PV pour un bâtiment avec 1 toit, 3 PV pour un bâtiment avec 2 toits, 2 PV pour un bâtiment avec 3 toits, 1 PV pour un bâtiment avec 4 toits. Mais, si on est en anarchie, les PV marqués sont inversés.
      – A chaque fois qu’on devrait marquer des points de prestige mais qu’on est au bout de la piste Auca, côté gris ou côté rouge, on marque ou on perd des PV.
      – Les cartes de prestige rapportent des PV comme indiqué dessus.
      – Les tuiles d’influence rapportent des PV en fin de partie si on en a, avec un bonus de 2 PV si on a gardé cachée notre alignement familial pour chaque tuile qui correspond.
      – Lors de la fin de partie, en fin de phase, le joueur avec la carte Labor Strike perd 4 ou 2 PV, la carte de prestige rapporte 4 PV, les cartes de popularité rapportent 1 PV chacune.
      – Lors de la fin de partie, en fin de période, chaque bâtiment non décompté rapporte 1 PV, les marqueurs d’influence rapportent 1 PV si on en a 3, 2 PV si on en a 5 et 3 PV si on en a 6.

      Est-ce que ce sont les seules manières de marquer et / ou perdre des points de prestige et de victoire ?

      Merci !

      • Q: Merci de me confirmer les points suivants :

        A: J’espere que mon Français ne va pas compliquer les choses!

        Q: 1/ Pour le prestige :
        – Quand on place un obélisque, chaque joueur présent marque 1 point et le joueur majoritaire en « status » marque 1 point de plus.

        R: Correct.

        Q: – En fin de phase, on perd autant de points de prestige qu’on a de pions sur les barricades.

        R: Correct. (Il faut se rappeler que les pions sur les barricades sont lesquelles que sont sortie du sachet ET les pions qui etait deja sur les barricades).

        Q: – Avec les effets de certaines cartes, on peut remporter une récompense de prestige : 1 point si on est le premier sur la piste Auca, 3 points si on est le dernier, 2 points dans les autres cas.

        R: Correct.

        Q: 2/ Pour les points de victoire :
        – En fin de période, pour chaque bloc de 4 bâtiments avec obélisque, on marque 4 PV pour un bâtiment avec 1 toit, 3 PV pour un bâtiment avec 2 toits, 2 PV pour un bâtiment avec 3 toits, 1 PV pour un bâtiment avec 4 toits. Mais, si on est en anarchie, les PV marqués sont inversés.

        R: Correct.

        Q: – A chaque fois qu’on devrait marquer des points de prestige mais qu’on est au bout de la piste Auca, côté gris ou côté rouge, on marque ou on perd des PV.

        R: Correct (mais c’est rare avec les regles correctes).

        Q: – Les cartes de prestige rapportent des PV comme indiqué dessus.

        R: Oui.

        Q: – Les tuiles d’influence rapportent des PV en fin de partie si on en a, avec un bonus de 2 PV si on a gardé cachée notre alignement familial pour chaque tuile qui correspond.

        R: Correct (mais les tuiles ne rapportent pas des PV en Anarchie).

        Q: – Lors de la fin de partie, en fin de phase, le joueur avec la carte Labor Strike perd 4 ou 2 PV, la carte de prestige rapporte 4 PV, les cartes de popularité rapportent 1 PV chacune.

        R: Oui (la perte de PV pour Labor strike depends de la position du jouer sur l’Auca)

        Q: – Lors de la fin de partie, en fin de période, chaque bâtiment non décompté rapporte 1 PV, les marqueurs d’influence rapportent 1 PV si on en a 3, 2 PV si on en a 5 et 3 PV si on en a 6.

        R: Correct.

        Q: Est-ce que ce sont les seules manières de marquer et / ou perdre des points de prestige et de victoire ?

        R: Bien, lors de la fin de la partie on marque des PV aussi avec les majorités en ‘status’ (1PV chacune) et aussi avec les bâtiments.

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