
Peloponnes, que j’avais rapporté de mon séjour essenien de 2009, n’avait pas encore été joué ! Ouf, ce sera chose faite ce soir, et je m’en réjouis vraiment. Nous sommes en présence
d’un jeu de civilisation très light, dans lequel les enchères vont se succéder sur 8 tours pour nous permettre de faire évoluer notre civilisation selon deux axes : la quantité de
population d’une part, le prestige de ses terrains et bâtiments ainsi que l’argent collecté d’autre part… |
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Au départ, chacun dispose d’une tuile de civilisation différente (Patras en ce qui me concerne) avec des possessions de départ différentes (7 d’argent et 1 de population pour
moi). Clairement, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne, Fabrice démarrant, par exemple, avec Sparta et ses 7 d’argent, 3 de population et 4 de bois… Nous disposons
d’un plateau individuel pour tenir compte de notre situation (bois, pierre, blé, population et biens luxueux)… |
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A chaque tour, 4 tuiles de terrain ou de bâtiment sont mises aux enchères + 1 qui peut être achetée à son prix de base + 3 d’argent. Le coeur du jeu est là : on doit évaluer le prix
réel de chaque tuile, tout en pensant à un développement cohérent de sa civilisation et à ses besoins immédiats… |
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A l’issue de la première enchère, Tristan paie 5 d’argent pour prendre la tuile réservée, Fabrice paie 2 d’argent pour prendre la première tuile, Yohel 4 pour la troisième et
moi-même 4 pour la dernière. A noter que Fabrice profite pleinement d’être dernier joueur pour payer le prix minimum… |
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En fin de premier tour, mon plateau a évolué comme suit : j’ai pris 3 de population en gain fixe (en haut à droite dans la zone blanche de ma tuile bâtiment du Marché) puis 2 blés
et 1 de bois en revenu de fin de tour (en bas à droite dans les zones marrons de toutes mes tuiles acquises). A noter que je n’ai pas payé le coût de construction de ma tuile Marché
(3 bois), ce qui explique la pose d’une pièce dessus, car je dispose d’un délai de paiement (sorte de crédit) qui court jusqu’au moment où sortira dans les enchères une tuile avec
un symbole de nourriture de la population)… |
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La deuxième enchère, celle du deuxième tour de jeu, n’est pas plus tendu que la première, avec Yohel et Fabrice qui profitent encore de leurs positions 3 et 4 dans l’ordre du tour
pour payer le minimum… En ce qui me concerne, je poursuis mon développement sur le bois et la nourriture, pensant ainsi payer ma datte de construction du Marché et en songeant
déjà au moment où il faudra nourrir ma population. A noter que Yohel paie 5 d’argent pour s’emparer d’une tuile Port, laquelle le protégera contre l’une des 5 catastrophes du jeu :
le Déclin (perte de 10 biens luxueux) … |
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Voici les enchères du troisième tour de jeu, le dernier avec les tuiles A (au dos). Dès le tour 4, nous risquons de devoir nourrir notre population, ce qui explique que je prenne
encore une tuile avec un revenu de 3 blés par tour… |
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Petite vue de ma zone en fin de troisième tour. Enc e qui concerne la pose des tuiles de terrains, sachez qu’il faut qu’elles se connectent par au moins une denrée produite commune
(ce qui n’est pas toujours facile et ce qui me posera des problèmes puisque je ne pourrai placer qu’une tuile avec au moins un blé à la suite)… |
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Les cinq catastrophes qui ne manqueront pas de nous accabler tôt ou tard : le Déclin, le Tremblement de Terre, la Tempête, la Sécheresse et la Peste ! En fin de tour, on retourne
deux jetons aléatoirement et la catastrophe se produit dès que les trois mêmes ont été retournés. On voit donc que les deux premières catastrophes sont les plus près de se produire
et qu’il faut songer à s’en prémunir… |
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La fameuse tuile de nourriture sort dès le premier tour effectué avec les tuiles B : on reconnaît celle-ci au symbole rond avec une population = un blé. Immédiatement nous
interrompons le jeu et chacun doit faire reculer son marqueur de blé suffisamment pour nourrir toute sa population. Il est interdit de ne pas nourrir par choix, mais si l’on est à
cours de blé, on perd de la population. C’est également le moment où l’on doit impérativement payer la construction de ses bâtiments non terminés sous peine de s’en défausser… |
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Avec mon développement très marqué sur le blé, je m’en sors sans encombre et paie, sans problème également, le coût de 3 bois pour mon Marché… |
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Les enchères du quatrième tour ne sont guère plus tendues que les précédentes, même si Fabrice ne pourra pas tenir sa dernière place dans l’ordre du tour plus longtemps… |
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La première catastrophe nous affecte, sauf Yohel, à savoir que nous perdons 10 biens luxueux chacun (pour peu d’en avoir, évidemment), ces derniers s’acquérant lorsque nous
dépassons le maximum d’une piste de production (bois, pierre et blé)… |
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Les enchères du cinquième tour m’empêchent de prendre la moindre tuile, ce qui ne me gêne pas plus que ça, convaincu que l’équilibre requis entre population et prestige ne nécessite
pas d’acheter systématiquement une tuile par tour… |
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En revanche, au sixième tour, je me bats férocement contre Fabrice en proposant 7 d’argent après qu’il a mis 6 pour la tuile qui prémunit contre les effets de la Peste… |
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Là, les enchères ont été tendues et Yohel en a été victime, lui qui ne peut rien acheter ce tour… |
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Les tuiles catastrophes jouent avec nos nerfs puisqu’elles ne se déclarent toujours pas, chacune des quatre restantes se retrouvant avec deux jetons ! On est, d’ores et déjà,
assurés de voir les quatre catastrophes nous frapper lors des deux derniers tours de jeu… |
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La partie se tend bien comme il faut, Fabrice jouant à présent debout, et nous tous complètement concentrés pour ne pas être complètement démollis par les quatre catastrophes
restantes. En ce qui me concerne, je dois bien dire que je susi asez serein, ayant une tuile devant moi me protégeant contre la pire catastrophe restante : la Peste… |
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Le septième tour ne propose pas la tuile de nourriture, aussi nous savons que nous devrons nourrir notre population au huitième tour et, juste après, une fois la partie terminée. Je
m’adjuge la tuile me protégeant de la Sécheresse et, avec la Sécheresse qui se profile, mes petits camarades couinent de chez couinent… |
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Tristan possède un joli développement sur son plateau, avec une quantité impressionnante de biens luxueux (22 !) et de population (15 !), sans avoir négligé le pretsige de ses
bâtiments. Il risque, cependant, de souffrir d’un manque de blé, mais avec tous ses biens luxueux, ce n’est pas sûr (conversion à 2 pour 1 contre les denrées de notre
choix)… |
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Les enchères du huitième tour, après que le Tremblement de Terre et la Tempête ont fait leur office… |
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La Peste est la première des deux catastrophes restantes à être résolue… |
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La zone de Tristan juste avant la résolution finale de nourriture. Les mentions sur la photo sont là pour indiquer les erreurs faites lors de la nourrture du huitième tour chez
Tristan… |
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L’ultime phase de nourriture fait perdre 2 populations à Tristan, ce qui abaisse son score sur cet axe de 3X2 = 6 PV… |
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La joliment développée zone de Yohel juste avant l’ultime phase de nourriture. Celle-ci lui sera irrémédiablement fatale, car il n’a qu’une misère de blé et de biens luxueux pour
s’en sortir… |
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Avec une perte sèche de 11 populations, soit 33 PV, Yohel ne peut que couiner et finir ultra-dernier de cette partie… |
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La zone de Fabrice avant l’ultime phase de nourriture… |
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La même zone juste après, sans perte de population… |
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Ma zone avant la dernière phase de nourriture, lors de laquelle je ne risque rien de rien… |
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Toujours ma zone, une fois effectuée la nourriture de mes 11 populations… |
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Bilan synthétique :
On a aimé
– Le look des composants du jeu, avec des illustrations que j’apprécie et une qualité tactile très agréable,
– Le système d’apparition des catastrophes, plus ou moins prévisible,
– L’engrangement des biens luxueux lorsqu’on dépasse le maximum sur une piste,
– La rapidité du jeu et son dynamisme,
– La désignation kniziesque du vainqueur : le moins bon des deux axes de scores (population contre tuiles+argent).
On a moins aimé
– Le manque relatif (car c’est notre première partie) de tension sur les enchères,
– Le côté « je joue tout seul sur mon plateau » que je n’aime décidément guère,
– Les manipulations incessantes de marqueurs sur nos plateaux,
– Le manque global d’originalité qui fait que, pour moi, ce jeu est supplanté par beaucoup d’autres (par exemple 20ème siècle joué une semaine auparavant, dans le même
esprit). |
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Scores de la partie :
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Tuiles + argent |
Population |
Score |
Tristan (bleu) |
24 + 2 |
21 |
21 |
Yohel (jaune) |
24 + 2 |
6 |
6 |
Fabrice (rouge) |
31 + 1 |
18 |
18 |
Ludo le gars (vert) |
22 + 1 |
27 |
23 |
Note du jeu (sur cette partie) : 13 / 20
Durée de la partie : 1 heure et 45 minutes |
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Bonjour,
Pour fame us, il me semble qu’il y une erreur de règle. Si j’ai bien tout compris vous étiez 5 autour de la table et vous ne pouviez donc pas avoir 7 cartes (le maxi est 6 : la première carte du
début du tour et 1 carte par joueur).
J’avais fait la même erreur lors de notre pemière partie et ne faire qu’un tour pour chaque carte starter fonctionne mieux.
Bonjour,
Pour fame us, il me semble qu’il y une erreur de règle. Si j’ai bien tout compris vous étiez 5 autour de la table et vous ne pouviez donc pas avoir 7 cartes (le maxi est 6 : la première carte du
début du tour et 1 carte par joueur).
J’avais fait la même erreur lors de notre pemière partie et ne faire qu’un tour pour chaque carte starter fonctionne mieux.