[23/09/2003] Engrenage

Participants
– Julie, qui me tanne pour essayer ce second jeu du même éditeur,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Histoire d’avoir testé les deux jeux de cet éditeur ce soir, nous attaquons une partie d’Engrenage, en décidant, d’un commun accord, de se limiter au dépôt d’une seule invention protégée au niveau mondial. La règle préconise cet ajustement pour ceux qui souhaiteraient une partie plus rapide, aussi nous nous y plions sans ambiguïté.


Une vue générale en début de partie…

Le jeu se déroule comme il était
(trop) prévisible qu’il le fasse : des dés et des événements
aléatoires à profusion, sans aucune part de choix à
aucun moment. Hallucinant et déprimant !


On pourrait croire que je suis content de jouer à ce jeu…
Erreur, ce serait plutôt un soupçon d’ironie ou de dérision
😉

Je réussi malgré tout à
créer ma propre invention, protégée directement au
niveau européen, parce que Julie a eu la sympathie (le sadisme
?) de me laisser un tour pour le faire alors qu’elle avait la capacité
de protéger au niveau mondial la sienne.


Julie contemple la boîte bleue devant un plateau de jeu où
elle a excellé…

Une fois les composants cartonnés
découpés, non sans mal d’ailleurs, Julie s’occupe de la
règle du jeu (il va neiger demain 😉
Nous attaquons ensuite cette partie, avec un légitime scepticisme
sur l’intérêt du jeu (des cartes chance et malchance et
une progression par deux dés m’ont toujours hérissés
les poils).


Est-ce ma faute.si je ne parviens pas à ramasser des engrenages
verts derrière mon paravent vert ?

Julie ne tarde pas à créer
sa première invention, protégée au niveau français,
et elle n’a donc plus qu’à la protéger au niveau mondial
pour gagner. Bien entendu, sauf en cas de faillite mais fort improbable
(on a une somme colossale au départ : 115 500, valeur bizarre
soit dit en passant…), elle ne risque pas de perdre son brevet. Aussi,
à moins d’un coup de chance tonitruant, elle a déjà
gagné.


La première invention de Julie, symbolisée par les
3 engrenages rouges et le jeton industriel, devant son paravent (en
haut)…

La fin de partie arrive et se présente
à nous comme une délivrance. Merci le hasard de ne pas
avoir prolongé nos souffrances ludique ;-))

Décompte final
Julie remporte cette partie avec une invention protégée
au niveau mondial, alors que la mienne ne l’était qu’au niveau européen.

Débriefing
Comment dire… En fait, c’est l’une des rares fois de ma vie où je suis
ravi qu’une partie se termine ! Le jeu s’est révélé encore
pire que ce que l’on avait imaginé en lisant la règle :
– Un hasard colossal et qui interdit toute réflexion, aussi minime soit-elle,
– Un parcours intérieur (pour les acheteurs) quasi inutile (seules 3
progressions à l’intérieur durant l’ensemble de la partie et sans
aucune royaltie versée de la sorte),
– Des cartes balais pour éliminer des cartes malchance en trop petit
nombre et sous-puissantes (il en faut plusieurs parfois pour éliminer
une carte malchance alors que seulement deux cases du parcours permettent d’en
récolter),
– Des engrenages jaunes et bleus qui sont utilisés même si l’on
ne joue qu’avec les paravents verts et rouges (même pour servir de monnaie,
le jeu n’est pas fait pour être joué à moins de 4 joueurs),
– Des cartes surpuissantes, comme celle attribuant deux industriels (pour passer
d’une protection au niveau suivant), altèrent considérablement
le jeu (qui n’en avait franchement pas besoin),
– Le matériel médiocre couplé à des graphismes certes
recherchés ne suscitent pas vraiment l’envie de jouer.

Bref, à tout prendre, je préfère une
bonne vieille partie de Monopoly à ce pâle dérivé.
Je résume en un mot : affligeant !

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