[24/02/2006] That’s Life !, Mexica, Buy low Sell high

Et une soirée jeux ludophile de plus, et de nouveaux bons jeux pratiqués ce soir. Des soirées de bonne qualité en ce moment, avec des retours sur des jeux pas forcément à la pointe de l’actualité mais qui restent des valeurs sûres.
Ce soir, donc, la découverte, coup de coeur pour moi, de That’s life, le jeu du duo Kramer / Kiesling nominé contre toute attente au Spiel des Jahres en 2005 (il était alors strictement inconnu de 99,9 % des joueurs). Un bon jeu de parcours, qui alterne avec bonheur entre la chance, la prise de risque, la tactique et l’ambiance. Une bonne surprise.
Une partie de « j’y reviens après quelques années » de Mexica, le troisième opus de la prodigieuse série Tikal / Java / Mexica, du même duo que précédemment. Décidément, quand on aime… Un p’tit lien vers ma seule et unique partie précédente : ici.
Enfin, pour clore la soirée, une partie du très américain Buy low Sell high, la réédition 2005 du Palmyra de Knizia. Le thème boursier est très convaincant et le jeu, bien que froid voire glacial pour certains, constitue une belle surprise pour moi. Le seul reproche, mais alors balèze hein, est que le jeu est moche de chez moche, jamais vu aussi moche de ma vie. C’est la parole du soir, d’ailleurs 😉
En clair : une soirée particulièrement sympathique où nous avons joué toutes et tous à des jeux très agréables.

THAT’S LIFE :
Nadège (orange) : 10 (0 tuile chance)
Anita (bleu) : 10 (1 tuile chance)
Lucarty (rouge) : 14 (1 tuile chance)
Jérôme (jaune) : 25 (2 tuiles chance)
Smiling Dreamer (noir) -15 (0 tuile chance)
Ludo le gars (vert) : 11 (2 tuiles chance)

 


Pour notre première partie, nous jouons sur le parcours standard, avec les règles standards, exceptées celle qui dit que nous pouvons jouer un garde depuis n’importe quelle case où se trouve aussi un pion d’un joueur (pas seulement si on y est soi-même). Cette erreur, imputable à notre nouvelle adhérente Anita, explicatrice en chef de la règle, n’est pas très grave en somme, mais on peut supposer que le jeu devient un peu plus tactique en l’utilisant…

 That’s life se classe dans la catégorie des jeux de hasard où l’on croit pouvoir jouer de tactique… Et on a bien raison car c’est ce qui fait le sel du jeu : se sentir plus malin que ses voisins de par des déplacements mieux négociés 😉 Cette photo, prise en début de partie, alors que chacun a relativement peu avancé, permet de voir que la plupart des joueurs tentent de jouer alternativement leurs 2 pions (alors que j’essaie de n’en jouer qu’un, afin de filer seul devant et récolter des tuilles plus facilement). A voir si cela marche…

Jérôme, qui a ramassé 2 tuiles chance, tente de s’adjuger la tuile -10 qu’il convertira ainsi en +10. Je fais de mon mieux pour me mettre sur route et l’empêcher de repartir seul des tuiles de valeur élevée (j’ai moi aussi 2 tuiles chance à rentabiliser)…

Une vue de la fin de partie, largement remportée par Jérôme, lequel rigolait au départ en comparant ce jeu au jeu de l’oie et qui reconnaît, à la fin, qu’il est plutôt sympa et bien réussi. Et encore, il devrait très largement se bonifier avec la « vraie » règle de déplacement des gardes, voire l’utilisation des variantes…

 

Note du jeu : 15 / 20
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MEXICA :
Anita (orange) : 104 (12 avant le décompte 1 + 32 du décompte 1 + 3 avant le décompte 2 + 57 du décompte 2)
Smiling Dreamer (jaune) : 102 (8 + 27 + 6 + 61)
Ludo le gars (blanc) : 118 (8+ 37 + 14 + 59)


Les règles ont été expliquées en une vingtaine de minutes, bien soutenues par les précieux cartons de résumé, et la partie début donc avec Nicolas en premier joueur, lequel fonde un premier quartier de taille 3, suivi par votre serviteur en haut à droite du pateau, par un quartier de taille 11 et Anita par un quartier de taille 8.

Après quelques tours, il s’avère que Nicolas et Anita font la course à la fondation de quartiers, en bas du plateau, alors que je me suis isolé en haut à droite. Résultat : je les rejoins par téléportation, afin de venir les chatouiller en majorités de bâtiments, car je suis persuadé de l’importance d’être un peu partout surtout lors de la première manche.

Une vue en fin de première manche : par un retour au centre, dans l’une des 4 cases de départ, j’ai réussi à emmagasiné 5 points supplémentaires, tout comme Anita qui m’y a suivi sans pouvoir, du coup, blinder sa présence en bâtiments dans le quartier nord/est que j’avais fondé au tout du début du jeu. C’est Nicolas qui trinque et qui se demande s’il ne va pas tarder à balancer ses lunettes sur le jeu, histoire d’achever la partie par un geste de mauvaise humeur ;-)))

Certes, contrairement aux 2 autres jeux de la série Tikal et Java, où le matériel tout de bois coloré est véritablement somptueux, nous avons ici affaire à des bâtiments en plastique. Mais, bien franchement, qui oserait dire que le rendu n’est pas particulièrement esthétique ? A noter que lors de la seconde manche, les tensions liées à tout ce que l’on voudrait faire (fondations, bâtiments, …) à son tour génèrent une partie fantastique…

La seconde manche est très intéressante, car bien sûr on veut être partout (et parfois un bâtiment de taille 1 permet de s’assurer une précieuses majorité), mais on a besoin également des points accordés à celui qui fonde le quartier. A noter que l’on n’a jamais réussi à marquer des points parce que son mexica se trouve dans un quartier en cours de fondation par un eautre joueur…

Une vue en fin de partie, juste après les décomptes effectués. On remarquera que lors de l’avant-dernier tour, j’ai construis ostensiblement au centre (quartier créé mais non fondé de taille 13) afin de me garantir sa majorité. Lors de l’ultime tour, j’ai pu, donc, aller récupérer ma majorité dans le quartier nord/est, ce qui me donne un gain de 5 points tout en faisant perdre 5 points à Nicolas et 3 à Anita. Belle partie…

Pendant ce temps, sur une autre table, le premier opus de la série, Tikal, en présence de Sylvain, Jérôme et Nadège.

Et dans le même temps, sur une troisième table, le second opus de la série, Java, en présence de Mauricette, Philippe et Thomas. Y’a bon Kramer !!!

Note du jeu : 14 / 20
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BUY LOW SELL HIGH :
Jérôme (blanc) : 120 (66 avant l’encaissement final + 54 d’encaissement final)
Lucarty (violet) : 127 (79 + 48)
Smiling Dreamer (noir) : 125 (25 + 100)
Ludo le gars (bleu) : 144 (87 + 57)


La partie débute à peine, après une explication de règles douloureuse pour mes acolytes (Sylvain est carrément stone d’ailleurs ;-). Le système de simulation boursière est très ingénieux : à son tour, soit on peut acheter ou vendre un exemplaire maximum de chaque produit, soit deux d’un seul type. Et comme c’est l’offre et la demande qui font le marché, on est sans cesse partagé entre acquérir et vendre…

Une vue en fin de première année (sur 3). Au centre du plateau se trouvent 13 cartes, lesquelles ont été placées par les joueurs en fin de chaque tour. Ces cartes rendent compte des rumeurs qui ne manquent pas dans l’univers de la bourse et, une fois l’année finie, celles qui sont encore en place sont appliquées : gain de dividendes, ré-évaluation des cours d’un type de produits, …Très fin système qui influence sa manière de jouer…

La première manche a eu pour effet de rendre les technologies particulièrement performantes : les 3 pièces restantes avaient été placées dans la zone 30. Aussi, en tout début de seconde manche, j’ai vendu 2 exemplaires de ce produit pour un total de 28 + 26 = 54 $. Comme le vainqueur, en fin de partie, est le plus riche, il faut savoir vendre quand les cours sont hauts…

Une vue en fin de seconde manche. Il apparaît que je suis en tête des capitaux emmagasinés avec près de 70$, suivi de Sylvain à environ 30 $, Jérôme à 45 $ et Nicolas à 70 $ (autrement dit, il a la redoutable somme de 0$ en poche 😉 Mais attention, ne nous moquons pas trop, car le bilan se fera en fin de partie lorsque seront vendus tous les produits acquis précédemment, et là il n’est pas mal (5 ou 6 pièces de pétrole)

Une vue en fin de troisième année, avant que l’on n’ait vendu nos produits achetés précédemment. Pour le moment, je suis clairement en tête.

La partie est  véritablement terminée, puisque chacun a vendu, à tour de rôle, les produits encore à sa possession et au cours de marché (très fin système puisqu’il faut choisir quoi vendre sachant que les joueur suivants vont faire de même). A noter que ma victoire est aussi due à mon anticipation finale pour être seul à vendre de la technologie lors de cette fin d’année…

Note du jeu : 16 / 20
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3 commentaires à propos de “[24/02/2006] That’s Life !, Mexica, Buy low Sell high”

  1. Salut  Ludovic,

    en lisant tes commentaires sur That’s Life, tu disais qu’on ne pouvait déplacer un garde que si un des ses propres pions occupe la case du garde… J’ai tiqué, et en effet, la règle dit bien qu’on peut le faire du moment que n’importe quel pion (non-garde) occupe la case ainsi quittée par le garde, quel que soit le propriétaire du pion. Je ne suis pas sûr que cette règle rende le jeu moins tactique, car elle permet de ne déplacer aucun de ses pions à beaucoup de moments pendant la partie, ce qui est rûdement utile…

    Ludiquement,

    Julien

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