[25/01/2008] Santiago

Voici un petit moment que je n’avais pas mis à profit ma soirée du vendredi soir pour me relancer dans des tests de prototypes. Et bien, ce soir, ce sera chose faite, sur l’un de ceux que je pense pas loin du tout d’une version éditable. Quelques nouveaux réglages, une refonte plus fonctionnelle du plateau et tout devrait pouvoir se présenter au mieux pour avoir le jeu nickel pour le Festival des jeux de Cannes, lors duquel j’espère bien le faire découvrir à quelques éditeurs…
Sinon, au niveau jeux déjà édités, une seule partie au compteur ce soir, d’un jeu très plaisant et auquel je me reprochais souvent de ne pas avoir assez joué : Santiago. Y’a pas à dire : les jeux d’il y a quelques années ne sont pas moins bons que les nouveaux sortants…

SANTIAGO :

Ca fait très très plaisir de faire découvrir cet excellent jeu sorti pour Essen 2003 : un
condensé de bonnes idées qui feront mouche ! A la table : Marc, avec les cubes naturels, Vincent avec les blancs, Romain (qui fait l’idiot 😉 avec les noirs, Philippe avec les gris et votre serviteur avec les violets…
Dès le premier tour, je décide de me retirer immédiatement de l’enchère pour les tuiles de
culture puisqu’elles comportent toutes 2 emplacements et que malgré le fait que je ne placerai qu’un cube, je serai assuré de le conserver grâce à l’irrigation que je vais pouvoir placer (je m’adjuge l’irrigateur).
Fin de premier tour sur 9, juste après la phase de sécheresse : Marc et Romain ont perdu le
bénéfice de leur plantation de piment puisqu’ils n’y avaient placé qu’un seul cube et que les cases n’ont pas été irriguées…
Vincent réfléchit, en tant qu’irrigateur, à la voie à suivre : va-t-il accepter la proposition
conjointe de Marc et de Philippe (et encaisser pas mal d’argent) ou va-t-il surenchérir pour irriguer sa tuile de pommes de terre ?
Il a choisi l’option pognon le père Vincent ! Du coup, cette vue réalisée en fin de deuxième
tour atteste de la bonne place des joueurs gris et naturel, comblés par un tel canal…
Fin de troisième tour lors duquel nous avons affaire à deux irrigations : la normale, réalisée
par Philippe pour irriguer son cube gris du haut, et la seconde, réalisée par votre serviteur avec son canal personnel pour irriguer les précieuses pommes de terre de gauche…
Fin de quatrième tour : une nouvelle irrigation double. La normale est l’oeuvre de Marc, qui
irrigue sa petite case de pommes de terre de gauche (et offrant 2 jolies cases déjà irriguées pour le tour suivant). La supplémentaire est l’oeuvre de Vincent, en haut, afin
d’irriguer ses deux cubes blancs (c’est Romain qui peut être content avec son cube noir !)…
En cours de cinquième tour, Philippe s’apprête à positionner une tuile de bananes. Les deux
joueurs qui semblent les mieux partis, sur le plateau, sont Philippe et votre serviteur, mais il ne faut pas oublier que le but du jeu est d’être le plus riche et que, là,
l’argent accumulé durant la partie pourrait réserver des surprises…
Fin de cinquième tour : c’est donc Philippe et Ludo qui ont profité des deux cases déjà
irriguées laissées vacantes par Marc. Encore deux irrigations ce tour-ci…
Fin de sixième tour : l’accès aux zones irriguées se complexifie et il faut prendre quelques
risques (surtout que l’irrigateur s’amuse à placer le canal dans une zone, certes avec des champs, mais sans cube dessus)…
Une vue rapprochée du fameux champ de haricots si lucratif : 6 points par cube pour l’instant !
(1 point par case)…
Fin de septième tour : encore une extension du champ de haricots, en haut (mais sans cube
dessus). La seule irrigation de ce tour est très localisée (extrême angle à gauche). Du coup, seuls Vincent et Philippe en profitent…
Cogitation pour les deux derniers tours…
Les tuiles de huitième tour sont en cours de placement…
Fin de huitième tour : deux irrigations ce tour-ci, une à mon avantage grâce à Marc qui accepte
mon offre (en bas à gauche) au détriment de Philippe (à son avis mieux placé), l’autre en faveur de Philippe et réalisé par ses soins en haut du fabuleux champ de haricots…
Le dernier tour est en marche et les enchères vont bon train entre Romain (7) et Philippe (6),
alors que je me limite (1). Le but de cette enchère ? S’adjuger les faveurs de l’irrigateur pour le dernier tour, lequel devra donc choisir entre aider Romain (en haut) et ne pas
l’aider (en prenant l’offre de Philippe ou la mienne)…
Fin de neuvième tour : l’irrigateur suit d’aider Romain, ce qui me convient bien finalement
puisqu’il ne semble pas être la personne à abattre. De mon côté, j’ai encore du mal à comprendre l’offre de Philippe (6) alors qu’il ne tirait aucun bénéfice de celle-ci. Si
Vincent l’avait choisi, Philippe perdait 6 points au score !
Petite vue rapprochée finale, histoire de présenter la zone qui m’a assuré 6 jolis points. Sur
l’ensemble du plateau, à bien y regarder, Philippe et moi sommes répartis à peu près de la même manière (5 cases chacun) mais ses champs sont plus lucratifs que les miens. Est-ce
que la partie pourrait se jouer sur l’argent gardé en main ?
Bilan synthétique :On a aimé
– La grande élégance du système de jeu, qui propose en une toute petite règle un ensemble de mécanismes très fluides et très bien intégrés,
– L’obligation de coopérer un tant soit peu pour parvenir à ses fins,
– L’idée de ne pas pouvoir se battre à chaque fois et de se rabattre (pour les sous ou pour l’endroit) sur l’irrigateur,
– La fonctionnalité du matériel que j’apprécie de manipuler.

On a moins aimé
– ?

Scores de la partie :Marc (naturel) : 36 (24 sur les champs + 12 en main)
Vincent (bleu) : 52 (36+16)
Romain (noir) : 28 (26+2)
Philippe (gris) : 52 (42+10)

Ludo le gars (vert) : 54 (37+17)

Note du jeu (sur cette partie) : 18 / 20

Durée de la partie : 1 heure 15 minutes

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