[23/06/2005] Empire Builder

Participants
– Romain, joueur noir, toujours super attiré par les jeux de trains et qui fait donc abstraction de la durée probablement exagérée du jeu,
– Sylviane, joueuse rouge, qui se dévoue pour jouer avec nous, sachant que 3 joueurs semble être la meilleure configuration pour débuter,
– Ludo le gars, joueur vert, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Après des semaines de quasi-abstinence ludique, en raison de ma passation d’un concours, j’avais soif, hier soir, de jouer à un vrai jeu consistant et dans le genre, je ne voyais rien d’autre que le monument : Empire Builder ! Restait à trouver 2 autres joueurs motivés, car 3 paraît assez adapté dans un premier temps, pour découvrir le jeu. Romain et Sylviane, guère embêtants, se prêtent volontiers au jeu et je les remercie d’avoir accepté car j’en avais vraiment trop envie…
J’explique donc la règle du jeu, en explicitant certains points sur le plateau et en précisant que nous jouerons avec la règle de base absolue, même si elle semble souffrir d’une imperfection palpable au niveau du hasard initial de la pioche des 3 cartes de contrats de chaque joueur.
La partie débute par 2 tours successifs de construction, avec votre serviteur en premier joueur. Que le rail soit roi !


Lors de la première phase de construction initiale, il y a lieu
de ne pas délirer car ce positionnement déterminera l’ensemble
de vos possibilités d’expansion…


Romain débute son réseau au sud-ouest des USA, à
Los Angeles, et relie San Francisco plus au nord, San Diego et Phoenix
au sud…


Ludo le gars débute son réseau au nord-est des USA, à
New-York, et relie Philadelphia et Washington au sud, Buffalo, Toronto,
Sudbury et Montreal au nord…


Un exemple de contrat réussi : en empruntant mon réseau
vert, je vais livrer à Toronto de l’acier (steel), chargé
dans mon Freight (avec des automobiles). Cette livraison me rapportera
9 million $, somme réinvestie assez rapidement pour rajouter des
tronçons à mon réseau. A noter que le seul vrai moyen
de gagner de l’argent étant de livrer des denrées, il faut
être très vigilant et ne pas construire de manière
irraisonnée et non rentable immédiatement…


Au prix de couteux investissements, je m’apprête enfin à
atteindre Duluth, ville où je compte charger du fer pour le livrer
à Philadelphia (si mes souvenirs sont exacts), contre une somme
rondelette…


Histoire de ne pas jouer jusqu’au petit matin, nous décidons
d’un commun accord de mettre fin à la partie à 0h45, sans
désigner de vainqueur et en continuant à jouer comme si
nous prévoyions de terminer la partie. Ici, Romain vient de faire
évoluer son train pour un train rapide (première amélioration
du jeu)…

Cliquez pour agrandir !
Une autre vue, plus globale (cliquez pour agrandir)…


Une vue de mes 3 contrats de départ : comme on ne peut en faire
qu’un seul par carte, et que ceux-ci sont plus ou moins lucratifs, on
est sans cesse en train de se demander ce qu’il vaut mieux tenter : plusieurs
petits contrats (proches géographiquement) ou mise sur le long
terme avec l’idée d’en réaliser un gros (denrée à
charger et ville à livrer fort éloignées)…


Sylviane débute son réseau au centre des USA, à
Atlanta, puis relie Birmingham, Memphis et Saint Louis à l’ouest,
Savannah à l’est…


De manière réellement hallucinante, Romain pioche 3 cartes
de déraillement successives puis 2 cartes de chutes de neige !!!
Il faut savoir qu’il n’y a que 20 cartes d’événements pour
120 cartes de contrats…


Une vue générale du plateau alors que le train rouge
et le train noir se retrouvent, fait exceptionnel, sur la même métropole…


La partie dure beaucoup mais le plaisir est intense, une fois passée
la frustration du tirage de départ des contrats (n’est-ce pas Romain
?). Je pense que jouer à 3 convient bien pour au moins deux raisons
: on n’attend pas trop son tour et on peut se taquiner un poil sur la
carte, notamment en raison de denrées non disponibles à
l’infini (il y a par exemple 3 jetons de Bauxite et si tous sont chargés,
tant pis pour les autres joueurs qui en auraient besoin)…


Une vue générale de la situation une fois la partie achevée…

Décompte final
Durée de la partie : 3 heures et 15 minutes – Mise en place du jeu : 10 minutes – Explication des règles : 45 minutes
Au moment où nous arrêtons le jeu, la situation est la suivante
:

Capital
Train
Métropoles reliées
Potentiel de contrats à moyen terme
Romain (noir)
14 million $
Fast Freight
3
40 + 13 million $
Sylviane (rouge)
2 million $
Freight
3
12 + 10 million $
Ludo le gars (vert)
18 million $
Fast Freight
2
38 + 11 million $

Débriefing
Ah que ce fut bon… Certes on a subi le hasard du tirage des contrats, en début
de partie et surtout Romain alors que le sort me gâtait, mais on a pu
noter qu’avec des ajustements mineurs, on devrait pouvoir gommer ce hasard et
gouter à la substantifique moelle du jeu 😉
Il faut sans cesse gérer au mieux son argent, pour ne pas s’éparpiller
de manière irréversible, et c’est très bon. Il faut veiller
à anticiper la réalisation d’au moins un objectif ambitieux pour
se diriger vers la zone voulue. Il faut penser à faire évoluer
son train, ni trop tard ni trop tôt. Et, surtout, il faut essayer de ne
jamais voyager à vide, sans livraison intermédiaire et c’est cela
le plus jouissif car le plus difficile. Dès la fin du premier tiers de
la partie, on baigne dans de la bonne stratégie et c’est trop trop bon
!
Vivement la prochaine…

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