Participants
– Julie, qui va renouer ce soir avec les jeux de taille costaud, cela faisait longtemps,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Succès d’Essen pour les uns, nouveauté peu attirantes pour les autres (dont votre serviteur), Attika est dans tous les cas l’un des jeux d’Essen qui n’est pas passé inaperçu. En ce qui me concerne, j’ai attendu ce mois de février pour le tester, espérant que l’envie allait s’immiscer en moi. Et comme ce soir, Julie était OK pour découvrir un nouveau jeu et que j’avais lu la règle d’Attika deux semaines auparavant, celui-ci semblait tout indiqué pour la soirée.
Nous prenons donc chacun le plateau d’un peuple, Athènes (bleu) pour Julie et Corinthe (vert) pour votre serviteur, puis je lis l’ensemble de la règle à haute voix avant que ne débute la vraie partie (nous pensions n’en jouer qu’une seule).
Manche 1 |
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Scores Ludo le gars remporte la première |
Décompte final
Ludo le gars remporte les deux manches ce soir, même
si la première fut insipide.
Débriefing
Attika nous aura permis de passer une bonne heure et demie de jeu, à
travers deux parties qui n’ont de commun que le nom du jeu 😉 En effet, autant
la première partie aura été incroyablement peu palpitante,
avec une liaison très rapide de ma part entre les deux lieux saints,
autant la seconde se révéla nettement plus engagée, mais
pas plus disputée si on se base sur fait que Julie n’a jamais été
en position de force (réactions permanentes). A l’issue de cette seconde
partie, nous sommes d’accord pour dire que le jeu présente de l’intérêt,
chose qui nous échappait follement à l’issue de la première
partie. Je vous conseille donc, d’ores et déjà, de donner au moins
deux fois sa chance à ce jeu, sinon vous risqueriez de passer vraiment
à côté, mais pas pour les « bonnes » raisons.
Sur le plan des enseignements liés à la partie, nous en avons
amassé un bon nombre, parmi lesquels :
– Il semble illusoire, à 2 joueurs en tout cas, et hormis les parties
de découverte, de vouloir relier deux lieux saints, car à toute
tentative trop directe, la réponse de l’adversaire fait mal. La seule
solution envisageable pourrait être d’accumuler des cartes, des jetons
et des amphores, afin de construire comme un forcené dans le même
tour pour réussir sa liaison victorieuse. Sinon, dans tous les autres
cas, on en est réduit à devoir aller plus vite que l’autre pour
placer ses jetons.
– Toute pioche n’est pas égale mais il faut adapter son jeu à
ce que l’on tire. Par exemple, celui qui pioche rapidement sa capitale a intérêt
à la placer en zone ouverte et à piocher des jetons blancs à
outrance afin de les placer gratuitement et immédiatement sur le plateau.
En revanche, celui qui pioche l’un des 2 bâtiments noirs où ne
figure qu’un sous-bâtiment aura plus de chance de récupérer
une amphore puisqu’il l’aura dès qu’il aura placé, côte
à côte, les deux bâtiments sur le plateau.
– Certains jetons semblent un excellent compromis entre l’arbre démesuré
de la capitale et les deux minuscules : trois arbres de taille 4 offrent de
l’espoir et à la pioche et au groupement réussi sur le plateau
(amphore en récompense). Ainsi, si possible, il faut essayer de privilégier
ces 3 arbres là.
– Les jetons routes me paraissent très puissants, peut-être même
les plus puissants, car, si le premier est placé pour pas trop cher dans
une zone ouverte, on aura alors tout bénéfice de piocher les autres
et de les construire gratuitement à côté. Ces 4 jetons étant
à égalité dans l’arbre, ils sont bien pratiques pour un
placement assez libre.
– L’agrandissement de la zone de jeu doit être savamment calculée,
car en épuisant au mauvais moment une pile de jetons, on risque de se
faire « voler » les meilleurs emplacements du nouvel hexagone sans pouvoir
construire dessus (n’est-ce pas Julie…).
– … etc… j’en garde pour la prochaine fois 😉
Au final, ces 2 parties nous auront permis de découvrir un jeu bien
sympathique, quoique bien peu innovant, et qui devrait ressortir sous peu, afin
de tester de nouvelles choses. Ensuite, ni Julie, ni moi, n’avons été
particulièrement séduits par le jeu et je ne suis pas certain
qu’on y rejouera de manière régulière.