[24/11/2002] Drake & Drake

Participants
– Julie, motivée pour un second jeu ce soir !
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Julie ayant déjà testé Guerre & Bêêêh et Tony & Tino, il ne lui restait plus qu’à tester Drake & Drake pour avoir une vision exhaustive des productions de Bruno Cathala. Ce sera donc chose faite dans quelques instants.

Je résume les règles à Julie, en insistant sur la précaution qu’a pris Bruno de ne pas intégrer des dizaines de cartes d’action dans le jeu. En quelques
minutes nous sommes prêts à partir à l’abordage de
l’île aux trésors et aux barriques de rhum ! Slurp !
Julie choisit l’équipage violet, tandis que je prends les verts foncés. Et c’est parti !

Lors de la première moitié de
la partie, nous construisons chacun un grand territoire à notre
couleur, sans nous pré-occuper du jeu de l’adversaire. Ainsi, nous
parvenons en milieu de partie avec des zones équitables.

La deuxième moitié du jeu, en revanche, se résume à des luttes de pouvoir à tous les niveaux : poussées, recrutements, contagions, éliminations…
La lutte est âpre et sévère et semble tourner à mon avantage, avec une ligne séparatrice qui coupe le territoire de Julie en deux blocs.


La configuration finale du plateau…


Julie réfléchit sur les cartes les plus judicieuses à programmer pour le prochain tour…

Le jeu s’achève alors que nous n’avons plus aucune carte chacun : impressionnant !

Décompte final
Je remporte cette partie avec un total de 370 (120 de territoires
+ 250 dues aux cases) contre 350 (70 + 280) pour Julie.

Débriefing
Cette partie de Drake & Drake, jouée en une seule manche, s’est déroulée
de manière relativement prédéterminée : nous savions que le jeu aurait 2 phases (débarquements massifs puis affrontements rugueux). Julie n’a pas beaucoup accroché aux mécanismes, reprochant un déroulement trop aléatoire et une grande difficulté
à lire la situation (à quel moment est-on en tête, sachant que les cases sont recouvertes et que personne n’est à l’abri des cartes oranges de son adversaire ?).
De mon côté, il est vrai également que cette partie fut moins plaisante que celle jouée avec l’auteur du jeu à Jeux Descartes Lyon. La faute à quoi ? Peut-être au fait que ce genre de petits jeux, mix de systèmes intéressants mais épurés, ne constitue pas ma tasse de thé préférée.
Avec l’auteur, ce fut différent car il a su me faire partager son enthousiasme
et son plaisir de voir ses jeux édités.

Un point de règle litigieux a été
détecté : lors du dernier tour, toutes les cases se sont trouvées
occupées avant que je n’ai pu placer tous mes pions débarqués.
Mes cartes sont-elles alors perdues ? Le tour doit-il être mené
à son terme, sachant que Julie avait 2 cartes oranges poussant 2 de mes
pirates dans la mer et que j’aurais pu alors les replacer ? Nous avons décidé
d’annuler mes dévarquements impossibles et de laisser le tour se terminer
(ce qui explique les 2 cases libres sur le plateau sur la photo ci-dessus).

Au final, Drake & Drake n’est pas mon préféré
des 3 jeux de Bruno, sort que je réserverais plutôt à Tony
& Tino. Quant à Julie, son tiercé correspond au mien :
1/ Tony & Tino
2/ Drake & Drake
3/ Guerre & Bêêêh !

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