La dernière soirée ludophile nous a permis de découvrir le dernier Alea, en format grosse boîte, une gamme qui n’avait plus été étoffée depuis 2004 et le bof-bof Fifth avenue. Aujourd’hui, nous avons affaire à un jeu de pirates, au thème très bien rendu, à l’ambiance fort sympathique et au nom imprononçable : Um Ru(h)m und Ehre !
Egalement au programme, une partie du bien agréable Aquädukt et du tout nouveau Jericho, le moins réussi des 3 nouveaux jeux Abacus, critiqués ici-même (California et Nottingham).
Hop, en route pour les discussions de soifards et les altercations dans les ruelles sombres en compagnie du corsaire rouge…
UM RU(H)M UND EHRE :
Pierre (bleu) : 47 (47 en tuiles – 0 en scorpions)
JF (rose) : 67 (69 – 2)
Romain (noir) : 66 (70 – 4)
Ludo le gars (or) : 52 (58 – 6)
« Allez viens faire un tour du côté de chez Swan » voilà le slogan du soir, qui peut certes surprendre sur ce jeu… mais écoutez plutôt : l’un des troquets des ruelles porte ce nom, évocateur visiblement pour notre rosouillet JF… 😉 Et voilà c’est tout ! Au niveau du jeu en lui-même, commençons par dire que le mode de déplacement du corsaire rouge est particulièrement étrange : il peut se mouvoir de place en place pour peu que vous placiez des pirates à votre couleur entre les deux. Cela marche bien et il faut savoir doser les moments où l’on doit le déplacer et ceux où il vaut mieux que ce soit un autre qui le fasse. |
Une fois que tous les joueurs ont décidé (ou ont dû par manque de pions) de rallier le bateau, une rixe nocturne peut éclater et c’est là que le hasard s’emballe totalement mais cela ne gêne pas plus que ça dans un jeu plus d’ambiance que pour grands stratèges calculateurs… L’idée sur cet exemple : les deux pions noirs tout seuls passent en face, puis une rixe oppose un noir, un or et un bleu, dont le vainqueur ira en face. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que 3 couleurs subsistent, lesquelles seront récompensées par des PV. Le système ? Un dé à 6 faces par pirate et pour rester il faut lancer au moins autant que son prédécesseur. C’est tout, incroyable non… |
Romain positionne ses derniers pirates sur le bateau en prévision de l’une des 5 rixes nocturnes, sous les yeux d’un Pierre qui ne tape jamais dans le rhum… Mhhm 😉 |
Sous son drapeau, on stocke nos PV acquis pendant la partie, principalement en réalisant des actions sur les places à l’aide du corsaire rouge. Le jeu est simple, voire très simple, mais retenir ces actions, au départ, n’est pas si simple. |
La partie est à son terme et mon supplice avec… En effet, avec des jets de dés mémorables, je me suis ramassé moult scorpions en ouvrant des trésors (pillés par mes copains, hein bien sûr 😉 et j’ai échoué lamentablement à presque toutes mes tentatives de ne pas repartir bredouilles des troquets,comme celui de chez Swan. D’ailleurs, j’irais bien reboire un coup du côté de chez Swan… 😉 |
Une vue des PV du vainqueur, le grand rosouillet JF, qui a bien mené la partie, certes, mais qui ne rejette Romain qu’à un tout petit petit point de rien du tout. Un demi-scorpion lors du dernier tour en fait… Et il est fumaçe le père Romain, je peux vous le dire… |
Note du jeu : 14 / 20
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AQUÄDUKT :
Pierre (jaune) : 23
JF (rose) : 23
Romain (blanc) : 38
Ludo le gars (bleu) : 29
Deuxième partie d’Aquädukt et première tentative à 4. La partie est bien sympa mais il semble assez vite que le hasard sera particulièrement déterminant, surtout que là on a 3 joueurs avant de rejouer donc… |
Cette photo permet d’apprécier ma tactique de jeu développée ce soir, de manière jusquauboutiste : ne placer que des maisons à chaque tour, et les plus faibles, afin d’être débarrassé le plus vite possible de mes 1 et 2 pour pouvoir espérer placer des 3 directement irriguées lorsque le dé se montrera clément. Merci Maud pour l’idée, mais sache que ça ne marche pas bien du tout (en effet, il est fréquent que les caprices du dé renvoie des maisons 1 ou 2 à la…maison 😉 |
La particularité de cette partie réside dans le faible nombre de sources placées : seulement 3 à cet instant et pas plus de 4 à la fin ! Quand je repense à la course au placement lors de ma précédente partie… |
Une photo une fois la partie achevée. J’ai certes réajusté ma stratégie, lors du dernier quart de la partie, mais il m’était impossible de revenir dans la course et Romain gagne haut-la-main… |
Note du jeu : 14 / 20
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JERICHO :
Pierre : 9
JF 16
Romain : 7
Ludo le gars : 15
Pour finir notre soirée, une petite partie de découverte de Jericho, assez bien rçu sur le web. Et bien, autant le dire tout de suite, nous avons tous été déçu : le jeu est totalement hasardeux, avec une nombre de cartes trompette nettement trop élevé pour que l’on puisse contrôler quoi que ce soit et le jeu n’est globalement guère excitant 🙁 |
Le nombre de cartes posées sur la table est très important et on a vite fait de manquer de place : le comble pour un petit jeu de cartes ! Le système de jeu, apparenté à Coloretto par exemple, aurait pu être sympathique, mais il souffre d’un hasard désastreux. Quand je pense que la fin de manche, déclenchant un décompte, se produit quand une carte précise sort, je me dis que l’on ne peut jamais prévoir et je crains… |
Une photo en fin de deuxième manche : chaque mur le plus long dans chaque couleur rapporte des cartes au joueur concerné. Ces cartes (c’est la bonne idée du jeu) proviennent d’une réserve commune constituée au fur et à mesure de la partie (si on en met une là, on ne la met pas dans son mur, on prend un risque, mais comme ce sont ces cartes qui donneront les points, ben on essaie parfois…). |
Une vue en fin de troisième et dernière manche, juste avant que l’on encaisse les cartes 1 de ses murs et qu’elles rejoignent notre butin. Le bilan est très très mitigé : un jeu hasardeux (je l’ai déjà dit ? ah bon…) et qui plus est froid. Le système de trompettes est amusant, une fois, mais on en a marre au bout de la vingt et quelquième… Bon, j’arrête d’en jeter ;^) |
Note du jeu : 🙁
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Euh… désolée que mes idées soient foireuses… Je ferai mieux la prochaine fois, j’espère !