[25/03/2004] Fracht Express

Participants
– Vincent, en route pour son deuxième jeu de trains de la soirée,
– Jérôme, idem,
– Ludo le gars, votre serviteur.

Déroulement de la partie
Cette petite boîte jaune estampillée Franjos me faisait de l’oeil depuis que l’éditeur me l’avait envoyée.
Il faut dire qu’ayant un faible pour les jeux de trains, qui plus est lorsque ceux-ci comporte un matériel attractif, FrachtExpress ne pouvait que me séduire avant même d’y avoir joué…
Ce jeudi, après une bien belle partie des Aventuriers du Rail, je propose donc de le découvrir en compagnie de Jérôme et Vincent, adeptes des jeux de réseaux.
J’expose donc la règle du jeu de base, en veillant à ne pas oublier les points importants que constituent le nombre de tronçons que peut parcourir un train et la valeur de la carte à défausser pour ce faire. Une fois cette explication donnée, nous pouvons attaquer la partie, en prenant chacun nos locomotives habituelles : rouge pour Vincent, jaune pour
Jérôme et vert pour Ludo le gars. Jérôme ayant remporté la partie des Aventuriers du Rail, il est désigné arbitrairement comme premier joueur.


Jérôme entame la partie en piochant une carte de la pile
face cachée et l’ajoute à sa main. Puis, il décide
de réaliser une pose de rails, d’accrocher un wagon à son
train et de piocher quelques cartes en se défaussant d’une carte.
On notera, sur cette photo, la disposition initiale des gares comme elle
est stipulée dans la règle…


Une vue générale du réseau ferré, avec
finalement peu d’intérêt à poser des cartes de rails,
surtout lorsque l’on prend conscience que l’on s’affaiblit en cartes tout
en ouvrant des possibilités aux autres joueurs…


Vincent défausse l’une de ses cartes pour déplacer sa
locomotive : il doit veiller à ce que la valeur de la carte soit
au moins égale à son nombre de wagons (comme il en a un
seul, aucun problème) et il pourra faire progresser son train d’un
nombre de tronçons égal à la valeur inscrite dans
le wagon dessiné sur sa carte…


Une vue de la configuration finale du jeu, au moment où Vincent
vient de se défausser d’une carte pour piocher plus de cartes qu’il
ne peut…


Après un tour de jeu complet, seul Jérôme n’a pas
fait avancer sa locomotive sur le réseau en construction. Demon
côté, j’ai rallié la gare C afin d’accrocher un wagon
adéquat qui sera livré en B un peu plus tard ; quant à
Vincent, il a consécutivement accroché un wagon en A pour
le livrer en B dans la foulée…


Une photo de mon train lorsque celui-ci atteint une taille fort raisonnable
: 3 wagons, pour un potentiel de points de victoire de 22 à condition,
bien entendu, de rallier les gares E, F et G. Il sera temps, alors, d’accrocher
de nouveaux wagons dans les gares en question, afin de minimiser ses mouvements…


La main de Vincent s’apprête à déposer une carte
de rails dans le trou constitué au centre du réseau ferré.
Il a déjà dû calculer, le bougre, qu’il pourrait ainsi
réaliser quelques livraisons de wagons de plus. Notons, enfin,
que depuis maintenant un ou deux tours nous avons l’impression que la
partie est à son terme ou presque…

Décompte final
Durée de la partie : 45 minutes – Mise en place du
jeu : 5 minutes – Explication des règles : 25 minutes
Vincent remporte cette partie avec un total de 51 points (9 wagons livrés
– reste à livrer : 0), devant Ludo le gars avec 50 points (8 wagons livrés
– reste à livrer : 6) et Jérôme avec 48 points (9 wagons
livrés – reste à livrer : 0).

Débriefing
Bien que le jeu soit prometteur, sans aucun doute, nous ne nous sommes pas éclatés
autant que nous aurions aimé le faire ou que nous aurions pu le croire,
en raison principalement d’un manque crucial d’interaction entre les joueurs.
La règle prévoit notamment le cas où l’on peut pousser
la locomotive de ses petits camarades mais cette situation semble tout à
fait improbable avec la version de base des règles, puisque personne
n’a intérêt à se mettre en danger en laissant sa locomotive
stationner sur une carte de rails et non une gare. Nous sommes persuadés,
en revanche, que le jeu doit prendre tout son sel lorsque l’on utilise la règle
avancée, celle-ci permettant des coups tordus, voire vicieux, à
ses charmants copains de jeu.

Au niveau des enseignements liés à cette partie, nous constatons
que les scores se tiennent dans un mouchoir de poche entre nous 3, comme quoi
chacun a réussi à optimiser tous ses coups et que l’écart
est peut-être lié au hasard de la pioche des cartes. La version
avancée devrait, normalement, niveler les résultats et offrir
plus de relief aux scores.
D’autre part, nous avons constaté qu’il était fort peu judicieux
de trop agrandir le réseau avec ses propres cartes, car on fait le jeu
de tout le monde. De plus, il semble nécessaire de réussir systématiquement
à défausser une carte en fin de tour, afin d’en repiocher plusieurs.
Ajoutons que le jeu requiert également de bien calculer son coup, pour
parvenir à accrocher au moins un wagon dans chaque gare où l’on
procède à une livraison. Ce point me paraît d’ailleurs le
plus important du jeu et il faut vraiment réfléchir dans ce sens.
Une dernière remarque concernant les cartes d’engrenage : bien que très
tentantes à utiliser, celles-ci, en pratique, sont plus dangereuses qu’autre
chose et qu’à tout prendre on préfère jouer une autre carte
de rails (je rappelle que nous sommes arrivés à la conclusion
que l’on a intérêt à poser des cartes de rails dans l’unique
cas où cela nous avantage vraiment à un moment donné, bien
que l’on sache pertinemment que, tôt ou tard, cela arrangera aussi les
autres joueurs).

Au final, FrachtExpress est un jeu à fort potentiel pour sa version
avancée, mais qui a tendance à laisser un peu sur sa faim dans
sa version de base.

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