[23/06/2003] Lumberjack

Participants
– Vincent, qui va découvrir l’un de mes jeux préférés de l’année 2002 et que je mets en avant dès que je le peux,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Afin de terminer en beauté notre petite soirée jeux à 2 de ce soir, je propose à Vincent un jeu où l’on manipule du gros matériel, en opposition aux jeux précédemment joués ce soir, à savoir : La vache amoureuse et surtout Pompeji.
Il ne connaît pas ce jeu d’Alan Moon, et vu la réputation de cet auteur, l’idée le séduit. Nous entamons donc la périlleuse et rituelle construction de la tour de rondins…


Oh la belle tour de rondins…

La partie est très agréable
et la mécanique plaît beaucoup à Vincent, car sous
ses allures de jeu simpliste, il transpire un jeu éminemment
tactique et subtil, où il convient d’anticiper des décomptes
pour soi, sans favoriser l’adversaire, tout en essayant d’empiler les
rondins dans un certain ordre pour les futurs décomptes…
Loin d’être simple, mais passionnant.


Une vue rapprochée permettant de contempler mes 2 constructions,
dont l’une chapeautée permettra de doubler ses points en cas
de décompte vert…

En deuxième moitié de la partie,
je parviens à revenir assez fort sur le score de Vincent et à
même le dépasser, tout en étant visiblement mieux
préparé pour les derniers décomptes prévisibles
de la partie : noir, blanc, bleu.


Mesdames et Messieurs, nous ne sommes pas loin du record du monde
de la hauteur : 8 étages chacun pour notre plus grande construction
!


La configuration finale du jeu

Les règles sont expliquées à Vincent
en moins de 3 minutes et nous nous lançons dans la partie proprement
dite.

Les premières constructions personnelles voient
donc le jour, avec des prédominances de couleur bleue et verte.


Attention de ne pas faire tomber l’édifice, Vincent…

La partie est extrêmement équilibrée,
comme toujours lorsqu’il n’y a que deux adversaires, et les décomptes
sont savamment prévus. Parfois, nous provoquons un décompte
peu avantageux (1 point d’écart), mais libérant du même
coup des rondins aux étages inférieurs pour des décomptes
beaucoup plus lucratifs.

A mi-partie, Vincent semble avoir un léger
avantage, qu’il va tenter de conserver jusqu’au bout.


La tour diminue progressivement de hauteur, tandis que nos constructions
respectives s’améliorent…

La partie se dirige vers son terme mais j’ai
la sensation que ma position, certes enviable, ne me permettra pas de
tenir mon avance jusqu’au bout.

Vincent est même tout prêt de
réussir un dépassement sur la ligne mais il doit se contenter
de miser sur une égalité.


La partie est pratiquement terminée…

Bilan des courses : un match nul mémorable
et une fin de partie extrêmement sérieuse et calculée
pour ne pas perdre d’un ou deux misérables points !

Décompte final
Nous finissons chacun avec un total de 140 points. Match
nul !

Débriefing
La partie jouée ce soir fut un vrai moment de bonheur
ludique. Le jeu est très fluide, nécessite de réfléchir
sur les opportunités de décomptes, sans pour autant négliger
une vision à moyen terme. Très agréable.
Vincent a apprécié la partie et devrait, je pense, essayer d’y
rejouer lorsque l’occasion se présentera à lui.

Au niveau des enseignements du jeu, il me semble que l’une des clés
réside dans la menace que l’on exerce sur une ou deux couleurs bien gérées,
même si, dans le même temps, votre adversaire pourra réaliser
un ou deux décomptes lucratifs pour lui. Il convient, alors, de minimiser
les écarts en glanant malgré tout quelques points lors de ceux-ci
: il faut profiter coute que coute de l’action Décompte de votre adversaire.
Au niveau de la configuration de jeu, Lumberjack tourne bien à 2 et il
s’y montre particulièrement tactique. Cependant, je maintiens que ce
jeu excelle dans des parties à 3 joueurs, à condition, comme souvent,
que les participants aient à peu près le même niveau de
jeu pour que le déroulement soit équilibré.

Un excellent jeu. J’adore !

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