[23/01/2003] Carcassonne Die Jäger & Sammler

Participants
– Jérôme, fervent amateur de Carcassonne version 1 et demandeur pour tester la version 2,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Après notre belle partie de Java, Jérôme est d’accord pour un autre jeu d’une durée raisonnable (1 heure) et « moyennement léger ». Nous optons pour Carcassonne 2, tout à fait dans la cible.

J’expose les règles à Jérôme,
qui les trouve simplissimes et très ressemblantes avec la version
1, et nous nous lançons dans la partie, avec nos habituels ajustements
(pas de trou et une tuile en main en permanence).

Le début de partie est très
rapide, puisque nous jouons en quelques secondes à chaque tour
! Et hop, une tuile par ci, et hop une tuile par là…
Le plateau se construit à une vitesse impressionnante.


Une vue rapprochée du plateau en début de partie : l’un
de mes chasseurs (vert) se trouve dans une prairie prometteuse et le réseau
de rivières sur la gauche, initialement investi par Jo, devient
de plus en plus lucratif…


Cette vue rapprochée permet de mesurer la difficulté
de gérer les zones avec trous potentiels : selon notre aménagement,
nous ne pouvons placer une tuile qu’à l’extrémité
intérieure de chacune de ses 2 impasses… Encore faut-il la piocher.

La partie est plaisante, quoique un peu prévisible
: je place une tuile, je marque des points. Nous ne développons
pas de véritable stratégie de jeu, nous contentant de réagir
aux actions de l’adversaire et de nous adapter à nos pioches.
Jérôme est en tête au score durant presque toute la
partie, mais le grand champ que je possède assuréement maintenant
(tuile de lieu de culte), devrait me permettre de remonter. A moins que
le second grand champ que Jérôme a patiemment développé
sur la gauche ne lui fasse faire un trop grand bénéfice.
Bien entendu, toutes ces suppositions ne tiennent pas compte du réseau
de rivières gigantesque que Jérôme ne pourra plus
avoir tout seul (j’ai mes 2 huttes dessus)…

Lors de mon dernier tour, il me reste une
tuile Prairie, Rivière, Prairie, Rivière, avec un Mammouth
et un Lac, à utiliser. Je me dois d’optimiser son placement : si
je rallonge mon réseau de rivières, je marque 2 points,
si je la place sur une autre rivière, je marque 5 points, mais
si je la place pour allonger une rivière et que je mets un chasseur
dans la prairie, j’obtiens un maximum de 8 points. Je choisis cette dernière
option.
Jérôme réalise son dernier coup, en marquant 2 points
et nous décomptons, sans savoir du tout qui pourra bien l’emporter.
Mystère, mystère…

Cliquez pour agrandir !
La configuration finale du jeu avant le décompte des réseaux
de rivières et des prairies…


Jérôme place l’une de ses premières tuiles sur
le tapis…

Je tente de récupérer le maximum
de tuiles de pépites d’or, tout en axant mes efforts sur une
grande forêt. Jérôme, de son côté, essaie
de marquer le plus souvent possible, grâce à des rivières
ou des petites forêts. Les scores s’étirent, tant que ma
grande forêt n’est pas achevée.
Par la suite, je prends le risque d’immobiliser un partisan dans une
prairie, malgré le peu de pions respectifs et le risque de voir
la prairie perdre de sa valeur et / ou attirer les pions de Jérôme…
Nous verrons bien.
.


Le réseau de rivières sur la gauche devient franchement
intéressant et, pour l’instant, nous le partageons…


Jérôme réussit à réduire le trou
mentionné plus haut, et, ce faisant, il commet une erreur de
placement (les graphismes ne correspondent pas).
Un partout, car j’ai fait de même en début de partie !


Incroyable et phénoménal !!! Nous terminons la partie
sur un score de parité !

Décompte final
Nous terminons main dans la main avec chacun 152 points
! Le détail est le suivant :

Points acquis pendant le jeu
Huttes
Prairies
Total
Jérôme
130
0
22
152
Ludo le gars
115
15
22
152
Total
245
15
44
304


Débriefing
Quel dénouement ! Match nul ! Après une grosse heure et quart
de jeu, nous ne sommes pas parvenus à nous départager. Et comme
aucune gestion d’égalité n’est prévue dans les règles,
nous nous serrons la main, fiers d’une telle situation.

Jérôme a bien apprécié le jeu, même s’il préfère
légèrement la première version (tout comme moi, surtout
à 2).
Après cette partie, j’ai d’ailleurs 2 réserves à formuler
sur le jeu :
– Les graphismes sont beaucoup trop pastels et difficiles à aborder du
premier coup d’oeil. Résultat nous avons commis une erreur de placement
de tuile chacun, et nous nous en sommes aperçus tellement tard qu’il
était impossible de revenir en arrière. De même, sur la
fin, j’ai relié l’un des champs dérisoire de Jérôme
(2 points…) à mon grand champ, sans m’en rendre compte ! C’est le décompte
final qui nous en a fait prendre conscience ! Et de réaliser que sans
cette liaison, Jérôme aurait gagné de 2 points ! Un comble,
quand on sait que le dit-champ a été décrié toute
la partie par Jérôme lui-même…
– Les points se marquent trop facilement et trop fréquemment. En effet,
à chaque tour, un joueur est susceptible de marquer des points en étant
opportuniste. La faut en incombe beaucoup au trop grand nombre de lacs, clôturant
les rivières. Cette facette du jeu conduit à privilégier
les petites constructions au détriment des grandes, élaborées
patiemment.

Au final, Carcassonne 2 possèdent des atouts par rapport à la
version 1 : récompense due aux pépites d’or, système de
comptage de gibiers (et possibilité d’affaiblir ses adversaires avec
les tigres), système des huttes ; mais n’est pas exempt de défauts
: graphismes difficiles à lire, peu d’intérêt pour les grandes
constructions.
Un bon jeu, mais un poil en-dessous que mon jugement initial avait pu le laisser
envisager.

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