Participants
– Nathalie, lyonnaise en vadrouille dans les contrées toulousaines en compagnie du célèbre JMT,
– Marie-Edith, toulousaine rien qu’à l’accent en découverte de Torres,
– Ludo le gars, votre serviteur.
Déroulement de la partie
Afin de clore en beauté le salon du jeu de Toulouse, je propose à ces 2 charmantes jeunes filles une partie de Torres dont je vais pouvoir leur expliquer la règle, étant donné que ce jeu est à classer dans mes grands favoris…
Je n’ai d’ailleurs eu aucun mal à les convaincre d’essayer ce jeu, sachant qu’elles l’avaient choisi parmi les montagnes de boîtes proposées sur le salon.
Je me sers de la règle Oya livrée
La dernière manche me sera encore plus En revanche, il est étonnant de constater La manche parvient à son terme et l’ultime
|
Mes adversaires de cette après-midi
|
Décompte final
Je remporte cette partie avec un total de 223 points, devant
Marie-Edith avec 176 points et Nathalie avec 174 points.
Les décomptes intermédiaires sont les suivants :
Manche 1
|
Manche 2
|
Manche 3
|
|
Nathalie |
27
|
78
|
174
|
Marie-Edith |
24
|
92
|
176
|
Ludo le gars |
36
|
105
|
223
|
Débriefing
J’adore ce jeu ! Vraiment. Je le trouve splendide lorsque les châteaux
se développent et les chevaliers s’élèvent. Le hasard est
vraiment réduit au minimum et le jeu n’est ni trop simple ni trop complexe.
J’espère avoir réussi à transmettre ma passion pour cette
création majeure de Wolfgang Kramer, ce qui, d’après la discussion
qui suivit la partie, se pourrait fort bien, surtout de la part de Marie-Edith.
En terme de jeu, je conseille vivement de « faire tourner » le premier
joueur afin de limiter les effets d’être toujours premier ou dernier notamment.
D’autre part, je pense aujourd’hui que si Torres est un jeu éminemment
tactique, il se révèle surtout comme un jeu d’opportunisme : à
quoi bon construire des blocs si l’on n’est pas capable de s’assurer des positions
sérieuses dessus ? En effet, un bloc posé n’appartient à
personne et s’il bénéfice à quelqu’un d’autre, vous aurez
vraiment perdu votre temps…
Une fois la partie achevée, j’ai pu mesurer l’importance d’un coup que
je venais de provoquer à l’entame de cette dernière manche : le
grand château central était investi des chevaliers de chacun, ce
qui n’incitait pas à accroître sa taille. En revanche, subtiliser
un bloc posé au sol de ce château (avec une carte action) pour
agrandir le château où j’étais tout seul m’apportait un
bénéfice considérable. Je le fis, provoquant
un tollé autour de la table ! Content, le gars…
Une très belle partie, qui, je l’espère vivement,
donnera envie à mes adversaires de cette soirée de re-pratiquer
ce jeu ultérieurement pour progresser. Torres est un jeu qui le mérite
amplement et qui se bonifie avec les parties.