Le salon d’Essen va ouvrir ses portes demain mais nous, sans frimer le moins du monde, nous allons découvrir un jeu, Dicium, qui va sortir… le lendemain ! Non, sans rire ? Et bien si ! Effectivement, David, alias Grissom87, et moi-même allons nous lancer dans pas moins de deux parties du jeu Dicium avec le jeu de course Crazy Cup puis le jeu de duel japonisant Shogun. Je vous raconte tout ça…
DICIUM X 2
Première partie sur le jeu de course conseillé dans la règle !Comme dans chaque jeu de la boîte, les joueurs ont chacun un plateau individuel sur lequel ils vont garder trace de l’évolution de leurs compétences, mais en fonction du jeu joué. Ci-dessus, voici le mien pour le jeu de course. En bas, on peut voir les possibilités inhérentes aux combinaisons de couleurs, alors qu’à gauche on peut voir celle liées aux valeurs des dés lancés.Voici mes trois cartes d’action pour cette partie de jeu de course… Oui, elles sont TRÈS puissantes !A deux joueurs, on craint un peu que le jeu de course soit fade. Certes, il doit être meilleur à plus de joueurs, mais, au moins, on se familiarise bien avec le système de jeu !En utilisant cette carte d’action, combinée à mes dés ci-dessus (un dé bleu, le 5, et deux dés de valeur 2, le bleu et le dicium pour lequel j’affecte un 2), je vais déplacer mon engin de 4+3 = 7 cases ! De quoi prendre un peu d’avance…Pas moins de trois dés Dicium peu après ! Ces sortes de dés jokers permettent d’incarner la valeur de son choix mais pas la couleur (autrement dit ils restent verts). Ainsi, je passe de 3 dés à lancer par tour à 4, en disant que ce sont trois dés verts.Allez, on continue à avancer comme un bourrin !Le jeu est vraiment très plaisant et très fluide, même si on a du mal à intégrer toutes les possibilités que les dés peuvent nous réserver. Typiquement on doit en rater des possibilités…Je ne sais plus exactement pourquoi il était si important que j’immortalise cet instant, mais voilà, il est là ! 😉Fin de partie, suite à mon rush final, après avoir emprunté deux raccourcis successifs, grâce à mes améliorations acquises, et un retard qui s’est défini d’un coup pour Grissom87…On y retourne, de suite, avec le jeu spécial deux joueurs, à savoir Shogun… Dans celui-ci, Grissom87 jouera le Shogun et ses samouraïs, qui tentent de résister à l’assaillant, tandis que je joue les ninjas qui essaient, par tous les moyens, de capturer le Shogun. Un jeu pour deux, asymétrique, ca sent bon…En début de partie, le Shogun trône au milieu de son palais, sous la surveillance d’un samouraï rouge présent sur une tuile Garnison, tandis que les ninjas, verts, commencent à arriver via un Torii…Chacun a à nouveau son plateau individuel, légèrement différent par rapport à la partie précédente…Bon, il faut déjà upgrader son nombre de dés, ça semble être un minimum…Il a un peu de mal mon cher David… 😉Peu de mouvement de mon côté, pour ainsi dire rien, alors que David a déplacé son samouraï sans savoir trop où et pourquoi aller quelque part…Et de deux ninjas, prêts à mener l’assaut…Un très agréable côté stratégique commence à émerger du jeu…Des moments comme ceux-là sont précieux. J’aimerais y être encore…Le Shogun commence à craindre pour sa peau ! Voilà qu’il file…Yes ! Le Shogun est capturé ! Il faut encore que je le transporte jusqu’à l’une des cases Torii de la partie…J’aime les dés Dicium…Et voilà comment les ninjas ont capturé ce faible Shogun ce soir… 😉La partie est terminée…
Durée de la partie : 50 minutes + 1 heure – Note de cette partie : 14 / 20 puis 15 / 20
Scores de la partie :
Crazy Cup
Shogun
Grissom87
Défaite
Défaite
Ludo le gars
Victoire
Victoire
Bilan synthétique :
On a beaucoup aimé – La notion de mallette de jeux que j’avais proposée moi aussi, sans succès, à des éditeurs probablement moins subtils que GAG…
– La diversité des jeux proposés,
– Le côté asymétrique, particulièrement jouissif de Shogun,
– La qualité du matériel,
– Le côté frais de l’ensemble…
On a moins aimé – La règle pas toujours évidente à décortiquer, voire stressante (24 pages en tout, même si on ne lit pas tout pour jouer)…
– Les cas particuliers, les hésitations, rencontrés lors de nos parties.